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dimanche, 28 juillet 2013

Un Nouvel Horizon [Fanfics/Jeux Vidéo]

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 C'était censé être un beau jour, mon jour de gloire.

Nous venions de repérer une baleine isolée. Mieux, blessée. Elle avait dû être attaquée par un autre navire qui entre temps s'était fait lui-même harponner par un bâtiment ennemi.
Ce genre de situation était monnaie courante en mer. Une seule distraction pouvait entraîner la ruine de tout un équipage. Mais sans distractions, la vie en mer était parfois bien rude.

Aussi, quand cette baleine se profila à quelques encablures, sur le pont ce fut un véritable charivari. Dans un concert de clameurs, les hommes s'égaillèrent comme sortant d'un long sommeil. Moi-même je ne fus pas en reste et me mis à la tâche. Je connaissais mon affaire et me précipitais naturellement vers les cordages. Un marin avec qui j'avais sympathisé m'arrêta dans mon élan avec un grand sourire.
- Non, petit. Aujourd'hui, c'est ta chance.
Je le fixais, interdit.
- Quelle chance ?
Il me tendit un harpon.
- Celle de faire vraiment partie de cet équipage.
Je ne savais trop quoi dire. La perspective était on ne peut plus réjouissante, mais devant la difficulté de l'épreuve qui m'attendait, mes genoux s'affaissèrent subitement avant même que j'eus en mains le pesant harpon. Je n'avais pas vingt ans, j'avais peu vécu et pour achever ce triste tableau, j'étais maigre comme un clou. Vous comprendrez donc ma réserve quant à mes chances de succès.
- Mais qui a décidé ça ? finis-je par dire pour me donner une contenance.
- C'est moi, mon jeune ami.
C'était Silas Ford, le Capitaine de la Murène, mon patron et mon protecteur depuis qu'il m'avait recueilli sur feu le Saint George.

C'était mon quotidien depuis que j'avais quitté l'Angleterre en passager clandestin pour découvrir le monde et ses merveilles. Je ne restais jamais bien longtemps à bord du même bateau. Je m'y étais habitué. Mes rapports avec les autres étaient donc volontairement superficiels. S'attacher était exclu. J'avais assez souffert d'être séparé si jeune de mes parents bien aimés lors d'un incendie.


Silas caressa son impressionnante barbe. Il était de bonne humeur. A ses côtés, il y avait Stella, comme toujours. Trop près de lui, trop souvent. Ce beau brin de fille avait embarqué peu de temps après moi et elle m'avait immédiatement plu. Vous pensez. Une peau dorée, des yeux clairs comme l'océan, des cheveux noirs comme la nuit et une nature mystérieuse à souhait. Malheureusement, comme vous vous en doutez bien, elle m'ignorait autant que je la convoitais. Et qu'elle fut muette n'avait rien à voir. Nous étions de la même graine. Elle était pauvre et orpheline comme moi. Mais peut-être me fuyait-elle pour justement fuir son passé douloureux auquel je la renvoyais continuellement malgré moi.
Présentement, elle tenait le bras droit de Silas. Elle devait se sentir importante. Je la comprenais. Mais je lui en voulais de me traiter avec autant de dédain alors que nous étions plus proches elle et moi qu'elle ne le serait jamais de son maître.
- Oui, aujourd'hui est le jour où tu vas pouvoir enfin nous prouver ta valeur.
Silas m'offrit son plus beau sourire en dépit des dents qui lui manquaient.
- Ta valeur d'homme !
Il me donna une grande claque dans le dos, si forte que je chancelai et laissai tomber le harpon. Les hommes s'esclaffèrent et Stella me toisa avec un mépris qui me blessa plus que je n'aurais voulu.
Je ramassai mon arme avec toute la dignité qui me restait et je m'avançais vers le bastingage. La baleine était proche maintenant. Elle me semblait si accessible. J'assurai ma prise et bandai mes muscles. Le temps parut se suspendre. Le silence se fit autour de moi. Cette ambiance inattendue, cette attention sur moi me revigorèrent et je sentis une force insoupçonnée m'envahir.

