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vendredi, 29 avril 2011

Kaamelott - Perceval in Love [Fanfics/Kaamelott]

 

La Salle à manger de Kaamelott. Arthur et Perceval sont seuls à table. Arthur s’empiffre tandis que Perceval, pensif, grignote un saucisson.

 

Perceval – Sire, je peux vous poser une question ?

 

Arthur – Ouais, tant que vous m’obligez pas à y répondre.

 

Perceval – Bah, c’est-à-dire que là, ça m’arrangerait.

 

Arthur – Quoi ? C’est encore quelqu’un de votre famille qu’à calancher ?

 

Arthur réalise sa brusquerie. Il secoue la tête.

 

Arthur – Excusez-moi, c’était très con de ma part. Vous avez le droit de m’allumer.

 

Perceval – Non, c’est pas grave, Sire. Non, cette fois, c’est vraiment pour moi.

 

Arthur – Je vous écoute.

 

Perceval – Je crois que je suis amoureux.

 

Arthur semble s’étonner de la simplicité de la déclaration.

 

Arthur – Oui, je suis au courant. Vous m’en avez déjà causé deux mots. Une de mes boniches que je peux pas piffer. Il me semble d’ailleurs vous avoir dit que votre union l’arrangeait autant que moi. Elle s’affranchissait et du même coup, elle me foutait la paix.

 

Perceval – Non, c’est pas elle, justement. Avec Angarade, ça s’est vachement refroidi à force que je pigeais rien à ce qu’elle me disait. Je crois qu’elle me fait la gueule.

 

Arthur – Du coup, vous vous êtes rabattu sur qui ?

 

Le visage de Perceval s’illumine.

 

Perceval – Une fille vachement bien. En plus, vous allez pas me croire. Elle comprend tout ce que je dis et moi c’est pareil !

 

Arthur – Un peu que j’ai dû mal à vous croire. On peut savoir son petit nom à cette veinarde ?

 

Perceval – Guenièvre.

 

Arthur s’arrête brusquement de mâcher. Il paraît s’étrangler.

 

Arthur – Quoi ?!! Vous voulez dire ma femme ? La Reine ?? Enfin, l’autre, là ???

 

Perceval – Mais, non, Sire, pourquoi vous dites ça ?

 

Perceval réfléchit un instant avant d’être frappé par l’évidence.

 

Perceval – Ah, mais c’est vrai que c’est nom de la Reine aussi. J’avais pas encore fait le rapprochement.

 

Arthur – Bah moi je peux vous dire que ça a pas mis des plombes.

 

Il place une main sur son cœur et reprend difficilement sa respiration.

 

Arthur – La vache, me refaites jamais ça, nom d’un chien ! J’ai failli avoir une attaque…et j’aurais pu éventuellement vous buter ! Vous vous rappelez qu’un Chevalier digne de ce nom ne doit jamais convoiter la femme d’un autre Chevalier. Encore moins s’il s’agit de la Reine.

 

Perceval – Sire, je me serais jamais permis autrement, vous commencez à me connaître. Je serai prêt à mourir pour vous. Enfin, je crois.

 

Arthur cache maladroitement son propre embarras.

 

Arthur – Elle est comment ?

 

Perceval – Comme je vous ai dit, vachement bien.

 

Arthur – Mais encore. Elle est bien faite de sa personne ? Bien éduquée ? Bonne cuisinière ? Elle a un statut enviable ? Un métier prestigieux ? Je sais pas, moi ! Et du côté du citron ?

 

Perceval fait la moue.

 

Perceval – Ah, je crois qu’elle aime pas les fruits, justement.

 

Arthur – Mais, non, banane ! Je vous demande si elle en a dans le cigare, le ciboulot, la cafetière, quoi !!! J’utilise pourtant pas des mots compliqués, c’est à votre portée ça, quand même !

 

Perceval – Non, mais j’ai compris, Sire. Je suis pas con. Mais là aussi, je vous ai déjà répondu. Elle se fait très bien comprendre et moi je pige tout ce qu’elle me dit. Après le reste, vous savez…

 

Arthur – Très bien. Bah, on dirait que vous avez fini par trouver chaussure à votre pied. Je vais pouvoir commencer à croire aux miracles. Vous allez voir qu’on va me servir le Graal sur un plateau !

