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mardi, 10 mai 2011

Dans la Tête de Perceval le Gallois [Fanfics Kaamelott]

 

Arthur et Perceval sont seuls à une table.

 

 

Arthur – Bon si je vous ai convoqué, c’est que j’ai une mission délicate à vous confier.

 

Perceval – Ah, bon ? Y a personne d’autre au château, c’est ça ?

 

Arthur – Euh…Bah…si, mais disons que c’est une mission faite pour vous.

 

Perceval – Faut causer avec un vieux ?

 

Arthur – Non. Faut traverser un portail dimensionnel pour savoir ce qu’il y a de l’autre côté.

 

Perceval – Les portails dimensionnels, c’est pas les machins ronds où quand on rentre dedans on sait pas où on va et on sait pas non plus si on va revenir ?

 

Arthur – Précisément. Je vois que vous maîtrisez bien le sujet.

 

Perceval – Bah, ça fait plusieurs fois que je fais ça. Ca commence à rentrer.

 

Arthur – Justement, pendant que c’est encore chaud, je vous propose d’y retourner.

 

Le visage de Perceval s’assombrit.

 

Perceval – Mais à force, c’est pas un peu risqué ces machins-là ?

 

Arthur – Je vous accorde qu’il y a toujours une part d’inconnu, mais jusqu’à maintenant, ça vous a plutôt bien réussi, non ?

 

Perceval – C’est pas faux.

 

Arthur – Alors si c’est pas faux, en selle ! J’ai un planning chargé et ça me fera toujours ça de moins à me coltiner.

 

 

Arthur, Perceval et le Père Blaise se tiennent devant le portail situé en bordure du château.

 

Perceval – C’en est un nouveau ? Je l’ai jamais vu ici, celui-là !

 

Arthur – Evidemment que c’est un nouveau. Sinon, je vois pas trop l’intérêt de s’y risquer.

 

Perceval – Ca pousse comme des champignons, ces machins !

 

Arthur – C’est vrai qu’on en voit de plus en plus. C’est d’ailleurs pas fait pour me rassurer. A ce propos, le Père Blaise a tenu à venir pour vous briefer personnellement.

 

Père Blaise avec un grand sourire– Oui, je me permets d’intervenir parce que la prolifération de ces portails n’inquiète pas que le Roi, surtout dans la mesure où certains d’entre eux peuvent éventuellement servir d’accès à notre monde à des démons et autres joyeusetés impies.

 

Il secoue une liasse de manuscrits.

 

- A ce titre et par mesure préventive, j’ai décidé de les répertorier et de les classer dans mes registres afin qu’on puisse dresser une espèce de carte de leur emplacement et de leur nature exacte. Donc cette fois, ne vous contentez pas de jeter un simple coup d’œil. Dans la mesure du possible, faites un travail d’exploration et de reconnaissance approfondie afin de nous ramener un maximum d’informations. Bien entendu, si la menace se révèle trop grande, ne vous éternisez pas. Mais bon, je pense que cette recommandation est superflue. Connaissant votre bravoure légendaire, vous serez revenu bien assez tôt, je me fais pas trop de souci.

 

Perceval – D’accord, moi je veux bien rendre service, mais ce genre de mission, c’est pas plus simple à plusieurs ?

 

Arthur – D’un point de vue pratique, disons que si jamais vous revenez pas, au moins je ne déplore la perte que d’un seul chevalier. Vous voyez le tableau.

 

Perceval – Oui, en gros vous vous dites qu’il vaut mieux que ce soit moi qui revienne pas.

 

Arthur d’un ton doucereux – C’est pas un châtiment, Perceval. C’est un honneur que je vous fais. J’ai confiance en vous et c’est pour ça que je vous envoie tout seul. Vous avez besoin de personne. Les portails et vous, ça fait un, c’est mathématique !

 

Perceval – Evidemment, si vous utilisez des mots compliqués !

 

Arthur poussant doucement Perceval vers le portail – Allez Perceval, courage !

 

Père Blaise faisant de même – Oui, on est de tout cœur avec vous. Et surtout n’oubliez pas d’étudier le terrain. Il faut absolument qu’on sache à quoi on a affaire. C’est primordial.

 

Perceval passant le portail  C’est pas faux !

 

Père Blaise – Dites, quand vous avez parlé d’honneur, vous trouvez pas que vous y avez été un peu fort ?

 

Arthur se convainquant lui-même – Pas du tout ! C’est une quête avec beaucoup de prestige. Et puis ça fera bien dans vos registres. Surtout à la rubrique Perceval.

 

Père Blaise – Ca c’est sûr. Ca nous changera sûrement des vieux et des villages déserts.

 

 

Perceval ressort du portail. Il se retrouve dans ce qui semble être la cour du château.

 

Perceval – Qu’est-ce que c’est encore que ces conneries ! Je suis retourné au château !

 

Hurlant en direction du portail :

 

- Eh ! Je crois que c’est encore un raccourci pour Kaamelott !

 

Perceval regardant autour de lui – Etudier le terrain, je veux bien, moi, mais ils le connaissent déjà. Remarque, ça va être facile du coup. Limite, je fais un tour rapide et puis je reviens.

 

Il quitte les alentours du portail et tombe nez à nez avec deux répliques de lui-même. La première vêtue comme le Père Blaise, la seconde portant la tenue d’Arthur.

Perceval fait un bond en arrière.

 

Perceval – Merde, mais où je suis tombé ?

 

Les deux répliques le dévisagent en souriant avec espièglerie.

 

Perceval/Arthur – C’est pas faux, c’est pas faux, c’est pas faux.

