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Rechercher : le goût du sang

Les Films français qui m'ont fait aimer le Cinéma français [Cinéma]

N'ayant pas, à ce jour, complété mon article sur Mon Bilan du Cinéma qui réserve un chapitre au cinéma français je me devais de lui rendre hommage d'une autre manière. Cette petite sélection toute personnelle comblera en partie cette lacune. Pendant longtemps nourri seulement - comme tant d'autres de ma génération - aux blockbusters américains gavés de fantastique, de cascades et d'effets spéciaux je regardais de très loin et avec un certain mépris les échos que je pouvais avoir du cinéma français qui se résumait pour moi à des conversations désespérément réalistes et ennuyeuses entre des personnages qui ne l'étaient pas moins.

Et puis on grandit, on mûrit, la vie nous enrichit. Notre perception et notre sensibilité s'en trouvent décuplées et on ne voit plus les choses de la même façon.

Je suis encore très loin d'avoir rattrapé mon retard culturel sur le cinéma français, mais au moins je suis en mesure de l'apprécier d'une manière relativement large de surcroît comme vous le verrez. En cela, c'est déjà très appréciable.

Anthony Zimmer

Un film qui ne paye vraiment pas de mine à la base et qui sous nos yeux se métamorphose en un thriller redoutable d'efficacité. En nous plongeant dans l'intimité de ce duo inattendu, le réalisateur parvient à nous rendre l'anti-héros que campe superbement Yvan Attal terriblement proche et attachant. Quant à Sophie Marceau (Une Rencontre) elle est délectable en femme fatale, mystérieuse et un brin manipulatrice. On est totalement impliqué dans les péripéties avant d'être renversé par le coup de théâtre final. Une maîtrise que son très dispensable remake (The Tourist avec Angelina Jolie et Johnny Depp) valorise encore plus.


Cuisine et dépendances

S'il y a bien un film qui est à l'opposé d'un blockbuster américain, c'est bien celui-ci, typiquement le genre de films que je détestais à une époque. Et ce sont les ingrédients mêmes que je méprisais qui m'ont fait aimer ce film. Un cadre banal au possible, un huit-clos, une mise en scène minimaliste, des personnages qui règlent leurs comptent entre eux et avec eux-mêmes et surtout cette formidable idée de laisser le spectateur en coulisses en ne faisant que suggérer tout ce qui dynamise pourtant la narration et la psychologie. Audacieux et terriblement efficace. Et puis cela été aussi et surtout l'occasion de découvrir le tandem Jaoui/Bacri qui nous a offert l'excellent Le Goût des Autres.

Didier

La transition est facile puisqu'on retrouve l'éternel bougon Bacri en manager de football affublé du jour au lendemain d'un Chabat résolument très cabot ! Un concept de départ risqué (Bacri a longtemps hésité) mais qui grâce à de bonnes idées et une réalisation inspirée se transforme en une comédie sur-mesure pour deux ténors du rire totalement complémentaires qu'on aurait pourtant jamais pensé associer. Baptême du feu pour Chabat/réalisateur qui s'affranchissait (enfin) de l'humour pipi/caca des Nuls et qui nous offrira quelques années plus tard l'énorme Astérix et Cléopâtre.


Dobermann

C'est peut-être LE film qui m'a réconcilié avec le cinéma français. Dobermann est ce que je considère comme un pont culturel entre cinéma français et américain d'où cet engouement immédiat que j'ai eu pour lui. Un film hybride qui mélange constamment les genres. Il adopte une esthétique travaillée, percutante et une nervosité que je n'espérais même pas voir un jour chez un réalisateur français. Un véritable choc. Certaines séquences sont d'un goût discutable, certes, mais celle du repas familial, notamment, a été une vraie claque, malgré ou grâce au malaise qu'elle installe. Elle me semblait tellement réaliste qu'elle m'a démontré que même dans un cadre résolument surréaliste, on pouvait faire naître du drame et de l'émotion et que c'était finalement comme ça qu'on pouvait transcender deux genres à priori opposé. Bref, un film qui m'a fait l'effet d'une bombe, une révélation à tous points de vue ! Depuis Jan Kounen a réalisé, entre autres, 99F qui lui aussi s'est glissé dans mes coups de coeur. Pas de hasard !

Hommes, femmes : mode d'emploi

S'il y a bien un réalisateur qui est synonyme de cinéma français c'est bien Claude Lelouch. Autant dire que j'avais peu d'espoir d'accrocher à l'une de ses oeuvres. Et pourtant, le miracle est arrivé avec Hommes, Femmes, Mode d'emploi. Le destin de plusieurs personnages se télescope, s'influençant de manière subtile en nourrissant un propos large qui va bien au-delà de la thématique suggérée par le titre. On a ainsi droit à des répliques cultes comme la définition du cinéma français et américain par Luchini ou le fameux "Le Pire n'est jamais décevant" de Tapis. Une belle rencontre cinématographique qui a laissé durablement son empreinte en moi.

Jean-Philippe

Voilà un parfait exemple de film-concept réservé ordinairement au cinoche américain et qui fonctionne totalement à la sauce française quand l'écriture et la réalisation sont au diapason. Le scénariste révèle s'être inspiré des théories de Philip K. Dick pour créer cette histoire de réalité parallèle où notre Johnny national n'est qu'un anonyme patron de bowling, ce qui en soi est déjà très intrigant. Il est important de préciser qu'il n'est nul besoin d'être fan du chanteur pour apprécier le film, on comprend vite qu'il aurait pu fonctionner avec n'importe quelle célébrité. On se délecte de voir un Luchini fanatique défendre becs et ongles l'image de son idole et tenter de la remettre sur son piédestal. Les clins d'oeil à la star et à d'autres films sont légion et particulièrement bien intégrés, Johnny en profite pour se moquer de son statut d'icône et le film parvient à exploiter son concept jusqu'au bout d'une manière vraiment originale, conférant à l'oeuvre un caractère unique, surtout dans le paysage français. Mon seul gros regret : l'absence de Que je T'aime ou Requiem pour un Fou qui aurait tellement mieux convenu lors de la scène cruciale du film et que tout de surcroît nous préparait à entendre.

La crise

A l'heure ou je m'engage de plus en plus en tant que citoyen responsable, ce film trouve un écho particulier. Je l'ai découvert à une époque ou j'étais encore très centré sur moi-même. Et pourtant, j'ai été sensible à ces nombreux messages et sa manière de les véhiculer. Sans doute parce que le parcours initiatique qui est imposé au personnage joué à merveille par Vincent Lindon est celui qui nous attend tous tôt ou tard. A condition d'en être suffisamment conscient et de vouloir l'exploiter à son avantage. Une oeuvre indispensable à plus d'un titre qui en plus de son fond sérieux et pédagogique réserve de grands moments de comédie (le violon qui casse). Deux aspects complémentaires du cinéma de Coline Serreau que la réalisatrice se fera un plaisir de pousser encore plus loin avec La Belle Verte et Solutions Locales pour un Désordre Global. On peut heureusement rire et sensibiliser en même temps.

Le Pacte des loups

Avec Crying Freeman, Christophe Gans (ex-critique de ciné) nous avait déjà démontré sa capacité à régurgiter sa culture du cinéma américain et du cinéma de genre. Avec Le Pacte des Loups, il donne un coup de fouet salvateur au cinéma français en mélangeant audacieusement les genres (historique, action, fantastique, drame, comédie) livrant un film d'aventures épique, esthétique et d'une grande générosité. Cerise sur le gâteau : son commentaire audio sur le dvd est l'un des plus remarquables qui soient : didactique, critique sur son propre travail et bourré d'anecdotes de tournage, il est la parfaite extension de l'esprit d'un cinéaste un peu maudit (Vingt-mille lieues sous les mers et Bob Morane à la trappe) qui a, gageons-le, encore beaucoup à nous montrer.