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Sûr de lui, mon bras se tendit et c'est alors que la vigie s'écria :
- Pirates ! Pirates à bâbord !
En un instant tous les regards se détournèrent de moi et de mes possibles exploits pour se river sur la silhouette d'un navire fendant les flots et venant droit sur la Murène avec des intentions aussi sombres que le drapeau noir qu'il arborait fièrement. La mort dans l'âme, je troquais mon harpon contre ma fidèle longue vue pour découvrir l'identité de celui à qui je devais d'être retombé si brusquement dans l'anonymat.
- Sa silhouette m'est familière, dis-je sur un ton savant que j'espérais convaincant.
- Et comment, fit Silas, soudain beaucoup moins jovial. C'est le Jackdaw ! Même ceux qui ne l'ont jamais vu mouiller le connaissent assez pour trembler dans leurs bottes.
A cette annonce, mon coeur s'emballa.
- Le Jackdaw ! Ca alors ! Nous allons rencontrer le légendaire Edward Kenway !
Mon enthousiasme ne fut pas partagé. Et pour cause. Rencontrer Edward kenway en mer était plus dangereux que de nager au milieu de requins affamés.
Le branle-bas de combat fut aussitôt ordonné.
- Aux canons, aux canons !
- Toutes voiles dehors !
Les ordres vitaux n'étaient pas encore tous transmis que j'entendais déjà les premiers boulets siffler au-dessus de nos têtes. La distance était traîtresse. Le JackDaw était beaucoup plus proche qu'il n'en avait l'air.
Le danger imminent eut le don de saborder mon émotion inconvenante et je filai donner un coup de main aux hommes afin de préparer les armes à feu. Nous savions l'abordage inévitable pour ne pas dire préférable. Tout pirate qu'il était, Kenway était réputé méthodique avant tout. Les cales de la Murène étaient remplies de denrées exotiques, certaines très rares. Il le devinait certainement.
Une explosion terriblement proche écourta mes pensées. Plusieurs hommes furent tués sur le coup et on ne les déplaça que pour éviter à d'autres de trébucher. J'avais déjà vu la mort de près et même plus d'une fois. C'est terrible à dire, mais de cela aussi j'étais devenu familier. Cela ne m'empêchait pas d'avoir très peur. Nos propres canons se firent entendre.
La bataille fit rage. Le JackDaw s'était rapproché. Dans l'agitation générale, au milieu de la fumée, je reconnus la forme de sa proue si caractéristique, celle d'un oiseau, que j'avais vue sur un dessin rapporté par un négociant qui avait eu la chance de la voir lui aussi de ses yeux et d'en réchapper. J'espérais évidemment avoir la même veine. Je glissai les armes prêtes dans les ceintures des hommes qui s'époumonaient et s'activaient comme jamais. La mort planait sur nous et pourtant je ne pouvais m'empêcher de ressentir un frisson particulier qui n'était en rien dû à la peur.
Silas se tenait près du gouvernail. Il était terrifié. De le voir si impuissant me procurait une joie instinctive. Peut-être parce que Stella voyait enfin combien celui qu'elle avait idolâtré n'était plus que l'ombre de ce qu'il était. Une nouvelle explosion me les masqua tous les deux. Je fus jeté au sol, avec le goût du sang dans la bouche. En découvrant mon corps intact et plusieurs cadavres autour de moi, je compris rapidement que ce sang n'était pas le mien. Je me mis à l'abri derrière un mât. Juste à temps. Un boulet plus puissant que les autres traversa le pont sur toute sa largeur, creusant une véritable tranchée dans un geyser de débris. Je reçus plusieurs échardes aux bras et aux jambes et l'une d'elle me lacéra le front. Ma première cicatrice ! Je fus naturellement bien le seul à m'en soucier. Une pluie de projectiles détruisit plusieurs de nos pièces et clairsema considérablement les rangs de nos hommes. Le goût de la défaite se faisait clairement sentir.

Par un heureux réflexe je lâchais le mât que j'avais agrippé juste avant qu'il ne cède. Un autre l'imita bientôt et je compris alors que la Murène était sur le point d'être neutralisée. La proue du JackDaw nous percuta de plein fouet, annonçant un inévitable abordage. Des cris retentirent et les pirates envahirent le pont comme un essaim de frelons. Leurs dards décimèrent nos hommes. Je cherchais le Capitaine et Stella du regard. Au moment où j'aperçus enfin Silas, je remarquai également une silhouette encapuchonnée se balancer souplement dans le gréement. Mon coeur fit un bond dans ma poitrine lorsque je compris de qui il s'agissait.
- Edward Kenway !
J'avais hurlé son nom si fort qu'en l'entendant, Silas se retourna. Une aubaine pour l'assassin car cette distraction imprévue lui laissa tout le loisir de se rapprocher furtivement de sa cible. Lorsqu'il se laissa tomber sur elle, ce fut terminé. Le chef des pirates se releva lentement, victorieux, à quelques mètres de moi, son visage masqué par sa capuche.
J'eus juste le temps de voir la lame rougie se rétracter sous son bras avant qu'il ne dégaine deux pistolets et n'abattent deux hommes de la Murène qui se ruaient sur lui. 

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D'un mouvement de tête que je trouvai extraordinaire, il esquiva un coutelas. Il roula sur le dos d'un ennemi, sabra la gorge d'un autre avant de transpercer un troisième. Cet homme n'avait pas usurpé sa légende. Il faisait toute mon admiration depuis que j'avais entendu ses exploits et en ce jour béni où il se dressait devant moi, aussi vivant que moi, mes yeux pleuraient de bonheur. Ce n'est que tardivement que je me rendis compte que la bataille était finie et que je comptais parmi les rares survivants. Les pirates investirent le navire et je dus faire de gros efforts pour me soustraire à leur vue. Ce fut sans une once d'hésitation que je me dissimulai sous un cadavre. Je vis alors un grand noir rejoindre Edward qui baissa alors sa capuche, offrant son visage durci et ses cheveux blonds au vent salé du large.