 

Il trinque avec Perceval, tous deux rayonnent de joie.

 

Perceval – Ah, c’est marrant que vous parliez de ça !

 

Arthur – Je vois pas en quoi, mais vous allez me dire.

 

Perceval – Guenièvre…

 

Perceval s’interrompt en voyant Arthur grimacer.

 

Perceval – Quoi ?

 

Arthur  Non, rien. Faut juste que je m’habitue, c’est tout. Allez-y !

 

Perceval – Guenièvre m’en a parlé du Graal. A l’entendre, elle en connaît un bout sur le sujet.

 

Arthur – Tiens donc, de mieux en mieux. Va vraiment falloir que je la rencontre cette demoiselle. Elle habite où, au fait ?

 

Perceval – Dans un village. C’est pas tout près, mais quand je passe dans le coin, je lui rends visite.

 

Arthur – Mais vous l’avez rencontrée quand, au juste ?

 

Perceval – C’était pendant une quête. Je me souviens plus laquelle.

 

Arthur – Mais vous en avez jamais parlé aux réunions ! Et me soutenez pas le contraire ou je vous mets une danse !

 

Perceval – Je me disais que vous me croiriez pas. Alors c’est vite devenu une sorte de secret.

 

Arthur – Peut-être qu’on vous aurait pas cru, mais ça nous aurait changé des vieux, en tout cas. Et rien que pour ça, fallait pas vous en priver.

 

Arthur observe un instant Perceval.

 

Arthur – Un secret, hein ? Je vais vraiment finir par croire qu’on devient intimes.

 

Perceval – Intimes, c’est quand deux personnes peuvent pas se blairer, c’est ça ?

 

Arthur – Et bah non, pas de bol, c’est tout le contraire ! Si vous connaissez pas ce mot là, vous risquez pas d’aller loin dans vos relations. A propos, vous dites qu’elle se fait très bien comprendre. C’est-à-dire ? Elle utilise quel genre de langage, de vocabulaire ? C’est une fille de ferme ? La sœur d’un tavernier ? Bah, répondez ! Je vais pas vous faire une liste à chaque fois, quand même !

 

Perceval  – Je saurais pas trop vous dire.

 

Arthur – Disons…tiens, par rapport à moi, ses phrases sont plus simples, plus accessibles ?

 

Perceval – Je connais pas ce mot là.

 

Arthur – Oui, bah, justement. Ce genre de mot comme accessibles qui vous passe carrément au-dessus, elle les utilise quand elle vous parle ?

 

Perceval – Ca m’étonnerait puisque je la comprends.

 

Arthur – bah c’est qu’elle doit parler comme vous, alors, faut pas chercher plus loin.

 

Perceval blêmit à son tour.

 

Perceval – Et c’est grave ?

 

Arthur se permet de rire un peu.

 

Arthur – Pas spécialement. Après tout, ça fait de mal à personne. Au contraire. Ca doit vous changer la vie, je me trompe ?

 

Perceval – C’est vrai que ça fait du bien de plus avoir à sortir la botte secrète ou d’avouer qu’on comprend pas un mot et de passer pour un glandu.

 

Arthur – Vous savez quoi ? Je suis content pour vous. Vraiment ! Vous pouvez pas savoir à quel point ça me soulage. C’est que je finissais par me mettre à votre place. Et je peux vous dire : c’est pas une…

 

Perceval – …sinécure !

Arthur reste bouche bée quelques secondes.

 

Perceval – Ca va pas, Sire ?

 

Arthur – Euh…si, si. C’est juste que vous m’avez pas habitué à ça.

 

Perceval – Je vois ce que vous voulez dire. Je crois justement que c’est depuis que je vois Guenièvre. J’ai développé une sorte de sixième sens, comme les aveugles et les chauve-souris, vous voyez ?

 

Arthur – Oui, vaguement. Vous voulez dire que vous devinez les choses un peu à l’avance.

 

Perceval – C’est ça !