Le premier jour du reste de ta vie

Le film familial est un type de film que j'ai boycotté très longtemps même quand je m'estimais assez ouvert au cinéma français dans sa diversité. Pour des raisons sans nul doute très personnelles. Et puis j'ai découvert par une amie (merci Law) ce film de Rémi Bezançon qui m'a séduit de bout en bout grâce à ses personnages très attachants et sa mise en scène travaillée. On retrouve facilement un reflet de nos propres expériences ce qui n'est pas étranger à sa réussite. L'accroche de l'affiche le dit d'ailleurs clairement. Un film drôle et sensible qui ausculte notre passé et interroge notre présent pour mieux nous confronter à notre avenir.

Les Démons de Jésus

Un film définitivement culte pour moi et mes proches (dédicace à ma Lado et mon véver). Persos déjantés, décalés, répliques qui fusent comme des mollards, mollards qui eux-même fusent avec un bruit de pistolet silencieux. Le travail sur les dialogues et les personnages rappelle qu'un film et un bon c'est ça avant tout et que tous les artifices autour sont au final secondaires. Ca commence comme une pure comédie et ça passe d'un seul coup au drame sans qu'on s'y attende. Ajoutez des guest à gogo,  qui se font plaisir - parfois dans des contre-emplois (n'est-ce pas José Garcia ?) et un contexte politique sensible et vous obtenez un cocktail inoubliable qu'on savoure toujours comme si c'était la première fois. A consommer sans modération !

Ma femme est une actrice

On retrouve Yvan Attal pour son premier film en tant que réalisateur aux côté de sa moitié Charlotte Gainsbourg. L'acteur incarne un journaliste sportif de plus en plus jaloux du métier de sa femme et de tout ce qu'il implique de tentations, d'ambigüités, de non-dits et d'extravagances. Car passé l'avantage d'avoir facilement une table au meilleur des restos, la vie d'un tel couple est loin d'un conte de fée. Yvan est hilarant, Charlotte lui tient la dragée haute et les situations burlesques et ubuesques s'enchaînent à un rythme effréné. On en redemande. Yvan tentera de réitérer cet exploit avec Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants sans y parvenir, de son propre aveu.

Narco

Un autre film-concept qui voit Guillaume Canet victime de sa narcolepsie révéler petit à petit le talent de créateur qui sommeille en lui depuis longtemps par l'intermédiaire de ses rêves. Ou comment la faiblesse d'un homme devient sa plus grande force. De ce postulat de départ, on pouvait entrevoir une histoire fantastique géniale avec un handicapé de la vie se transformant dans ses rêves en super-héros, en justicier.  Ce qui est d'ailleurs le cas dans une première partie. Hélas ce choix narratif est abandonné en cours de route au profit de la réalité pure des personnages, de leurs rapports et de leurs motivations. Passé cette amère constatation (dont j'avoue ne m'être jamais totalement remis) on prend le film tel qu'il est et on y est fortement aidé par le trio Zabou/Canet/Pooelvorde/ au sommet de son art. Avec en prime une B.O. aux petits oignons et un caméo aussi inattendu que réussi.

Ne le dis à personne

On retrouve Guillaume Canet, cette fois, derrière la caméra. En portant à l'écran le roman de Harlan Coben, Guillaume nous assène un véritable uppercut. Dopé par un François Cluzet totalement investi, tour à tour impétueux et vulnérable, le film démontre superbement que le cinéma français n'a rien à envier au cinéma américain pour happer le spectateur du début à la fin. Spectaculaire sans tomber dans l'esbroufe facile, ce thriller viscéral a eu un succès retentissant amplement mérité qui a permis au réalisateur d'adapter récemment aux USA Les Liens du Sang dont il partageait l'affiche justement avec Cluzet. La boucle est bouclée. Entre temps il nous a offert le remarquable Les Petits Mouchoirs

Un film d'une grande sensibilité et d'une subtilité remarquable. Une histoire d'amour impossible, jamais démontrée, jamais déclarée, tout est dans les silences, les non-dits, les gestes et paroles fuyants, les coups de colère et les accalmies. Il souffre de savoir qu'il ne peut pas l'avoir, elle ne parvient pas à s'autoriser une relation avec un homme alors qu'elle se sait disponible. La scène où Michel Serrault observe Emmanuelle Béart dormir jusqu'à ce qu'elle s'aperçoive de sa présence est sans nul doute l'une des belles scènes d'amour qu'on ait jamais vues. La marque d'un grand film.

Secret Défense

Un film qui a su brillamment démontrer que le thriller sur fond de terrorisme n'était pas seulement l'apanage des américains. Servi par des comédiens intenses et une réalisation appliquée, Secret Défense nous invite dans les coulisses où se joue rien moins que la sécurité de notre pays. On suit en parallèle deux jeunes adultes (Excellents Vahina Giocante vue dans

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mercredi, 20 novembre 2013 | Lien permanent

La Plume de la Création [Dessins/Poésies]

La Plume de la Création.jpg

Phénix de l'Inspiration,

brûlant de la flamme créatrice

se vidant de son sang,

mais toujours renaissant

l'encre sur le papier

accouche d'une idée

et de la plume naît l'oeuf

source d'espoir d'un rêve neuf

La Plume de la Création N&B.jpg

 

 

Ce blog c'est pas juste un passe-temps
j'y bosse dur tous les jours
Je ne te demande pas d'argent
mais juste en retour
un petit commentaire
Ce sera mon salaire
C'est plus précieux que ça en a l'air

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mardi, 28 octobre 2014 | Lien permanent

MatriX-Men [Fanfic Crossover]