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Il avait vraiment fier allure et je pus me rendre compte à quel point il n'avait rien en commun avec les nombreuses crapules qui avaient croisé ma route. Je souris béâtement. J'étais si proche de lui que je pouvais entendre le cuir de sa tenue crisser au moindre de ses mouvements.
- Que fait-on du bateau ? s'enquit son fidèle second.
Deux hommes s'approchèrent. Ils tenaient fermement Stella qui s'agitait comme une lionne.
Elle aussi avait donc survécu. J'en fus soulagé, je dois l'avouer. Edward saisit une mèche de ses cheveux qu'il huma avec délice.
- Amenez-là à bord du JackDaw. J'ai toujours rêvé de caresser une sirène.
Les pirates emportèrent Stella. Le noir désigna les prisonniers.
- On les emmène aussi ?
Kenway les regarda à peine.
- Non, j'ai assez d'hommes et ceux-là ne méritent pas de faveur. Videz les cales et embarquez les pièces qui peuvent être utiles.
Le noir brandit un pistolet et les exécuta sans autre forme de procès. Je ne ressentis guère de pitié pour les malheureux. La loi du plus fort était plus que jamais en vigueur sous cette latitude.
Les deux pirates allaient s'éloigner lorsque le noir se mit à renifler l'air comme un chien. Il empoigna le bras de l'assassin qui s'alarma.
- Adé ?
L'intéressé se figea et se tournant lentement vers moi :

- Ca sent...
D'un bond il fut sur moi et d'une main de fer me souleva au-dessus du pont :
- La poule mouillée !
Lui et Edward s'esclaffèrent. Le dénommé Adewale arbora son pistolet encore fumant. J'adressai une prière improvisée à une éventuelle divinité connue pour sa clémence. C'est Edward qui intervint.
- Arrête ! J'ai changé d'avis. On a besoin d'une nouvelle vigie.
Le second s'exécuta sans broncher.

J'ignorais si je devais me réjouir de tant d'attention même de la part de mon idole. Le fait est que je prenais conscience que je n'allais peut-être pas gagner au change. On me reposa sur le pont.
- Quel est ton nom ?
J'étais maintenant assez près pour plonger mes yeux dans ceux de l'assassin.
C'était peu dire que j'étais intimidé.
- Jo...Jonas, Monsieur.
J'eus droit à un franc sourire.
- Et bien, Jonas...
Il fit une révérence en y ajoutant un geste élégant de la main vers son navire :
- Bienvenu à bord du JackDaw.
Je souris bêtement et c'est à ce moment là je crois que je me suis évanoui.

Un seau d'eau plus tard et j'étais de nouveau sur pied, debout sur le pont, mais cette fois du plus redoutable bateau des Caraïbes gouverné par le plus redouté des Capitaines.

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J'observais les hommes oeuvrer autour de moi comme dans un état second.
Quand Edward revint prendre de mes nouvelles, je dus me rendre à cette plaisante évidence : Non, je ne rêvais pas !
Il s'amusa de mon expression.
- Alors, Jonas, tu prends tes marques ?
Je ne fus pas surpris le moins du monde de trouver Stella à son bras. Edward était évidemment un plus beau parti que Silas Ford, dans tous les sens du terme. Et puis elle n'avait pas vraiment le choix, dirons-nous.
Je ramassai une pomme qui traînait sur un tonneau et mordit dedans à pleines dents. Oui, histoire de me donner une contenance.
- Oui, pas de souci.
Edward ne fut pas long à remarquer combien Stella me méprisait. Que je fus le seul survivant de la Murène à part elle ne me rachetait aucunement à ses yeux. C'était sans doute même rédhibitoire. Edward la jeta soudain contre moi.
- Très bien, dit-il. Puisque tu fais partie de l'équipage tu es en droit de goûter à toutes ses richesses.
Stella me repoussa ouvertement avant de faire mine d'enlacer notre nouveau maître. Ce qui ne fut pas de son goût. Il la repoussa à son tour.
Je tendis une main timide vers elle sur laquelle elle cracha avec colère. Edward fit un geste rapide de la main et aussitôt deux gaillards se saisirent de la jeune fille et l'amenèrent sans ménagement sur la planche. Edward produisit un pistolet et la mit en joue sans la moindre hésitation.
- En te refusant à lui, tu joues rien moins que ta vie, ma belle. L'estimes-tu si peu ?
Il fit mine de tirer. Je me plaçais alors entre elle et lui faisant de mon corps chétif un maigre rempart.
- Non, ne faites pas ça, je vous en prie. Elle ne mérite pas un tel sort.
La tournure des évènements aurait dû me satisfaire, mais mon humanité refaisant surface je ne pouvais décemment pas laisser une telle injustice se perpétuer même si j'en percevais tous les avantages.
Edward baissa le canon de son arme.
- Très bien.
Il me lança le pistolet que je rattrapais malgré moi.
- Je te fais seul juge. A toi de décider de son sort.
Je pus lire une peur bleue dans les yeux de Stella. Mais rapidement suivie par une incroyable résignation. Elle se sentait aussi acculée qu'on pouvait l'être.
S'offrir à moi, je le voyais bien, était pour elle impensable pour les raisons que j'ai déjà évoqué. Au vu de l'accueil qu'elle m'avait toujours réservé, elle était certaine que je profiterais de ma position de force pour enfin assouvir ma vengeance. Elle préférait mourir plutôt que de renoncer à ses principes. Et que ce fut de ma main était pour elle plus acceptable que de continuer à vivre en mêlant nos deux vies.
Je rendis le pistolet à Edward.
- Qu'elle vive.
L'assassin siffla. Grands amateurs de spectacles, les pirates assistaient au dénouement de cette tragédie sans en perdre une seule miette.
Edward sourit et quitta le pont sans un mot. Aussitôt ses hommes reprirent leur besogne.