 

Arthur – On appelle ça la divination. En terme plus savant, évidemment. Mais si elle vous fait tant de bien que ça, Gue…, enfin, votre dame-là, invitez-là au château.

 

Perceval – A Kaamelott, vous voulez dire ?!!

 

Arthur – Oui. Dites-lui que le Roi veut la recevoir car il serait honoré de connaître…celle qui fait battre le cœur du plus preux de ses Chevaliers.

 

Perceval – Dites, Sire, vous en pensez pas un mot ?

 

Arthur – La vache ! C’est vrai que vous êtes plus finaud qu’avant ! Vous seriez pas tombé sur une magicienne, par hasard ? Parce que ça m’a tout l’air de ressembler à un envoûtement !

 

Perceval – C’est pas ça qu’on appelle l’amour ?

 

Arthur se raidit comme s’il avait marché sur un clou.

 

Arthur – Mais c’est que ça pas l’air de vouloir s’arrêter cette connerie ! Vous partez sur le champ et vous me la ramenez !

 

Perceval – Quoi, maintenant ? Mais il fait nuit !

 

Arthur – Rien à battre. Je le croirai que quand je le verrai.

 

Il secoue la tête comme si une idée venait de faire son chemin et il se lève de table.

 

Arthur – Oh et puis zut ! Je vous accompagne. Ce sera aussi simple !

 

 

 

Arthur et Perceval ont chevauché toute la nuit. Le jour commence à se lever.

 

Arthur – Quand vous disiez que c’était pas tout près, c’était un…

 

Perceval – …euphémisme, c’est ça ?

 

Arthur arrête sa monture. Perceval l’imite.

 

Arthur – Non, mais c’est dingue, ça ! On marche depuis des lieues et j’ai pas dit une seule phrase sans que vous la terminiez. On est pas jumeaux que je sache !

 

Perceval – Si ça vous gêne, je peux arrêter.

 

Arthur – Franchement, c’est pas que ça me gêne. C’est surtout que c’est…

 

Perceval – …Surréaliste ? Désolé, Sire, c’est plus fort que moi. C’est comme un…

 

Arthur – …Pouvoir magique ?

 

Perceval – Vous voyez, vous aussi !

 

Arthur – Je crois surtout qu’on a passé un peu trop de temps ensemble et que je suis en train de débloquer.

 

Ils se remettent en route.

 

Arthur – Elle est encore longue cette route ?

 

Perceval – Non, regardez, c’est l’entrée du village.

 

Arthur – Je m’arrêterai quand même bien à la taverne avant. Je sais pas vous, mais moi je boufferai une vache !

 

Perceval – Ca tombe bien, on a des chances de tomber sur elle.

 

Arthur – Elle fréquente les tavernes ?

 

Perceval – Bah, sinon on se serait sûrement pas rencontré.

 

Arthur – Je sais pas si vous êtes au courant, mais il y a des endroits plus distingués pour rencontrer une femme.

 

Perceval – Distingués…Vous voulez dire…qui se voient mieux, comme…un château ?

 

Arthur – Oui, mais non…enfin…Bon, laissez tomber, on s’en fout ! De toutes façons, c’est souvent le destin qui décide ce genre de choses. Si vous deviez vraiment la rencontrer, ça aurait pu tout aussi bien être dans un étang.

 

 

Arthur et Perceval pénètrent dans la taverne. La salle commune est vide à l’exception d’une silhouette encapuchonnée.

 

Arthur – C’est une impression ou y a pas un péquenot ?

 

Ils s’avancent tous deux. Arthur observe le seul client attablé, intrigué.

 

Arthur – C’est elle, Gue…

 

La silhouette dresse brusquement la tête, rabattant du même coup sa capuche. C’est une jeune femme aux cheveux noirs et au regard menaçant. Arthur blêmit.

 

Arthur – Vous ?

 

Perceval – Vous connaissez Guenièvre ?

 

Les traits d’Arthur se crispent. Sa main se referme sur la poignée d’Excalibur.

 

Arthur – Elle ne s’appelle pas Guenièvre. Elle ne s’est jamais appelée comme ça. Perceval, je vous présente une personne que vous aviez l’honneur de ne pas connaître, jusqu’à aujourd’hui. Ma sœur, Anna de Tintagel !