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Jenna courait à perdre haleine, désespérée, terrifiée. En réalité, tout cela n’était qu’en partie vrai étant donné que sa respiration et tout ce qui était lié à son corps n’étaient qu’une projection virtuelle. Comme tout ce qui l’entourait d’ailleurs. Son sentiment de mort imminente, en revanche, était tout sauf illusoire.
« Si on meurt dans la matrice, on meurt aussi pour de vrai » se répétait-elle malgré elle.
Un moyen comme un autre de développer l’instinct de survie surtout lorsqu’on a deux agents hargneux aux trousses. « J’suis qu’une ado ! J’ai même pas 18 ans ! » Une balle siffla et ricocha contre le mur. Prendre cette ruelle n’était peut-être pas une bonne idée. Sauf si elle était complètement déserte. Elle pria pour que ce fut le cas. Elle ne connaissait que trop bien le pouvoir des agents de phagocyter n’importe quelle pilule bleue. C’est comme cela qu’on appelait affectueusement tous ceux qui n’avaient pas atteint le stade d’éveillé. Ce qu’elle était récemment devenue par l’entremise d’un certain Neo. Depuis les choses s’étaient gâtées pour elle. Heureusement il y avait des compensations.
Un clochard jusqu’alors recroquevillé derrière une poubelle se redressa brusquement porteur d’un smoking et d’un brushing impeccables. L’agent contempla la bouteille dans sa main d’un air perplexe avant de la lancer brusquement sur sa cible. Il fit feu juste après. Jenna sentit le danger poindre à vitesse grand V. Pour autant elle se sentit capable de l’affronter. Elle sauta et colla un talon contre chaque paroi dans un admirable grand écart facial. Le projectile improvisé destiné à l’étourdir fila entre ses jambes avant de frôler la tête de son deuxième poursuivant qui l’esquiva d’une simple torsion du cou avant de faire feu lui aussi. Le temps fut alors comme ralenti. Jenna effectua un salto inversé avant de plonger et de bouler au sol, esquivant ainsi les balles. Sans temps mort, elle fonça tête baissée vers un affrontement inévitable avec le pire ennemi de la résistance humaine.
Non, elle était plus qu’une ado. Surtout depuis sa rencontre fatidique avec Neo et son entraînement accéléré. Neo, le maître d’œuvre de la Révolte contre les Machines et leurs émissaires dans la Matrice. Les redoutables et mortels Agents.
Une main sur son oreillette, l’ex-clochard écouta de brèves instructions de l’Agent Smith, le super Agent, leur leader et accessoirement la Némesis de Neo. Elle ne vit pas son adversaire arriver sur elle. Il franchit la distance qui les séparait d’un seul bond la projetant à l’autre bout de la ruelle. Une aubaine pour l’autre agent qui la renvoya d’un coup de pied comme une balle humaine. Jenna percuta violemment le sol.
Dans l’hovercraft « L’Icare », clouée sur un siège, son crâne encore rasé vissé à la Matrice, la vraie Jenna, yeux clos, cracha une giclée de sang, alertant les membres de l’équipage alentours sur sa délicate situation.
Jenna se redressa, le regard embrumé par la violence du choc. « Ce n’est pas réel ! C’est comme un rêve lucide ! Je peux tout contrôler. Je peux tout c… » Une pluie de coups de poing s’abattit sur elle. Elle rebondit contre un mur avant de s’écrouler comme une marionnette privée de fils. « Merci Neo, je te revaudrai ça dans une autre vie ! » Une voix grave jaillie de nulle part fit avorter le coup de grâce :
- Dis-donc, le costard, t’as pas honte de t’en prendre à une gamine ?
Le visiteur sauta du toit et atterrit avec un aplomb exemplaire face à l’Agent.
Il avait le cheveu ébouriffé et le regard enfiévré du type qui a bu, mais qui même sans ça est peu enclin à causer. Mais il avait aussi et surtout les rouflaquettes impeccables de même que l’éternel cigare vissé au coin des lèvres. Logan jeta un regard à Jenna avant de sortir ses griffes dans un froissement métallique de mauvais augure.
- T’as assez de couilles pour…
Logan reçut un bombardement de parpaings – ou d’enclumes au choix – dans la figure et le torse. Il chancela et recula sous l’assaut avant de scruter son adversaire. Non, le costard avait juste utilisé ses poings et ses pieds. Il comprit qu’il avait affaire à une pointure.
- D’accord, fit-il en serrant les dents.
La seconde d’après, ses griffes entraient en action. Il eut beau lui faire un rasage de près sur toute la surface, la logique resta sourde à sa performance.
- Merde, c’est un mutant !
- Non, c’est pire !
Jenna avait retrouvé ses esprits. Elle emprisonna l’Agent d’un ciseau. L’occasion idéale pour Logan :
- Evite celle-là !
Il le décapita sauvagement. Mais à sa grande stupeur, le corps entier disparut dans une étrange série d’éclairs avant de réapparaître sous la forme d’un cadavre de clochard…sans tête.
Logan leva un sourcil :
- D’habitude ça fait pas ça !
Il dressa ses griffes à temps pour repousser une série de 9 mm dans un concert d’étincelles.
Il se tourna pour faire face à l’autre Agent venant à leur rencontre, mais Jenna l’entraîna avec elle vers l’autre bout de la ruelle :
- Laisse tomber. Ces mecs repoussent plus vite que mon acné !
- Si c’est pas des mutants, c’est quoi ?
- Ce serait trop long à t’expliquer ! Mais tes griffes, j’avoue, c’est très pratique. J’y aurais jamais pensé. Avec un pouvoir pareil, tu peux pas être une pilule bleue ! Hein ? T’es sorti depuis quand de la Matrice ? T’as rencontré Neo ?
Logan grogna.
- Dis, c’est normal si je pige rien à ton charabia ?
Jenna sourit comme pour couper court à de trop longues explications :
- Je m'appelle Jenna. Et toi ?
- Logan.