Elle resta prostrée sur la planche toute la nuit, grelottant de froid, de faim, sous une pluie battante. Je restai à proximité, comme veillant seulement sur elle. En l'épargnant, j'avais gagné son respect et même son estime. En restant à ses côtés, en partageant sa solitude forcée alors que rien ne m'y obligeait, je gagnai bien plus en vérité.

Le lendemain, Edward Kenway apparut, aussi rayonnant que le soleil au zénith.
- Prochaine halte à la Havane, les amis et c'est moi qui paye la tournée.
Des clameurs de joie accueillirent cette annonce. Les pirates entonnèrent un chant vibrant et plein d'entrain :



Tandis que le JackDaw faisait route vers de nouvelles aventures, je respirai à pleins poumons l'air chargé d'embruns et de cet incomparable sentiment de plénitude et de liberté. D'un bond majestueux, une baleine fit surface à quelques encablures. Je souris immédiatement en la reconnaissant. 
Je sentis alors la douce main de Stella se glisser enfin dans la mienne et saisissant ma fidèle longue vue, je projetais mon regard vers l'horizon et toutes ses promesses.

C'était censé être un beau jour, mon jour de gloire.
Et ce le fut bel et bien, au-delà de tous mes espoirs.

 

 En Lien

Assassin's Creed IV : Black Flag

 

 

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jeudi, 25 juillet 2013

Skyrim [Jeux Vidéo/Critiques]

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Tout a été dit ou presque sur ce cinquième opus de la série The Elder Scrolls. Tout ou presque, mais pas par votre serviteur...qui après avoir vadrouillé un bon bout de temps en Bordeciel via le jeu de base puis rallongé l'expérience avec les deux extensions (Hearthfire étant un cas à part) va se faire un plaisir de décortiquer un peu cette aventure suprême au pays des nordiques et des dragons. Calez-vous dans votre fauteuil auprès du feu, prenez un grand verre d'hydromel et laissez-moi vous narrer la légende d'un RPG, vraiment pas comme les autres...

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Parfois vous pourrez inverser les rôles et faire du prédateur le gibier. Après tout, vous êtes le Dovahkiin ! Des sites comme celui-ci il y en a quelques-uns répartis aux quatre coins de la carte. Ils valent le détour puisque vous y trouverez un dragon, un mot de puissance gravé (une partie d'un cri complet qui en comprend toujours trois) et un coffre à trésor. Si vous n'avez pas avancer dans la quête principale, il n'y aura pas de dragon, mais un prêtre-dragon.

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A la fin il ne peut en rester qu'un ! Une fois tué, chaque dragon vous offre son âme, bon gré mal gré ! La présence des dragons est loin d'être anecdotique et en avoir fait un argument de vente est justifié. Entre leurs cris très variés, synonymes de pouvoir,  à récupérer et la langue draconique (qu'on peut entendre dans le thème principal) le background les concernant est fortement exploité et même si la trame principale est plus simple qu'on aurait pu l'espérer, elle demeure passionnante.

RPG or not RPG ?