 

Anna – Demi-sœur. Permettez-moi de vous débarrasser.

 

Un homme de haute stature sort de l’ombre. Les armes des deux Chevaliers se retrouvent entre ses mains en un instant.

 

Anna – Je vous présente Grifford d’Orcanie, sorcier de son état.

 

L’homme a des cheveux longs, moirés de bleu. Il porte une robe noire incrustée de symboles runiques. Ses yeux indiquent qu’il est aveugle.

 

Anna – Il est muet aussi. Mais je peux vous assurer que question magie, il assure.

 

Arthur ne se laisse pas impressionner. Il défie sa demi-sœur du regard.

 

Arthur – Tout s’explique.

 

Perceval, lui, est totalement paniqué.

 

Perceval – Vous voulez dire que je suis tombé amoureux de votre sœur !

 

Arthur et Anna en chœur– Demi-sœur !

 

Arthur – Vous pouvez faire le deuil de cet amour tout de suite. A moins que compter fleurette à un serpent fasse partie de vos fantasmes.

 

Perceval – Je pige rien à ce bordel !

 

Arthur – Elle s’est servie de vous pour me tendre une embuscade. Tout ce qu’elle a pu vous dire et vous faire croire n’avait pour seul but que de m’attirer ici, sans méfiance.

 

Il désigne le sorcier du menton.

 

Arthur – Quant à votre soi-disant sixième sens, j’imagine que c’est  l’effet d’un sort pervers que vous avez subi malgré vous. Quand je parlais de magicienne et d’envoûtement, j’étais vraiment pas tombé loin.

 

Perceval – Ah, c’était une surprise, alors ! Tout ça c’est juste pour une réunion de famille !

 

Anna – Ca risque pas. Je dirais même que c’est le moment où jamais de se séparer !

 

Grifford s’avance vers les deux hommes, les mains auréolées de flammes. Arthur pousse Perceval sur le côté avant de se jeter lui-même au sol. Une boule de feu traverse la pièce avant de détruire la porte d’entrée dans une explosion de débris.

 

Arthur se redresse. Il décoche un regard noir à sa sœur, triomphante, puis sourit à son tour.

 

Arthur – Sauf que je reste toujours méfiant, soeurette !

 

Merlin et Elias de Kelliwic’h pénètrent dans la taverne à la surprise d’Anna et de Perceval. Elias brandit son bâton en direction de Grifford. Il jubile.

 

Elias– Enfin un adversaire à ma hauteur !

 

Merlin – Et moi, je fais quoi ? Je compte les points ?

 

Trois hommes dévalent l’escalier menant aux chambres et attaquent Arthur et Perceval.

 

Anna s’adressant à Arthur – Alors faut croire qu’on a la méfiance dans le sang, bâtard !

 

Arthur se place en protecteur devant Perceval. Il brandit son poing muni de sa bague magique et envoie l’un des spadassins contre une poutre. Un autre le repousse d’un coup de pied.

 

Perceval – Karadoc, donnez-moi votre force !

 

Perceval se jette sur un agresseur et le cloue au sol.

 

Perceval – Ca a marché !

 

La seconde d’après il reçoit un méchant coup de poing.

Pendant ce temps Grifford décoche une série de projectiles magiques qu’ Elias dévie adroitement et retourne à l’envoyeur.

 

Merlin – Continuez ! Vous allez l’avoir !

 

Elias – Ce serait sympa de participer quand même ! A moins que vous ayez vraiment rien dans le slip !

 

Merlin prend la mouche. Il sort une fiole qu’il avale d’un trait.

 

Merlin – Je la gardais en réserve celle-là. Je vais vous faire voir de quel bois je me chauffe !

 

Merlin pousse un cri étranglé et commence à se contorsionner. Elias, distrait, reçoit une boule de feu qui l’éjecte à l’extérieur de la taverne. Lorsqu’il se relève, il entend un grand vacarme venant de la salle commune. Un pan de mur vole en éclats et Grifford atterrit violemment au sol. Merlin est devenu un géant. Il mesure bien  trois  mètres de haut.