Ils finirent par déboucher en pleine rue. Jenna les orienta vers une zone moins peuplée à cette heure.
- Faut éviter les lieux publiques !
- Pourquoi ? T’es une geek ?
Jenna s’amusa de l’ignorance du baroudeur bourru :
- Disons, pour que tu comprennes, qu’ils peuvent se téléporter.
- Ouais bah c’est un truc de mutant.
Jenna sourit avant de prendre le temps de réfléchir. « Peut-être que tous ces fameux mutants étaient des éveillés qui s’ignoraient ! » Un bon point pour la résistance. La jeune fille se félicita de cette nouvelle rencontre. Neo serait fier d’elle !
Encouragée par cette pensée, une idée lui traversa l'esprit :
- On va aller chez Josepha !
- C'est qui ?
- C'est un bar dans un quartier défavorisé.
- T'avais dit pas de lieux publiques.
- C'est pas un lieu publique, c'est un refuge. Et justement, on a besoin de se poser. Je vais appeler une amie.
- T'as pas de portable ?
- J'ai plus confiance dans ces machins depuis un moment.
Après avoir emprunté une enfilade de rues à l'écart de la foule, le tandem parvint à destination.
Enseigne incomplète, vitres sales et murs bardés d'affiches et de tags : la devanture du bar affichait clairement sa nature de refuge pour marginaux. Logan haussa un sourcil de perplexité avant de renifler bruyamment comme un animal.
- Je suis pas difficile, mais là... J'ai peur de perdre un orteil si j'y mets un pied. Et comme les miens repoussent pas. S'ils servent à boire, j'ose pas imaginer le goût de la bière.
- Entre au lieu de jouer les saintes nitouches.
Logan regarda Jenna pousser la porte et entrer. La gamine avait de l'aplomb pour son âge signe qu'elle avait dû en baver. Il ne pouvait qu'apprécier. Il la suivit.
La salle était déserte. Personne pour les accueillir.
Logan passa un index sur une table aussi crasseuse que le sol.
- Y a quelqu'un ?
- Te fatigue pas. Y a jamais personne à cette heure.
Logan jaugea l'épaisseur de la poussière qui recouvrait le mobilier dans son ensemble.
- A cette heure seulement ?
Jenna ne lui répondit pas. Elle avait disparu derrière un rideau.
Logan chercha quelque chose à boire, sans succès. Ce taudis avait l'air plus factice qu'un décor de cinéma. Il haussa les épaules et s'assit sur une chaise...qui ne résista pas à son poids et l'envoya durement sur le postérieur.
- C'est une blague ou quoi ?
Il se releva en grognant.
- Bon, ça suffit les conneries ! J'en ai plein le cul de cet endroit ! Je vais attendre dev...
Un vrombissement de moteur l'interrompit. D'instinct, il sortit les griffes et se coula contre la porte. Une moto venait de se garer à proximité. Une silhouette tout de noir vêtue s'approcha. Elle portait des lunettes boires. Mauvais signe.
- Eh, gamine, on a de la visite !
Encore une fois, Logan n'eut pas de réponse.
Lorsque la porte s'ouvrit il porta un coup puissant qui aurait transpercé un boeuf. Mais ses griffes ne firent que lacérer le vide. Le visiteur avait boulé au sol. Logan enchaîna avec une autre attaque aussi mortelle, mais ses griffes se fichèrent dans le parquet soulevant un nuage de poussière. La seconde d'après il sentit l'extrémité d'un pistolet contre ses testicules.
- Range tes ongles si tu veux encore chanter comme un ténor sous la douche.
Un genou au sol, la femme toisait son adversaire sans la moindre once d'étonnement. A croire qu'elle en avait déjà vu d'autres. Ce qui était bien évidemment le cas.
Jenna choisit ce moment pour réapparaître.
- Trinity ? Tu as fait super vite !
- J'étais pas loin. Qui c'est celui-là ? Encore un clochard dont tu as eu pitié.
- Eh, la Catwoman du pauvre, si tu me traites encore de clodo, je te fais un joli décolleté.
Trintiy l'ignora superbement. Avec ses lunettes, elle avait des allures d'insecte. Logan aurait penché pour une mante religieuse. Elle ne releva pas sa provocation :
- A en croire ses...aptitudes, c'est pas une pilule bleue, mais rappelle-toi que cela ne veut parfois rien dire. Néo et moi, on en sait quelque chose. Ce taré de Cypher a bien failli avoir notre peau.
- T'inquiète, il est clean. Il m'a filé un coup de main tout à l'heure ou plutôt un coup de griffes. Je serais peut-être pas là en train de te parler s'il était pas intervenu.
Logan s'autorisa à sourire.
- Je veux bien accepter tes excuses.
Trinity se redressa tout en continuant à le menacer.
- Il faut qu'on discute, mais pas devant lui.
Profitant d'une seconde d'inattention de sa part, Logan la désarma d'un coup de griffe, la poussa contre le comptoir d'un coup de pied avant de bondir sur le zinc les lames toutes prêtes à l'égorger :
- J'aime pas tes façons, ma belle !
Ce qui mit Jenna dans tous ses états :
- Arrête, tu fais n'importe quoi ! On est tous dans le même camp !
Une fenêtre explosa, vomissant un Agent sur le sol de la salle qui se releva en un éclair, l'arme au poing, l'autre main sur son inséparable oreillette.
- J'ai retrouvé la jeune fille. Non, elle n'est pas seule. Mlle...
- Je t'interdis de prononcer mon vrai nom !
Au comble de l'exaspération, Trinity logea un genou dans l'entrejambe de Logan avant de le repousser d'un coup de pied. Assez violemment pour qu'il passe à travers l'autre fenêtre du bar qui vu son état ne demandait de toutes façon qu'a être remplacée. Trinity se plaça ensuite de façon protectrice devant Jenna tout en faisant vaillamment face à l'Agent :
- Tu ferais mieux d'appeler des renforts. Je suis vraiment pas d'humeur.
L'Agent sourit :
- Ils sont déjà là.
Logan ne prit même pas la peine d'essuyer le sang de ses blessures. Sa cicatrisation naturelle se chargea de préserver son charme naturel. Mais alors qu'il se relevait en grimaçant plus de rage que de douleur, il eut la vision de deux souliers d'homme juste devant lui, parfaitement noirs et lustrés.
- Monsieur Logan. Ravi de vous rencontrer enfin. J'ai beaucoup entendu parler de vous.
L'Agent Smith esquissa un sourire qui fit passer son exemplaire courtoisie pour une condamnation à mort.
Logan lui fit face.
- T'es qui, toi ?
Le bras de l'Agent se détendit à la vitesse d'un serpent. Il saisit Logan à la gorge et le souleva de terre avant de l'envoyer éclater l'extrémité d'un réverbère. Logan se reçut sur le ventre. Il sentit ses côtes cassées se restructurer instantanément. Habitué au phénomène, il n'y prêta guère plus d'attention.
- Ok, t'es super costard.
Smith l'étudia comme un vulgaire insecte.
- Croyez-vous avoir une chance contre moi, Monsieur Logan ?
L'intéressé fit jaillir ses griffes.
- Pas une, six !
Puis il se rua sur son adversaire en hurlant.
A l'intérieur du bar, le combat faisait rage également. En fâcheuse posture malgré sa hargne et son expérience, Trinity hurla :
- Jenna, sur les toits, je te rejoins !
Elle n'avait pas plus tôt dit ça que l'Agent la projetait à travers la porte. Une seconde plus tard, c'est Logan qui empruntait malgré lui ce passage improvisé.
Il cracha une giclée de sang :
- Eh, j'aime pas jouer les balles de flipper !
L'autre Agent l'ignora et commença à se diriger vers les escaliers, par là même où Jenna venait de s'enfuir.
Smith s'empressa d'accueillir la compagne de Neo.
- Ravi de vous revoir. Cela faisait longtemps, Mlle...
D'un simple coup de pied la jeune femme fit basculer le lampadaire qui s'écrasa contre la façade du bar.
Smith reçut un message de l'Agent dans son oreillette et il comprit ce qu'elle s'apprêtait à faire. Alors qu'un combat mortel semblait inévitable, il disparut sans crier gare.
Trinity en profita pour se ruer sur sa moto et démarrer dans la foulée. Elle fit crisser le pneu arrière dans un nuage de fumée avant de s'élancer. La moto roula sur le lampadaire et ce pont improvisé lui permit de bondir au-dessus des toits.
L'Agent avait presque rejoint Jenna lorsqu'il fut écrasé par une moto lancée à pleine vitesse.
Trinity atterrit superbement juste devant la jeune fille.
- Tout va bien ?
- Oui, tu es arrivée à temps. Sympa, le coup de la moto.
Trinity esquissa un sourire.
- Je pense que je m'en resservirais.
Ne se sentant pas encore hors de danger, Trinity entraîna Jenna dans sa course.
- Mais Logan ?
- Oublie-le. C'est peut-être un éveillé, mais il nous ralentirait.
Jenna n'était évidemment pas de cet avis, mais elle ne protesta pas davantage.
Comme elle voyait que cette décision l'avait peinée, Trinity eut une idée pour la distraire :
- Fais-moi voir ce que tu vaux en saut en longueur !
Les deux amies se lancèrent alors dans un concours hors du commun. Bondissant de toit en toit, elles rivalisèrent d'efforts. Trinity était bien sûr plus à son avantage, mais Jenna ne démérita nullement et elle reçut de vives félicitations quant à ses progrès en la matière.

Le soir commençait à tomber. Les deux femmes pouvaient se laisser convaincre d'avoir échappé à leurs poursuivants. Du moins pour un temps. Jenna connaissait les toits de la ville par coeur et elle se faisait un plaisir de montrer à Trinity des chemins et des planques connues d'elle seule. Elle voulait que Trinity soit fière d'elle et Trinity ne la déçut pas.
Un peu plus loin, devant eux, une vieille dame assise sur un banc donnait à manger aux pigeons.
Sa silhouette était familière à Jenna. Son visage s'éclaira aussitôt lorsqu'elle la reconnut.
- C'est Josepha !
- Une amie à toi ?
- Oui.
Jenna allait s'élancer joyeusement vers la vieille dame qui venait de se lever pour sceller leurs retrouvailles, mais Trinity la retint pas l'épaule.
- Ce n'est pas ton amie.
Le visage débonnaire de Josepha se tordit atrocement et son corps disparut au profit de celui d'un Agent. Le plus dangereux de la Matrice.
Jenna paniqua :
- C'est Smith, il nous a retrouvé !
- A nous deux on peut l'avoir !
Trinity apprécia de voir autant d'assurance et de confiance en Jenna. Mais pour autant elle n'était pas dupe. Une seule personne avait pu vaincre l'agent Smith : Néo. Parce que c'était l'Elu. Et depuis, les Machines avaient procédé à quelques mises à jour afin de rendre son programme de défense encore plus performant.
Smith bondit sur elles sans crier gare.
Trinity se prépara au choc lorsque de puissantes lumières les aveuglèrent. Quelque chose de massif percuta Smith de plein fouet l'envoyant se perdre dans la nuit.
Une sorte d'avion furtif venait d'apparaître. Une ouverture se dessina dans le flanc de l'appareil et Logan les invita à monter à bord :
- Discutez pas !
Jenna fut trop heureuse de retrouver le mutant pour hésiter. Voyant Trinity faire la fine bouche, il ajouta :
- Allez, sans rancune !