Pour commencer et pour mettre les choses au point, je tiens à répondre à LA question qui divise beaucoup de joueurs. Skyrim est-il ou n'est-il pas un RPG, un vrai ? Et bien je dirais qu'il ne l'est véritablement que si le joueur le décide. Car de l'implication du joueur (mods ou pas mods) de son imagination, de son investissement, dépendra grandement la cohérence du personnage qu'il se sera crée et avec lui l'univers mis à sa disposition pour le faire évoluer. Le contenu et les possibilités offertes étant exponentielles, il est évident que sans une certaine retenue et une exigence étudiée, on a vite fait de faire tout et n'importe quoi. Pour être plus explicite, on pourrait dire que Skyrim est un RPG self-service. Le joueur fait son menu, choisit ce qui est bon pour lui. Cette discipline, qui peut sembler de prime abord très contraignante voire rébarbative, est en fait une bonne manière de jouer au sens le plus noble du terme. Sans aller jusqu'à obtenir une expérience quasi-réaliste, on s'aperçoit qu'avec quelques règles de base (limiter les compétences à développer, les armes, la magie, l'équipement, les quêtes, l'espace et le temps consacré) le jeu se dévoile de la plus belle façon et nous encourage à une rejouabilité qui prouve son intérêt à chaque nouvelle partie. Pour en savoir plus : ICI

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Voici ce que peut donner le créateur de personnages. Vous pouvez choisir, la race, le sexe et déterminer l'apparcence physique. On est loin des possibilités et du rendu d'un Dragon's Dogma, mais avec un peu de patience et d'imagination, on peut obtenir un héros ou une héroïne convenable. Les Hauts-Elfes étant paradoxalement hideux quels que soient nos efforts. Sur PC les mods vous permettent d'être autrement plus inventif. Trop ?

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Le même personnage - ici une Rougegarde répondant au nom de Khalima - une fois passée quelques niveaux d'expérience.

 It's Alive !

La dynamique du système de quêtes (Radiant Story), les rencontres aléatoires, la multitude et la diversité des activités et des lieux à explorer sont pour beaucoup dans ce sentiment que le monde de Bordeciel vit et meurt en permanence, vous réservant à chaque instant son lot de surprises, bonnes ou mauvaises. Un exemple très concret. Le nombre de donjons est si incroyable que même si vous parvenez à tous les visiter, il est certain que vous en viendrez à oublier l'architecture des premiers que vous aurez découvert et qu'y revenir longtemps après vous donnera l'impression d'y pénétrer comme pour la première fois. Le level-design est à ce titre l'un des gros points forts de Skyrim, loin des labyrinthes répétitifs et génériques de Oblivion. On sent que chaque grotte, chaque souterrain, chaque temple, malgré des éléments inévitablement communs, a sa propre personnalité et c'est toujours avec un immense plaisir que l'on arpente dans la pénombre ces intérieurs qui conjuguent mystère, émerveillement et angoisse.

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Ce type de monument est récurrent en Bordeciel et est toujours la promesse d'aventures, de combats et de trésors. Les rôlistes retrouvent avec bonheur des thèmes chers à leurs expériences vécues sur papier.

Ici, on s'extasiera devant le spectacle inattendu d'un flot de lumière presque divin tomber sur un arbre majestueux que survole un aigle solitaire, ailleurs on prendra le temps de contempler les nombreuses cascades et rivières souterraines créant un véritable ballet naturel, tandis que plus loin on admirera des espaces immenses, de véritables royaumes dont on aurait jamais soupçonné l'existence derrière l'entrée anonyme d'une simple caverne.

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Souterrain ne signifie pas forcément que tout doit être sombre et repoussant. Ceci n'est qu'un avant-goût des beautés cachées de Bordeciel, des environnements autrement plus somptueux sont bien évidemment à découvrir. Dans Skyrim, la curiosité est loin d'être un vilain défaut, bien au contraire, elle paye, dans tous les sens du terme.

 Et comme si cela ne suffisait pas à vous immerger, les designers ont eu la bonne idée d'ajouter de temps à autre des ouvertures, laissant entrevoir un coin de ciel bleu, un rayon de soleil, la nature du dehors, créant une passerelle tangible entre l'extérieur et l'intérieur et vous donnant de ce fait le sentiment de réellement vous trouver à plusieurs mètres sous terre au beau milieu d'une plaine ou d'une montagne que vous arpentiez quelques minutes plus tôt en plein jour ou de nuit. Une maîtrise et une inspiration qui réussissent l'exploit de nous faire oublier les textures parfois hideuses qui nous ont terrorisé lors de nos premiers pas dans le jeu (du vécu !)

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Vous voyez cette minuscule arabesque au-dessus des mantagnes au loin ? Ce n'est pas un nuage, c'est un dragon ! Si vous vous rendez là-bas, un combat épique vous récompensera de vos efforts. Dans Skyrim, la liberté est omniprésente.

