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dimanche, 09 février 2014

Green Zone [Cinéma/Critiques]

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Un soldat avec un coeur et une conscience peut constituer une véritable bombe à retardement dans un système où les intérêts du pouvoir sont la seule priorité. Encore faut-il qu'il parvienne à se faire entendre...

 La vérité a besoin d'un soldat

Le commandant Roy Miller (Matt Damon, L'Agence) et son équipe sont chargés de démanteler les sites d'armes de destruction massive en Irak. Mais à chaque fois, les emplacements désignés s'avèrent dénués d'intérêt. Miller commence alors à remettre sérieusement en question la fiabilité des sources et l'intégrité des médias et des officiels américains.

Filmant caméra à l'épaule comme un documentaire coup de poing, Paul Greengrass (Vol 93) retrouve le style percutant rôdé sur les Jason Bourne (avec Damon). Si ce choix de mise en scène donne un peu la nausée au début, on l'oublie très vite tant l'intrigue habilement ficelée nous emporte au coeur des coulisses d'un conflit où les règles et les ordres apparaissent plus que jamais contradictoires et discutables et où alliés et ennemis ne sont pas forcément dans le camp que l'on croit.

Green Zone n'est clairement pas un film d'action au sens stricte du terme. Si le rythme et l'intensité sont bel et bien présents, les fusillades et poursuites sont rares et expéditives. C'est avant tout un thriller résolument moderne qui prend pour cadre une guerre emblématique, ses origines et ses retombées. Un film politique, engagé, très loin des schémas manichéens en vigueur, qui démontre intelligemment que les véritables armes de destruction massive sont la manipulation et le mensonge lorsqu'ils sont employés et encouragés à tous les échelons de la société.

 

 

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