Le Professeur Xavier était à bord, lui aussi. Ayant capté de bien étranges signaux alors qu'il usait du Cérébro, il n'eut qu'à ancrer son esprit sur le mutant en maraude pour comprendre la gravité des évènements.

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vendredi, 09 novembre 2012 | Lien permanent | Commentaires (7)

Saints Row 2 [Jeux Vidéo/Critiques]

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Le Boss, c'est lui !

Il était une fois une série qui avait atteint un niveau d'excellence inattendu en matière de fun et de liberté qu'elle n'atteindrait plus jamais par la suite, ni elle, ni une autre d'ailleurs. Il était une fois Saints Row 2.

Après un premier épisode sympathique, mais encore trop proche de son modèle, à savoir GTA San Andreas, sans pour autant l'égaler en matière de possibilités, l'éditeur THQ (RIP) et le studio Volition décidaient de mettre le paquet, de pousser leur bébé dans ses retranchements, d'aller plus loin que ce que les joueurs eux-mêmes pouvaient attendre et espérer d'une suite. Le filon était par ailleurs d'autant plus facile à exploiter que Rockstar optait pour un réalisme radical avec GTA IV : la porte ouverte à toutes les opportunités dixit Roman Bellic.

Si reprendre la même ville que dans Saints Row premier du nom, à savoir Stillwater, peut dans un premier temps frustrer le fan, on s'aperçoit vite que ce n'est pas un problème étant donné qu'entre temps la ville s'est considérablement agrandie et altérée au point d'apparaître comme une nouvelle ville (verticalité à la clé). Nouvelles activités, nouveaux lieux, nouveaux véhicules (bateaux, motos, avions) et forcément nouveaux gangs. Et qui dit nouveaux gangs, dit nouvelle histoire avec en objectif premier celui de reconquérir un par un chaque territoire et les repeindre en violet, couleur attitrée de notre gang : les Saints.

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La personnalité de nos potes - Gat en tête - est pour beaucoup dans le plaisir qu'on prend à jouer et à suivre l'histoire. C'est d'autant plus regrettable que l'on doive éliminer tous les gangs pour avoir le privilège de les avoir comme potes à volonté. Mais sans les gangs - lesquels ont été aussi très soignés - Stillwater n'a plus le même intérêt.

Mais cette reconquête est loin de constituer le seul point d'intérêt du scénario lequel au fil des rencontres va s'épaissir et surprendre par des rebondissements et une mise en scène réellement inspirés là où on attendait qu'une intrigue secondaire prétexte à des délires sex, drog et gangsta rap. En témoignent certaines cinématiques qu'on ne se lassera pas de revoir (d'autant qu'elles intègrent notre avatar customisé, autre prétexte à rire selon nos choix). A ce titre, Teuf est sans doute la meilleure preuve de cette inspiration de par son enjeu dramatique inattendu et son action chorégraphiée digne d'un film de John Woo. 

Mais à l'instar d'un jeu Bethesda (Skyrim), le point fort de la licence c'est aussi et surtout de nous permettre d'oublier le scénario, l'aspect linéaire, pour nous offrir une énorme rasade de liberté immédiate en faisant à peu près tout ce qu'on veut, où on veut et quand on le veut.

Collant davantage à San Andreas avec sa multitude d'activités annexes et de cascades possibles que ce soit sur terre, sur mer ou dans les airs, Saints Row 2 s'en démarque avec un humour et une dynamique bien à lui qui l'ont fait rentrer dans le panthéon des must have en matière de jeux bac à sable. Car si un soft mérite bel et bien ce titre, c'est bien Saints Row 2. Stillwater est un véritable terrain de jeu où l'enfant qu'on est resté s'amuse comme un petit fou avec des jouets un peu plus modernes et adultes (faut dire ce qui est), mais avec ce même désir d'expérimenter et de marier son imagination à celle des créateurs. Résultat : une euphorie quasi-permanente et un plaisir renouvelé sans cesse car niveau contenu, ce second épisode met la barre très très haut, tellement que les épisodes suivants n'ont pu que régresser et qu'on a jamais retrouvé ailleurs cette addition unique de sensations.

IMG_0384.JPG

Qui dit éditeur de personnages approfondi, dit possibilité de recréer des têtes connues. Vous le reconnaissez, celui-là ? Réponse ICI

Ca commence par un éditeur de personnage ultra-complet qui permet les pires excentricités et ça continue avec un éventail de vêtements affolant voire unique. Car Saints Row 2, à l'instar de Dragon's Dogma, est le seul jeu sur 360 à permettre d'appliquer plusieurs couches de vêtements sur son personnage. Rien qu'avec ça, les possibilités sont déjà nombreuses. Mais ce n'est pas tout, puisqu'on peut aussi modifier les couleurs, le style, les motifs et rajouter des logos. Le choix devient vite vertigineux et l'on passera des heures sans s'en rendre compte à refaire sa garde-robe alors qu'on avait juste prévu d'acheter une ceinture.

Un défaut à noter : les coiffures longues ou imposantes disparaissent sous les couvre-chefs et les vêtements (tout comme les cheveux) ne sont pas animés.

Puisqu'on aborde les points négatifs, on ne peut que mentionner les nombreux bugs, pas toujours punitifs heureusement car parfois même à l'origine de gags supplémentaires. En revanche on pestera que les personnages féminins perdent certaines attitudes (port de certaines armes) à chaque rechargement de partie obligeant le joueur pour les récupérer à repasser chez le chirurgien. Heureusement il suffit de changer l'ethnie et de reprendre celle d'origine (ce qui modifiera les sourcils et le maquillage).

Il y a aussi un bug sonore qui fait qu'une fois immergé on entendra le bruit de l'eau par intermittence. Assez déplaisant à la longue. On aura tôt fait d'appuyer sur Y pour se téléporter sur la terre ferme. 

Contrairement à un GTA, notre personnage est limité dans les obstacles qu'il peut escalader même quand ils sont nettement à sa hauteur.

Les véhicules de l'IA ont une nette tendance à disparaître dès qu'ils s'éloignent en dépit du fait qu'ils sont encore dans le champ de vision du joueur.

Si graphiquement il ne plaira pas à tout le monde, mais cela reste subjectif, en revanche la conduite manque cruellement de sensations et la physique du jeu fait un peu trop dans le WTF.

Cela aurait pu être facilement corrigé, on s'étonne que Volition ne l'ait pas fait. Mais le pire défaut de la série était déjà présent à l'époque : la présence de DLC au détriment de la finition du jeu de base. Depuis les fans savent combien cela a empiré.