 

Merlin – Zut ! Je croyais pas que ça ferait cet effet !

 

Les runes de la robe de Grifford s’éclairent vivement et en s’extrayant du vêtement font apparaître un démon rouge sang couvert de griffes et de cornes. Lui aussi mesure bien  trois mètres de haut.

 

Elias – Vous m’excusez, mais celui-là, il est pour vous !

 

Merlin – Pour moi ? Vous vous faites pas chier ! Je déteste les démons, en plus !

 

Arthur assomme un second spadassin grâce à sa bague avant de secourir Perceval.

 

Arthur – Il faut qu’on récupère nos armes !

 

Perceval – Oui, mais c’est l’aveugle qui les a, je crois !

 

Arthur jette un coup d’œil à l’endroit où aurait dû se trouver Anna. Il constate avec amertume qu’elle a disparu, puis ramasse l’épée d’un des assassins.

 

Arthur – Cherchez dans la taverne au cas où. Moi je vais voir où en sont les deux autres !

 

Au moment où Arthur rejoint les trois magiciens, il se fige en voyant un Merlin de trois mètres de haut aux prises avec un Démon de même taille. Elias, quant à lui, lance un déluge d’éclairs sur Grifford.

Merlin assène de petits coups de poing au démon pour le repousser.

 

Merlin – Merde !  C’est qui pique, ce con ! Fous-moi la paix, je te dis ! Si tu continues à m’emmerder, je te jure que je te gerbe dessus !

 

Soudain le démon pousse un hurlement.

 

Merlin – Ah, j’ai trouvé ton point faible, Môsieur le démon-je me la pète avec mes cornes et tout le bazar !

 

Merlin, exultant, s’adresse à Elias – Il est allergique au vomi, ce con !

 

Baissant les yeux, il se rend compte qu’Arthur a planté une épée jusqu’à la garde dans le bas-ventre du démon. Ses entrailles se déversent sur le sol. Ecoeuré, Merlin vomit sur la tête du démon qui disparaît dans un nuage de poussière noire.

 

Merlin retrouve alors sa taille normale. Arthur le rejoint.

 

Arthur – Vous avez découvert que vous aviez le vertige ?

 

Merlin – Non, c’est les démons. Je les supporte pas.

 

Arthur – Pour un fils de démon, c’est bien dommage.

 

Merlin – Seulement du côté de mon père, je tiens à rappeler.

 

Arthur – J’espère que vous supportez mieux les pucelles, alors ! En tout cas ce serait sympa d’utiliser ce genre de sort pendant les batailles. Ca pourrait éventuellement nous donner l’avantage.

 

Merlin – Je croyais que c’était ma potion de lycanthropie. Elles ont la même couleur !

 

Ils rejoignent Elias qui a réussi à emprisonner Grifford dans une cage magique.

 

Elias bombant le torse – Ca fait du bien un bon combat de magie de temps en temps. Je vois que j’ai pas trop perdu la main. En tout cas, celui-là a compris à qui il avait affaire.

 

Profitant de l’occupation de chacun, le démon réapparaît derrière Arthur. Il est sur le point de le transpercer de ses griffes au moment où Perceval sort de la taverne. Celui-ci écarquille les yeux en voyant la scène.

 

Perceval – Karadoc, donnez-moi votre force !

 

Il empoigne à deux mains un chapelet de saucisses et fermant les yeux, le lance de toutes ses forces devant lui. Le chapelet tournoie sur plusieurs mètres avant de trouver le cœur du démon. Dans un terrible rugissement, il bascule brutalement en avant, et les saucisses prennent la forme d’Excalibur. La créature se désintègre et Arthur, hébété, reprend son épée plantée dans le sol. Perceval accourt jusqu’à lui.

 

Perceval – Vous avez vu ? Ce fumier d’enchanteur avait camouflé nos armes en chapelets de saucisses pour pas qu’on les trouve. Heureusement que j’avais faim, sinon…J’ai quand même failli me péter les gencives sur votre épée.

 

Arthur admiratif – Là, je crois que je vous en dois une !