Very Open World

Car un slogan qui fait vendre de plus en plus de jeux, mais qui n'a jamais été aussi vrai que dans Skyrim c'est : "Tout ce que vous voyez, vous pouvez l'explorer. "Et c'est là qu'on touche à quelque chose d'essentiel qui définit au plus près ce qu'est Skyrim : un véritable monde ouvert. Le mot jeu devient dès lors réducteur voire mensonger quand on commence à mesurer le travail à la fois de fourmi et de titan, effectué par l'équipe de Bethesda. Une ambition démesurée, qui, on le sait, ne se fait pas sans un prix à payer : des bugs (certains cocasses et sans conséquences, d'autres ruinant l'expérience et le plaisir en un instant)  des freezes (jamais rigolos ceux-là !), et des lags de plus en plus présents au fur et à mesure que vous prolongerez la durée de vie. L'éditeur aurait-il eu techniquement les yeux plus gros que le ventre ? On pourrait le penser. Mais le fait est que les problèmes visibles liés à l'incroyable somme d'informations traitées sont très aléatoires. On peut jouer plusieurs heures sans aucun souci et une autre fois le jeu plantera sans crier gare au bout d'un quart d'heure. A ce titre il est recommandé sur console de ne faire que des sauvegardes manuelles, très régulièrement et de les cumuler sans les écraser, en en gardant deux de manière récurrente.

Il y a aussi les quêtes bugguées qui font pester et parfois pas qu'un peu. Skyrim devient alors l'océan et le joueur le marin car s'instaure une relation d'amour/haine grandissante entre eux. Skyrim nous donne tellement et nous lui donnons à notre tour tellement de nous-mêmes, qu'on accepte mal d'être ainsi trahi. Mais on finit toujours par se réconcilier. Car Skyrim, il faut bien le dire, a le don de savoir se faire pardonner.

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Le royaume (Falmer) souterrain de Griffenoire à cheval c'est possible maintenant...grâce à Dawnguard ! Un bon exemple de ce que les possibilités cumulées du jeu de base et des extensions peuvent offrir !

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Le Fort de la Garde de l'Aube, un édifice dans le plus pur style médiéval et qui en impose vraiment !

Ce premier DLC a été très décrié, je m'attendais donc à une expérience brève et anecdotique. Tant mieux, car la surprise a été d'autant plus grande. C'est bien simple, en terme d'intérêt, c'est mon DLC préféré. Jouée du côté de la Garde de l'Aube, mon aventure a été passionnante de bout en bout. A tous points de vue le contenu est loin d'être exhaustif comme j'ai pu le lire ici ou ailleurs. Que ce soit du point de vue des nouveaux lieux (La forteresse de la Garde de l'Aube, le Château Volkihar, le Val Oublié, Le Cairn des Ames), des personnages (Serana très présente et bien exploitée, les Gardes de l'Aube avec en prime leur rapport houleux avec les Vigiles de Stendaar , un nouveau dragon, un nouveau destrier et un personnage suprise important en fin de quête) de l'équipement (l'Arbalète, véritable fusil à pompe médiéval, l'armure de Vampire et enfin fabriquer ses propres flèches) ou bien encore des quêtes annexes. Certes Dawnguard n'offre pas une nouvelle contrée spécifique, mais la richesse est bel et bien au rendez-vous et le background déjà très fouillé de l'univers s'en trouve fortement étoffé, nous donnant accès à des lieux aussi secrets que légendaires.

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Votre futur chien de garde si vous jouez du côté vampire, sinon ce sera un Husky voire même un Troll en armure !

DRAGONBORN

Pour aller droit au but, ce que DRAGONBORN perd en intensité au niveau de sa quête principale pourtant très intéressante à la base, il le gagne du point de vue du contenu visible puisqu'on a droit cette fois à une nouvelle région, l'île de Solstheim, dont le level-design raviera les amoureux (nostalgiques ?) de Morrowind. Une aventure principale donc moins prenante, plus concise, dont le souffle épique final laisse grandement sur sa faim, mais qui ne manquera pas malgré tout de laisser sa marque elle aussi dans l'esprit des joueurs grâce à des environnements encore une fois remarquables. Apocrypha comblera les fans de Lovecraft avec son ambiance Cthulienne à souhait et le Temple de Miraak aura les faveurs des adeptes d'enigmes. Bien sûr votre garde-robe pourra facilement être renouvelé de même que votre armement via de nouveaux métériaux et des projectiles très particuliers à concevoir qui ne seront pas sans rappeler aux fans du jeu La fureur de l'Etranger (Oddworld) les projectiles insolites du héros qu'ici on se contentera de lancer à la main. Le bestiaire est également enrichi de bien belle façon et on sent toujours cette volonté de Bethesda de nous donner du neuf tout en tissant un maximum de liens avec ce que l'on connait déjà via une pléthore de quêtes secondaires.

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L'ïle de Solstheim n'a qu'une seule véritable ville, Courberoc, mais la demeure qui vous y sera offerte devrait vous enchanter !

De nouveaux pouvoirs feront de vous plus que jamais un Dragonborn puissant, peut-être trop et c'est là qu'on se rend compte combien la magie est présente voire omniprésente dans Skyrim, tant qu'il est difficile de l'éviter et de ne pas la cumuler même quand on a choisi un guerrier pure souche. Entre magie de base, équipement enchanté, cris de dragon, pierres gardiennes, pierres élémentales et les nombreux bonus de races (Vampires et Loup-Garous inclus) on est pas loin de pouvoir agrandir le cercle très fermé des neuf divins. Que Talos nous en préserve !