Mais combien de bonne idées à côté de cela dans ce second opus qu'on ne retrouvera plus après ou tronquées : les nombreux objets destructibles, les interactions avec les personnages et le mobilier urbain, les innombrables lieux à visiter (on peut vraiment rentrer dedans !) sur plusieurs niveaux parfois (le centre commercial) des lieux parfois secrets voire ultra secrets (qui a dit îles perdues) avec à la clé des surprises vraiment délirantes (l'antre du tueur dans le cimetière) dont des easter eggs qui réapparaitront dans les épisodes suivants (le lapin rose géant). Les armes qu'on peut équiper dans une ou deux mains, mais avec TOUJOURS la possibilité de changer cette option au gré de notre envie, pas comme dans Saints Row The Third où le moindre changement devient définitif (armes dans les deux mains, ajout du silencieux, etc...), pouvoir refaire toutes les missions, pouvoir revoir toutes les cinématique, personnaliser ses véhicules, ses habitations, jouer à un super jeu dans le jeu (Zombie Uprising),... et cette incroyable vie dans la ville qui fait qu'on prendra autant de plaisir à voir naître des conflits entre gangs, citoyens, macs et flics qu'à participer à ce joyeux bordel qui peut s'improviser d'un seul coup à chaque coin de rue avec toujours un scénario différent qui fera qu'on aura beaucoup de mal à se lasser. Et puis si jamais l'issue de la bataille vous a déçu, il reste une solution : dégainer votre paire de défibrillateurs (acquis avec l'Activité Ambulance) pour réanimer tous ces fauteurs de troubles et remettre ça ! Car la grosse qualité de Saints Row 2 en substance c'est de faire du joueur un véritable metteur en scène qui pourra exploiter les fréquents évènements aléatoires pour exprimer sa créativité sans devoir toujours être à l'origine de l'action, défaut de beaucoup trop de jeux jugés plus indispensables en matière d'open world (GTA V pour ne pas le nommer).

IMG_0561.JPG

Dans Saints Row 2, on peut aussi customiser les véhicules des gangs comme ici les motos des Ronin.

Oui, tout dans Saints Row 2 fait sourire et respire l'amour du jeu et le respect du joueur :

Une vraie campagne et pas une série de tutos et d'activités annexes pour camoufler la paresse des développeurs (n'est-ce pas Saints Row The Third et Saints Row IV), des tonnes de choses à faire de plein de façons différentes, du choix, de la liberté, du fun (Ah ! Foncer sur les pompes à essence !), de l'exploration digne de ce nom, de la customisation poussée à l'extrême, plein de trucs drôles, imprévisibles, débiles, parfois d'un goût douteux, mais bon sang que c'est bon, autant que si THQ/Voltion avait su trouver notre point G (G comme Gamer bien sûr), au point qu'après des heures, on  dise encore, encore...

 

L'avis d'Elo : En ce qui me concerne, j'apprécie ce jeu pour les totales libertés qu'il est possible de prendre, autant dans les actions que dans la création des personnages, ainsi que le choix de l'itinéraire. En effet, rien n'est imposé ni balisé comme dans pas mal d'autres jeux où il s'agit de suivre une mission précise dans un ordre déjà établi. Avec ce jeu, il est possible de faire n'importe quoi, n'importe quand, n'importe où, et j'aime cette liberté presque illimitée qui fait vivre le personnage. C'est un jeu qui m'amuse beaucoup, puisqu'il peut aussi bien être adapté à des débutants qu'à des joueurs plus expérimentés, ce qui n'est pas toujours le cas dans d'autres jeux vidéo où il est indispensable de posséder des bases quant au déroulement de l'histoire ou à la façon dont la manette se dirige. J'aime ces possibilités multiples qui peuvent convenir à tous âges, tous niveaux et toute personnalité.

Pour ma part, j'avoue prendre beaucoup de plaisir à retourner chez le chirurgien esthétique ou dans les boutiques de bijoux (eh oui, je ne suis pas une femme pour rien !), afin de customiser à l'infini mon personnage selon mes humeurs. Il nous arrive d'en créer un qui ne nous correspond plus forcément au fil du jeu : j'aime ce côté réversible et non définitif. Je peux habiller ma joueuse comme une gothique, ou bien une femme d'affaires, ou encore une ado un peu fofolle, à ma guise. C'est d'ailleurs ce qui m'amuse le plus dans ce jeu et ce qui m'y fait passer le plus de temps !

 

 

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vendredi, 14 août 2015 | Lien permanent | Commentaires (1)

Mon Top 5 David Guetta

A l'occasion de la sortie du tube "She Wolf" du très productif David Guetta, je vous propose ce top 5 de mes chansons favorites du célèbre DJ qui, il faut bien l'avouer, a toujours su bien s'entourer vocalement pour nous offrir des titres mémorables. On peut d'ailleurs regretter pour certains le rythme techno/dance qui apparaît parfois un tantinet intrusif et altère l'atmosphère initiale, comme c'est le cas pour "She Wolf". Question de goût, évidemment :

 

 

 

 

 

T’as aimé…ou pas

T’as tout lu, tout vu, tout entendu…ou pas

Peu importe, post un com et like la page pour dire que tu existes car ton avis est important pour moi, mais aussi pour le futur de ce blog, un gros merci d’avance !

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dimanche, 14 octobre 2012 | Lien permanent | Commentaires (3)

Freedom Ship par Two Steps From Hell [Musiques]

La dernière création de Two Steps From Hell et le premier titre de leur prochain album intitulé Battlecry. Sortie : le 28 avril. Un suprême avant-goût. On en redemande ! Les toutes premières notes au piano ne sont pas sans rappeler le thème principal de Man of Steel, lui aussi très marquant.

Si vous aimez, vous aimerez sûrement :

My Best of Future World Music

Le Combat du Papillon - Version Musicale

 

 

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vendredi, 17 avril 2015 | Lien permanent

DESSINS

BD

dans l'Esprit de Morphée

Indiana Bond

CARICATURES

La Télé-Réalité ça pue et ca tue

Les Séries Américaines

Usual Status of America

CONCOURS

Hommage à Tim Burton

Les Masques

d'ART & d'HUMOUR

N°1 : Internet, un ami qui vous veut du bien

N°2 : Vive les Jeux Vidéo Next-Gen

N°3 : Les Zombies

DIAPORAMA

Féminité

ILLUSTRATIONS

César

Faye

Fan Art

DEMOmaNIAK

Féminité

Féminité [2]

Féminité [3]

Humour

La Pistolero

Portraits

Rihanna as Storm

La Plume de la Création

Time against Rebirth/Le Temps contre la Renaissance

ILLUSTRATIONS DE MES HISTOIRES

Space Squad

Romans Achevés

Devoir de Femme

Le Sang des Etoiles

Le Combat du Papillon

Le Combat du Papillon [2]

Horreur à Slaughterfalls

Dans l'Esprit de Morphée

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jeudi, 01 janvier 2009 | Lien permanent

Angelina Jolie et moi [Nouvelles/Humouroïd]

 

Qui n’a jamais rêvé de plonger dans ses grands yeux clairs, si limpides, comme pour s’y purifier ?

Ou de s’échouer sur ses lèvres généreuses comme sur la plage la plus aphrodisiaque du monde ?

 

Ce jour-là, elle était à Paris.

Moi qui n’ai jamais l’occasion de m’y rendre, j’y étais aussi pour des raisons pour le moins étranges.

Quelques jours plus tôt, j’avais fait l’acquisition d’un médaillon en argent frappé d’étranges symboles évoquant une civilisation antique prolifique, maintenant disparue et réduite sans doute aujourd’hui à quelques ruines éparpillées.