 

Elias – Bon, on se fera des câlins un peu plus tard, si ça vous dérange pas. Qu’est-ce qu’on fait de celui-là ? J’ai deux-trois idées bien tordues, mais je voudrais pas vous influencer.

 

Arthur s’avance vers Grifford. Le sorcier s’est assis en tailleur dans sa geôle et semble totalement détendu.

 

Arthur – Il est peut-être muet et aveugle, mais il est pas sourd. Alors il va bien écouter.

 

Arthur s’adressant à Grifford – Tu vas dire à celle qui t’emploie qu’elle devra faire un peu mieux que ça pour se débarrasser de moi. Je suis pas né de la dernière pluie…

 

Il se tourne fièrement vers ses trois suivants.

 

Arthur – …Et je suis plutôt bien entouré.

 

Elias – Quoi ! Ca veut dire que vous le relâchez ?

 

Merlin – Faites pas ça ! C’est un démoniste, vous avez bien vu !

 

Arthur – Il est pas bête. On va le laisser dans sa cage et il va réfléchir où se trouve son intérêt. Attaquer le Roi de Bretagne c’est pas la meilleure des idées. Je crois que ça il l’a déjà compris.

 

Perceval – On peut pas l’emmener avec nous ? Parce que, c’est bête, mais mon pouvoir, je commençais à m’y habituer.

 

Arthur – Ouais, navré pour vous. Et dommage pour moi. Car c’est pas encore maintenant que je vais pouvoir croire aux miracles.

 

La Salle à manger de Kaamelott. Arthur et Perceval sont seuls à table. Perceval s’empiffre tandis qu’Arthur, pensif, grignote un saucisson.

 

Arthur – Finalement, je préfère quand vous rencontrez des vieux. C’est chiant, mais c’est quand même moins risqué.

 

 

 

 

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lundi, 25 avril 2011

Diaporama Féminité

 

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jeudi, 14 avril 2011

Little Miss Sunshine : nos rêves et ceux des autres !

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Comédie familiale, comédie dramatique, road movie, Little Miss Sunshine c'est un peu tout ça et beaucoup plus. On passe sans cesse du rire aux larmes sans s'y attendre tant on s'attache très vite aux personnages, à leurs rêves brisés, à leurs espoirs, à leurs forces et à leurs faiblesses.

Ce petit bus jaune derrière lequel ils courent sans cesse finalement est une belle métaphore de la vie. Même quand elle a du mal à redémarrer, même lorsqu'on a de la peine à la rattraper, il suffit parfois que quelqu'un nous tende la main ou simplement qu'on tende la nôtre à quelqu'un pour pouvoir remonter à bord et repartir de plus belle vers de nouveaux horizons.

L'acteur Patrick Swayze l'a très bien dit dans son autobiographie "Time of my Life" :

"Quand un rêve disparaît, il faut en chercher un nouveau".

Un slogan parfait pour Little Miss Sunchine.

 

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dimanche, 10 avril 2011

L'Agence [Cinéma/Critiques]

Les artistes morts font recette, et ce n'est pas Phillip K. Dick qui me contredira ! Depuis quelques années cet auteur de SF très prolifique (mais aussi très torturé) a été régulièrement adapté au cinéma et souvent par de grands noms du 7ème art (Verhoeven, Woo, Spielberg !)

Son sujet de prédilection : la réalité n'est pas celle qu'on croit ! Univers imbriqués, dimensions parallèles, manipulation de l'esprit, que de possibilités s'offrent aux scénaristes les plus imaginatifs d'Hollywood.

C'est ainsi que voit le jour L'Agence, adapté d'une simple nouvelle (comme ce fut le cas pour Total Recall). Ici c'est la maîtrise de notre destin qui est au coeur de l'intrigue avec en parallèle une grande love-story puisqu'on le sait bien la vie et l'amour vont de paire !

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Ils viennent tout juste de se rencontrer et c'est comme s'ils s'étaient toujours connus !