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Le légendaire guerrier Talos, la cause de la guerre civile en Bordeciel. Vous rangerez-vous du côté des Impériaux (et du Thalmor) qui interdisent son culte ou soutiendrez-vous les Sombrages qui le vénérent comme un dieu ? A moins que vous ne préfrériez ignorer ce conflit. Après tout, vous avez d'autres dragons à fouetter !

Pour conclure, ce qui fait que Skyrim n'est pas un RPG comme les autres c'est qu'il est tout autant jeu, livre que film et que la fascination qu'il exerce sur une vaste  communauté vient de son rare pouvoir de raconter et de faire vivre simultanément une aventure hors du commun en fusionnant parfaitement ces différents médias. Le magazine japonais de référence Famitsu ne s'y est d'ailleurs pas trompé puisqu'il lui a accordé 40/40, faisant de Skyrim le premier jeu occidental multi-supports à obtenir une telle note. Décidément unique et précurseur !

Impossible de parler de Skyrim sans mentionner la sublime partition de Jeremy Soul qui porte bien son nom puisqu'il donne véritablement son âme au jeu.

D'autres de mes screens ICI

 Ma série  Skymelott [Kaamelott rencontre Skyrim] 

 Fanfics :

Le Dernier Cri du Dragon - Maudit Jour J - Helgen's Reboot

Skyrim Future : La Confrérie Rouge

 Astuces et Conseils pour le RP console :

Skyrim RP 1 : Jouer RP sans Mods

Skyrim RP 2 : La Mode sans Mods

Skyrim RP3 : La Création d'un Héros

Skyrim RP 4 : Looter n'est pas jouer !

Skyrim RP 5 : Dons et Malédictions

Skyrim RP 6 : La Croisade de Sha Jahan

Skyrim RP7 : Batailles pour la Couronne d'Os

Skyrim RP8 : Profils et Nouvelles Compétences

 

 

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mercredi, 24 juillet 2013

Christine [Cinéma/Critiques]

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Christine se la pète. Mais elle peut se le permettre !

CHRISTINE

Je n'ai pas honte à le dire, j'entretiens avec ce film une relation aussi charnelle que celle qu'entretient le héros avec sa voiture.

Chaque réplique, chaque plan, chaque musique est source de jouissance pour le cinéphile que je suis.

En adaptant le roman de Stephen King, John Carpenter s'approprie littéralement l'oeuvre d'un génie du fantastique en y apposant son propre génie. Résultat : un chef-d'oeuvre incontestable et indémodable.

Arnie, le héros du film. Adolescent timide, maladroit, complexé, que sa rencontre avec Christine va libérer, pour le meilleur et surtout pour le pire. Un personnage très stéréotypé que le jeu de Keith Gordon transcende littéralement en y apportant beaucoup de nuances et de crédibilité, dans sa faiblesse comme dans sa force.

L'incarnation du mal sous la forme d'une voiture rouge sang à l'esthétisme diablement léché est la première bonne idée du film, même si on ne la doit pas à Carpenter. Le fait est que le cinéaste la filme non pas comme une voiture, mais bel et bien comme un personnage, en cela il a déjà tout compris. Le modèle est photogénique à souhait et sa carosserie n'a rien à envier aux formes exquises d'une top-model.

John Stockwell (à gauche) incarne Dennis, le meilleur ami d'Arnie, grand frère, mentor et protecteur. Témoin impuissant de sa métamorphose, il se rapprochera de ses parents et surtout de sa petite amie pour devenir inexorablement son adversaire. A noter que John est devenu un cinéaste accompli.

Mais comment diable donner des sentiments, une personnalité à quelque chose d'aussi froid et mécanique qu'une voiture ? La deuxième bonne idée du film, faire de la BO un langage à part entière. Chaque chanson du répertoire rock des fifties est ainsi l'occasion pour la Plymouth de s'exprimer d'une façon claire et précise sur son ressenti comme sur ses intentions. Le Keep a Knokin de Little Richard lui sert d'alarme pour faire fuir les indésirables, le Pledging My Love de Johnny Ace est son chant d'amour pour Arnie, quant au Harlem Nocturne de The Viscounts (l'unique instrumentale) il illustre sa résurrection, servie en passant par des effets spéciaux hallucinants, même encore aujourd'hui, et qui ont le mérite d'avoir été faits en direct avec un procédé unique. Même son silence radio (littéralement) signifie quelque chose et Arnie de s'en inquiéter ouvertement et de la rassurer illico : "Rien n'est changé. Tout est comme avant." Véritable sésame qui sera récompensé par un vrombissement de moteur triomphal. Pour terminer on mentionnera le Not Fade Away de Buddy Holly et celui de Tanya Tucker servant de brillante transition entre les deux époques de l'histoire. La musique, le son unique de ces voix et de ces instruments font d'ailleurs tellement corps avec le film qu'on ne finit par ne plus savoir qui sert d'écrin à l'autre. John Carpenter ajoutant comme à son habitude sa propre patte.