Moi qui avais de gros soucis d’argent, je me voyais déjà troquer l’objet contre une belle quantité d’euros et renflouer ainsi un compte en banque aussi insubmersible que le Titanic.

Un ami m’avait recommandé un expert situé dans le 14ème arrondissement.

Seulement, l’adresse qui correspondait à son enseigne abritait en réalité un magasin de farces et attrapes.

Pour une farce, c’était une belle farce et je faisais un beau dindon. J’avais été bien attrapé en tout cas.

Je me rappelais alors le sourire espiègle de mon cousin en m’offrant le médaillon qui selon lui n’avait aucune valeur et celui de mon ami, s’extasiant à outrance sur les détails du pendentif en me donnant bien trop expressément les coordonnées d’un antiquaire soi-disant réputé.

Comment s’appelait-il déjà ce commerçant ? Monsieur Jérémie Largent de Paris.

En analysant ce pitoyable jeu de mots, tout devint clair. J’avais fait l’objet d’un stupide pari entre mon cousin et mon ami. Qui des deux avait gagné ? C’était bien là le dernier de mes soucis.

Poussant un juron qui choqua un teckel promenant une vieille dame, je décidai de rentrer chez moi sur le champ en élaborant sur mon siège de seconde classe, la plus froide des vengeances.

Et puis, je ne sais pour quelle raison, au moment de tourner les talons pour revenir à la gare, j’ai aperçu dans la vitrine de la boutique quelque chose qui m’a fait oublier mon infortune. Quelque chose qui m’a chuchoté à l’oreille que tout ceci avait réellement un sens et que j’étais sur le point de vivre l’aventure la plus mémorable de toute ma vie.

Car dans la vitrine de ce magasin de farces et attrapes, je ne vis rien de moins que le reflet d’Angelina Jolie.

Je la reconnus immédiatement, au premier coup d’œil. Malgré ses lunettes de star des sixties, son énorme chapeau à ruban, c’était bien elle. J’avais vu trop de ses films et de ses prestations à la télé américaine pour me laisser abuser par quelques accessoires.

J’avais un pouvoir capable de déjouer les stratagèmes les plus élaborés, capable de décrypter les codes les plus hermétiques : j’étais un fan !

Elle portait aussi une robe blanche, éclaboussée par un soleil estival, des chaussures à talon nacrées avec une pointe de bleu et un petit sac à main assorti.

J’avais rêvé cette scène des milliers de fois.

Je ne pouvais donc pas rester les bras croisés à la regarder bêtement s’éloigner. C’était une occasion en or, de celles qui n’ont aucune intention de se reproduire.

Incapable d’élaborer la moindre phrase de circonstance face à mon idole, je décidai de la suivre en espérant trouver en chemin la réplique idéale qui me rendrait instantanément irrésistible à ses yeux. En espérant surtout que la barrière de la langue n’en soit pas une. Mon anglais n’était pas mauvais, mais le sien ne devait pas l’être non plus.

J’étais donc là, en train de filer l’actrice la plus courtisée de la Voie Lactée, à aligner péniblement trois mots dignes de ce nom dans la langue de Shakespeare lorsque je la vis heurter au coin d’une rue deux touristes européens à en juger par leurs vêtements décontractés et leur charmant accent. Un long paquet contenant un bouquet de roses leur était tombé des mains. J’entendis Angie s’excuser et cette initiative ne fit que gonfler l’estime que j’avais déjà pour elle. La scène aurait pu se passer d’être commentée si au moment de ramasser ledit paquet, Angelina n’avait remarqué son contenu pour le moins insolite.

Et c’est alors que tout se passa extrêmement vite.

L’homme en chemise rayée et bermuda écossais beugla une sorte d’avertissement. Angie arracha le fusil à pompe de son enveloppe au milieu d’un magnifique envol de roses.

L’homme en profita pour pointer sur elle un pistolet-mitrailleur. Angie secoua doucement la tête. Son chapeau s’envola, permettant à ses longs et magnifiques cheveux châtains de se déverser et de fouetter au passage le visage bovin de son adversaire. Il tira avec une telle maladresse que sa rafale trouva le moyen de se loger dans le poteau du panneau sens interdit derrière lequel je m’étais réfugié et ce dans une flopée d’étincelles du plus bel effet.

De mon abri, je vis la touriste en combishort  kaki et casquette gavroche marmonner dans un micro lilliputien et dégainer un couteau de chasse.

- Angie, attention !

Sur le moment, j’ignore si elle m’entendit. Toujours est-il qu’elle prit le temps de sourire avant de soigner les caries du criminel au calibre 12. Elle prit sa paire de lunettes par une branche et l’envoya - d’un geste élégant, mais d’une précision redoutable – chausser le nez de la touriste qui s’en trouva toute penaude. Angie s’engagea avec elle dans un furieux corps à corps, parant la lame aiguisée avec le canon de son arme et frappant rageusement de la crosse.

Derrière mon poteau, je l’encourageai du mieux que je pouvais.

La touriste encaissa deux coups qui auraient décroché la mâchoire d’un boxeur poids lourd avant d’être aculée contre un réverbère. Angie récupéra ses lunettes et lui colla son fusil entre les seins. Avant de se raviser. Elle esquiva une dernière fois la lame vivace avant de tordre le bras de sa rivale avec son fusil, de récupérer son arme et de lui ouvrir une seconde bouche en travers du visage.

Comme toutes les roses n’avaient pas encore eu le temps de retomber, Angie en pêcha une au passage, qu’elle coupa avec les dents avant de la glisser dans ses cheveux. La seconde d’après, elle était de nouveau prête à en découdre, le fusil à pompe dans une main, le pistolet-mitrailleur dans l’autre et le couteau de chasse entre les dents.

Là, j’ai cru que ma mâchoire inférieure allait se faire la malle sur le trottoir.

Je l’entendis siffler ce qui eut le don de me ramener un peu à la réalité.

Je pensais qu’elle appelait un taxi, mais comme elle regardait avec insistance dans ma direction, je compris qu’elle s’adressait à moi. Je quittai ma cachette, complètement ankylosé. Je me mis à avancer vers elle, dans un état second, m’attendant à tout instant à entendre le réalisateur du film criez : « Coupez ! » ou plus encore la sonnerie de mon réveil pour m’annoncer que tout ceci n’était qu’un rêve.

Mais rien de tout cela ne se produisit. Je continuai à avancer vers Angelina Jolie si bien que je finis par me trouver face à elle, face à la légende vivante qu’elle incarnait pour moi depuis tant d’années.

Je ne vais pas me lancer une nouvelle fois dans un concert de louanges vantant sa plastique et plus particulièrement sa beauté féline.

Mais disons qu’à ce stade de l’aventure, ma mâchoire inférieure prit définitivement le large.

Angelina avait toujours le couteau entre les dents et pourtant je compris parfaitement ce qu’elle me dit. A l’école, j’avais dû prendre anglais avec option.

- Mets les vêtements du type !

Dans toute autre circonstance, j’aurais un peu fait la sourde oreille à ce genre d’invitation, mais là, on peut dire que c’était un cas de force majeure.

Chacun de notre côté, on a déplacé un cadavre jusqu’à un endroit plus discret et on a échangé nos vêtements avec celui du mort.

Non, je n’ai pas trop pris le temps de mâter la belle Angelina en sous-vêtements. Je voulais tellement pas la décevoir que j’ai enfilé consciencieusement la chemise à rayures et le bermuda écossais en serrant ma ceinture au maximum pour ne pas qu’il me tombe sur les chevilles. J’ai retrouvé Angie en combishort kaki, la tête enjolivée d’une casquette gavroche.