 

Perceval/Père Blaise – C’est pas faux !

 

Perceval – Quoi, c’est pas faux ?

 

Les deux répliques répondent à nouveau avec des « C’est pas faux » en variant le ton, puis elles poursuivent leur chemin.

 

Perceval totalement paniqué– J’ai pourtant pas bu, je comprends rien. Je dois être en train de rêver. Ouais, c’est ça. Ou alors ils me font une blague. Non, c’est un test. Un test de Chevalier. Non, je sais. C’est un coup de Merlin, ça ! A tous les coups, il a pas digéré quand j’ai marché sur son corbeau pourri ! Maintenant, il me fait payer avec des sorts à la con. Je vais régler ça tout de suite, ça va pas traîner !

 

Il se dirige d’un pas déterminé vers le laboratoire de Merlin. En chemin, il croise des gardes et des serviteurs qui ont sa tête et qui communiquent eux aussi à base uniquement de « C’est pas faux ».

 

Perceval réfléchissant – Ce serait pas mon anniversaire ?

 

Arrivé au laboratoire, il frappe à la porte, tout prêt à en venir aux mains.

 

La voix de Merlin – C’est pas faux !

 

Perceval entre et découvre Merlin avec sa tête ou plutôt il se découvre habillé en Merlin en train de préparer une potion.

 

Perceval – La vache ! C’est pas un rêve, c’est un cauchemar !

 

Perceval/Merlin – C’est pas faux !

 

Perceval s’enfuit, au comble de la peur. Dans sa course éperdue, il bouscule une dame. Il se relève et en même temps s’aperçoit qu’il a renversé une réplique de lui-même habillée comme Guenièvre.

 

Perceval – Ah, non, là c’est carrément flippant !

 

Perceval/Guenièvre de la voix haut perchée de la ReineC’est pas faux !

 

Perceval retourne dans la cour. Il constate avec soulagement que le portail est toujours là. A côté se trouve une autre de ses répliques, déguisée cette fois en Karadoc croquant un saucisson.

 

Perceval/Karadoc hilare – C’est pas faux, c’est pas faux.

 

Perceval fonçant à travers le portail et hurlant – C’est pas drôle !

 

 

Arthur, le Père blaise et Perceval assis à une table.

 

Père Blaise – Alors, votre rapport ?

 

Arthur jetant un regard appuyé au Père blaise et s’adressant à Perceval avec sollicitude :

– Bon déjà, on est content que vous soyez revenu, hein, et sain et sauf de surcroît.

 

Père Blaise la plume levée impatient de rédiger – Alors portail démonique ou pas ?

 

Perceval mal à l’aise.

 

Perceval – Démonique je dirais pas, quoi que j’ai vraiment flippé ma race.

 

Arthur – C’est vrai que vous êtes pas resté longtemps.

 

Perceval – J’ai pas eu besoin.

 

Arthur – C’était menaçant, alors ?

 

Perceval – Non je dirais pas ça non plus. C’était flippant.

 

Père Blaise – Bon, alors, tournez pas autour du pot. Qu’est-ce que vous avez vu au juste ?

 

Perceval – Bah, c’était Kaamelott, mais y avait que moi.

 

Arthur – Vous voulez dire que vous étiez tout seul dans le château ?

 

Perceval – Non, y avait que moi.

 

Arthur – Sans le château ?

 

Perceval – Si, mais avec que moi !

 

Arthur – C’est moi ou c’est pas clair ?

 

Père Blaise – En même temps, je m’attendais pas à ce que ça le soit.

 

Arthur – Bon, faites un effort ! Vous voyez bien qu’on bitte rien !

 

Père Blaise Ca, c’est pas faux.

 

Perceval devenant tout rouge – Ah, non, ca va pas recommencer ! Va falloir arrêter de se foutre de ma tronche !

 

Arthur et le Père Blaise se dévisagent, interloqués.

 

Père Blaise – Je crois que cette fois ça l’a vraiment perturbé !

 

Arthur se ressaisissant– Bon, on va faire simple. Vous étiez seul ?

 

Perceval – Bah non.

 

Arthur et le Père Blaise se dévisagent en soupirant de soulagement.

 

Perceval – Mais y avait que moi !

 

Arthur et le Père Blaise se crispent de plus belle.

 

Arthur – Vous avez vu des gens ?

 

Perceval opine du chef.

 

Arthur articulant lentement – Bon ! Si ces gens passaient le portail et venaient ici, est-ce qu’ils constitueraient une menace pour nous ?

 

Perceval hésite.

 

Père Blaise avec brusquerie– Est-ce que ça nous plairait de les voir ?

 

Perceval secoue la tête avec véhémence.

 

Père Blaise écrivant avec satisfaction – Bon, bah, démonique, alors !

 

 

Perceval et Kardoc sont assis à leur table habituelle de la taverne.

 

Karadoc s’empiffrant – Alors cette quête avec la porte magique ? Vous mangez rien ! Ca s’est mal passé ?

 

Perceval – M’en parlez pas. J’essaie d’oublier.

 

Karadoc – Bah, dites m’en un peu plus. Ca m’intéresse.

 

Perceval – Non, je peux pas. C’est trop dur.

 

Karadoc – Vous avez chié dans votre froc, c’est ça ?

 

Perceval – Vous me connaissez. Il m’en faut pas beaucoup !

 

Karadoc donnant une tape amicale sur son épaule– Ouais, c’est pas faux !

 

Il se raidit en voyant l’expression courroucée de Perceval.

 

Perceval – Votre botte secrète, vous savez quoi ? Vous pouvez vous la mettre où je pense !

 

 

 

 

 

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