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Avant d'incarner une naïade dans Alerte à Malibu, Alexandra Paul a été victime de la furie d'une...Fury ! La malheureuse Leigh fera les frais de sa relation intime avec Arnie. Si une femme peut être jalouse d'une voiture, l'inverse est vrai aussi. Leigh l'apprendra à ses dépens.

Le film s'ouvre et se referme sur le myhtique Bad to the bone (littéralement "Mauvais jusqu'à l'Os") de George Thorogood and The Destroyers ce qui en dit déjà long sur ce que Christine nous réserve (le film comme le personnage), chanson qu'érigera de nouveau en thème de puissance le Terminator 2 de Cameron, là encore associé à... une machine. Y a pas de hasard !

Autre plus value, une mémorable galerie de personnages secondaires qui loin de faire du remplissage comme c'est des fois le cas, donnent ici beaucoup de substance à l'oeuvre, nourrissant le héros et l'intrigue. La VF étant à ce titre très recommandé puisqu'elle met particulièrement bien en valeur la personnalité de chacun, mention spéciale pour Darnell l'inénarrable garagiste et Lebay, le vendeur de Christine, à qui on ne la fait pas.

Voici Christine, qui, susceptible comme elle est, risquerait de mal le prendre si je ne vous la présentais pas. Comme dirait Marty McFly : "Ca , c'est de la bagnole !"

Mais Christine ne serait pas le chef-d'oeuvre qu'il est s'il ne brassait pas autant de thèmes divers et précis, s'articulant subtilement et efficacement autour de l'intrigue principale à savoir la métamorphose de Arnie.

L'Amitié (elle sera mis à mal dans le film) - L'Amour (Arnie nous gratifie d'un beau plaidoyer en la matière que je vous laisse le soin de découvrir) - Le rapport Parents/Enfants "Tu n'as jamais pris conscience qu'une partie du rôle des parents était de tuer leurs gosses" dixit Arnie - L'Adolescence (Christine pouvant symboliser toute forme d'addiction pour la jeunesse à la fois libératrice et corrompante) avec en exergue l'Indépendance "Ils refusent de me voir grandir car il faudrait qu'ils admettent qu'ils vieillissent" dixit Arnie - Le Culte de la Voiture (évidemment !) - Le Culte de la Musique (évidemment ! bis)

En résumé, Christine, c'est un incontournable du 7ème art, du fantastique, de la filmo de Carpenter. Autant de maîtrise et d'inspiration force le respect et mérite largement le statut de fim culte au sens le plus noble du terme.

Le slogan du film est : Comment tuer ce qui n'est pas vivant ? Et si la vraie question était : Comment aimer ce qui n'est pas humain ? J'espère avec cet article vous avoir donné quelques éléments de réponse et de curiosité que ne renierait certainement pas Arnie.

 

Pour voir d'autres Belles Bagnoles issues du 7ème art, c'est ICI

 

BONUS

Un excellent fanmade qui nous permet d'entrevoir ce que pourrait donner une suite (non au reboot !) faite à notre époque.

 

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lundi, 01 juillet 2013

Time of My Life [L'Auteur/Livres]

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Fan de l'acteur dont je regrettais depuis longtemps l'absence au cinéma dans des rôles d'envergure, à la mesure de son talent, son décès m'a profondément ému et moi qui ne lis plus et encore moins des biographies, je n'ai pu m'empêcher de plonger dans la sienne.

Autant vous dire que je ne l'ai absolument pas regretté.

On en apprend beaucoup, sur son parcours, son tempérament de battant, ses forces et ses faiblesses, les coulisses de ses films, ses passions, sa relation avec sa femme (co-auteur de la bio) avec laquelle il a pu partager tant de choses. Patrick se raconte et il le fait bien. Comme lorsqu'il explique comment il a dû batailler constamment pour se délivrer de son image de danseur sexy.

Je suis d'autant plus touché par son parcours que j'ai connu un évènement douloureux qu'il a lui aussi expérimenté : la perte d'une soeur aînée avec laquelle il était proche et dans des conditions identiques. Troublant ! Je publie moi-même le journal de ma soeur Lado sur ce blog.

Toute vie est riche d'enseignements et lorsqu'elle est posée à plat, si elle ne révèle pas tous ses mystères, elle permet néanmoins de mesurer sa grandeur, sa symbolique.

Le cinéma américain s'est privé très injustement d'un comédien hors pair. J'espère qu'il mesure sa douleur. Moi, oui, plus que jamais.

Une phrase de Patrick à retenir et qui a guidé toute sa vie :

" Quand un rêve disparaît, il faut en chercher un nouveau."

 

 

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