Elle était ravissante évidemment. Tout lui allait. Comme si les habits eux-mêmes savaient à qui ils avaient affaire et qu’ils se mettaient en devoir de s’adapter à ses courbes personnelles.

J’ai mieux compris pourquoi elle avait évité de mettre du sang sur les fringues des pseudos touristes au moment de les achever. Manifestement, elle avait prévu depuis un certain temps qu’on allait prendre leur place.

Comme pour confirmer son plan, une Mercedes noire s’est arrêtée à notre hauteur. Une vitre teintée s’est baissée. Angie m’a balancé le pistolet-mitrailleur - que j’ai rattrapé de justesse – avant de dire quelque chose dans la langue des touristes. De l’espagnol ou de l’italien peut-être, j’ai toujours confondu les deux. Elle a dû dire un truc gentil au chauffeur ou mentionné un code ultra secret car la portière s’est ouverte et moins d’une minute après, on était sur la banquette arrière en route vers une destination totalement inconnue.

Je n’avais guère le temps de me remettre de mes émotions. Je transpirais, mais j’espérais qu’Angelina ne le remarquerait pas. Ca ferait tache, c’était le moins qu’on puisse dire. Et puis on devait passer pour des terroristes professionnels quand même !

Une seconde, là ! Qu’est-ce que je viens de dire ? Des terroristes professionnels ???

Bon après tout, j’étais avec la femme de ma vie. Cela méritait bien quelques désagréments.

- Au fait, me dit-elle du ton le plus badin qui soit, je ne t’ai pas remercié quand tu m’as prévenue tout à l’heure.

Et là, je peux vous dire que j’étais prêt à jouer mon rôle de terroriste professionnel à la perfection car en guise de remerciement Angie m’a carrément embrassé sur la bouche.

Oui avec sa bouche ! Un vrai goût de paradis...

Je commençais à peine à planer lorsque la voiture s’est arrêtée. J’ai laissé ma compagne faire la discussion et régler la course et l’instant d’après on se retrouvait devant les portes d’un restaurant quatre étoiles. Là-dessus, Angelina m’a regardé droit dans les yeux :

- T’as faim ? Moi, je mangerai une vache !

Sa réplique n’avait rien d’extraordinaire, j’en conviens, mais parce que c’était elle et parce que c’était moi, j’ai cru qu’elle m’avait récité un poème. J’ai bien failli m’évanouir. Je n’étais guère habitué à vivre autant d’émotions en si peu de temps. Je me sentais comme vidé.

Manger un peu allait sûrement me faire le plus grand bien, pensai-je naïvement.

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Angelina aimait le bon vin français. Je ne buvais pas une goutte d’alcool.

On était fait pour s’entendre.

- Trinquons, dit-elle, en levant son verre dans un grand déballage d’émail.

En un éclair, j’avais rempli le mien et je faisais tinter le cristal en m’émerveillant de son éclat dans les yeux de ma compagne.

- A Paris, la Capitale de l’Amour et des amoureux !

J’avais parlé sans m’en rendre compte et de la même manière je vidai mon verre d’un trait.

J’ignore si cela vint de ma formule ou du fait que je faillis m’étrangler, mais Angie s’esclaffa. Et maintenant que j’ai eu la chance de l’entendre, je peux vous assurer que le rire d’Angelina Jolie est certainement le remède à 99% des problèmes dans le monde.

Note : Un peu travaillé, il pourrait même certainement guérir le cancer. Je ne manquerai pas de me pencher sérieusement sur la question si jamais je sors vivant de cette aventure !

- Dire que je suis ici, avec vous, simplement à cause de ça.

Tout en disant cela, j’exhibai le médaillon si généreusement offert par mon cousin. En pensant à lui et à mon ami se moquant de moi, j’eus soudain très envie de les appeler pour leur raconter dans quelle exquise galère j’étais embarqué grâce à leur méchanceté. Mais je craignais trop que dans ce cas ils s’attribuent le mérite – même accidentel – de ma rencontre miraculeuse avec…

Angelina m’arracha littéralement le médaillon des mains. Nos doigts se touchèrent l’espace d’un instant et mon cœur entonna la Marseillaise.

- Mon dieu, mais c’est le médaillon de Tankpur Jilah ! Je reconnais les symboles !

Comme ma mâchoire inférieure était aux abonnées absentes, mes yeux décidèrent de prendre le relais et exprimèrent à leur tour le besoin de s’extirper de mon visage, l’air de rien.

- Quoi ?

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mercredi, 14 juillet 2010 | Lien permanent | Commentaires (3)

Jeux

Earth 2354 [Jeu de rôle futuriste] Création originale inspirée de Warhammer 40K - Egaré -

Omega [jeu de rôle d'anticipation] Création Originale - En cours de réadaptation -

Dragon Ball [jeu de société] d'après l'oeuvre d'Akira Toriyama - Achevé -

Earth Worm Jim [Jeu de société] d'après le jeu vidéo crée par David Perry et le studio Shiny Enternainment - Achevé-

Dark Millenium [jeu de rôle futuriste] Création Originale inspirée de l'univers de Warhammer 40K - En cours d'élaboration -

Matrix Evolution [jeu de société] d'après l'oeuvre des frères Wachowski - Achevé -

Hollywood panic [jeu de société sur l'univers du cinéma américain] Création originale - Achevé -

Le Combat du Papillon [jeu de cartes] Création originale d'après l'histoire du même nom - Achevé -

The Lost Room [jeu de société] d'après la série télévisée du même nom - Achevé

Le Sang des Etoiles [Jeu de Société] Création Originale d'après l'histoire du même nom - En cours d'élaboration -

NYPD : Protéger et Servir [Jeu de Rôle Policier] Création Originale - En cours d'élaboration -

Kaamelott [Jeu de Société] d'après la série télévisée du même nom - Achevé -

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dimanche, 01 mars 2009 | Lien permanent

Halloween Tours 2015 [Photos/Festivals]

Halloween Tours 2015

halloween,halloween tours,halloween tours 2015,halloween 2015,cosplay the crow,cosplay gothique,cosplay sorcière,maquillage halloween,maquillage the crow,maquillage gothiqueEn attendant (avec impatience) la deuxième édition du Japan Tours Festival fin février 2016, l'occasion nous a été donnée de tester nos cosplays en ce samedi d'Halloween. Nous n'étions pas nombreux à être déguisés, mais cela a tout de même fait son effet et nous avons même récolté des compliments venant de tous les âges (même de la part d'une mamie !). Un gros merci à Elo notre maquilleuse qui a su reproduire le maquillage de The Crow malgré les contraintes (promis j'achète un pinceau de maquillage) et qui a su se rendre plus flippante que d'habitude bien que de son propre aveu elle le soit déjà !

J'en profite pour saluer le courage de vous mesdames qui passez tant de temps à vous faire belle pour vous, mais aussi pour nous. Chaque homme devrait expérimenter un maquillage des yeux pour comprendre à quel point c'est désagréable. Mais bon, sans doute du pipi de chat comparé à la torture de l'épilation des jambes...

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The Witch and The Crow

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PHOTO BONUS

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 Entrez donc prendre un bain...un bain de sang ?

 

 En Lien

 1er Japan Tours Festival [20-22 février 2015]

Fantômes, citrouilles, bonbecs et compagnie

 

 

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dimanche, 01 novembre 2015 | Lien permanent | Commentaires (8)

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