Si l'aspect fantastique n'est pas toujours convaincant - les méchants lorgnent trop du côté des anges de La Cité des Anges et des agents de Matrix et leurs pouvoirs ne sont pas assez exploités - il n'en est pas de même de l'aspect métaphysique qui, lui, passionne du début à la fin grâce notamment à un couple séduisant à souhait auquel on s'attache très rapidement. Le film pose de réelles questions et nous invite à nous interroger sur notre propre existence, nos choix et par extension notre avenir. La place du hasard ? Celle du libre-arbitre ? Obéissons-nous malgré nous à des forces mystérieuses qui nous manipulent à notre insu ? Ou bien notre vie est-elle uniquement la somme de nos victoires et de nos échecs ? Devons-nous perpétuellement penser aux conséquences de nos actes ou les ignorer puisqu'ils ne sont pas réellement de notre fait ?

Autant dire que le sujet a de quoi titiller n'importe quel spectateur.

Et puis qui n'a pas rêvé d'une rencontre amoureuse aussi magique et d'un baiser aussi spontané que celui qu'échange le couple au début du film ?

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Difficile de résister au charme d'Emily Blunt !

Avec Matt Damon (Green Zone), Emily Blunt (Edge of Tomorrow), Terence Stamp (Wanted, Ma Femme est une Actrice) et Anthony Mackie (Gangster Squad, Captain America : The Winter Soldier)

 

 

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samedi, 09 avril 2011

Sucker Punch [Cinéma/Critiques]

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Et si avec Sucker Punch, Snyder nous avait fait son Inception ?

Ne tournons pas autour du pot : oui, Sucker Punch est un film fait pour les geeks, les amateurs de jeux vidéo, de jeux de rôle, de mangas, d'effets spéciaux et autres mouvements de caméra défiant l'imagination.

Mais en partie seulement et c'est très important de le préciser. Car cet aspect blockbuster hollywoodien n'est que la partie émergée de l'iceberg. Derrière les images tape à l'oeil, sexy de ces cinq héroïnes iconiques qu'on croirait tout droit sorties d'une BD, le film recèle une histoire dramatique insoupçonnée, une vraie sensibilité et une réelle profondeur psychologique.

Bien sûr qu'on peut reprocher au cinéaste un trop grand déséquilibre entre les scènes dramatiques et les joutes oniriques fantasmées où les images de synthèse et les ralentis surabondent. Mais au fond, Snyder (Watchmen) n'a-t-il pas voulu de manière audacieuse et unique réunir deux publics qu'on a toujours voulu opposer : les amateurs de scénario complexe et les fans d'esthétisme léché ?

Rien que pour ça, le film mérite d'être vu. Rien que pour être totalement compris et véritablement apprécié, il mérite aussi d'être revu.

Faites-vous votre propre idée, mais ouvrez bien vos yeux et vos oreilles autant que votre esprit !


SUCKER PUNCH : de l'Introspection à l'Hyperspectacle

(Attention SPOIL !!!)

En réglant leur compte à ces ersatz de nazis, Baby doll ne fait que donner corps à sa culpabilité, à ses doutes, ses peurs et ses démons. Démons qui prennent littéralement forme et qu'elle se fait un plaisir de terrasser, qu'il s'agisse de Samouraïs titanesques, de dragons ou encore d'orques et de robots.
En libérant sa fureur, elle se libère elle-même de sa folie, de l'aliénation qui la guette. Son esprit est devenu l'arène où lutte son instinct de survie et son désespoir.
Dans Sucker Punch, la destruction est l'expression même de la survie d'un esprit dans un monde cruel, impitoyable où l'innocence n'a pas la moindre chance.

En livrant au monde son premier script original, Zack Snyder a fait plus que mixer le film cérébral et le blockbuster décomplexé. Il les a réconciliés, il leur a offert un terrain d'entente. Des niveaux de lecture, des raisons d'être apprécié, Sucker Punch en a évidemment plusieurs. C'est ce qui fait sa richesse, sa qualité, mais c'est aussi ce qui l'a condamné aux yeux de beaucoup. L'équilibre n'est pas toujours réussi, certes, mais l'effort est louable et le résultat efficace.
De la plus simple analyse (film pour geeks) à la plus complexe (la quête de libération d'une âme) bienvenue dans un cinéma qu'on désespérait de (re)découvrir un jour !

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