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mercredi, 25 février 2009

Space Squad [Romans/SF]

Chapitre I - BAD DAYZ 4 BAD BOYZ - Mauvaises Journées pour Mauvais Garçons

Part 1 : HIGHWAY TO HELL - Autoroute pour l'Enfer

 

L'homme écrasa sa cigarette sous le talon de sa botte et releva le col de son imperméable aussi gris que le ciel surplombant New York. Sans doute dans l'espoir de dissimuler une figure aussi menaçante que la ville elle-même. Il vérifia le contenu de sa poche droite en la palpant d'une main, puis se remit en marche.

Il poussa la porte du drugstore en apparence déserté par les clients, puis se dirigea vers le comptoir d'un pas résolu. Le gérant ne l'aurait sans doute pas remarqué - tant il était occupé à détailler une forme postée à la limite de son champs de vision - si le visiteur n'avait brusquement exhibé un pistolet d'un calibre inquiétant.

Le gérant avait dû assister à des centaines d'attaques à mains armées à la télé et il en avait vraisemblablement subi une dizaine, c'est sans doute pourquoi il s'exécuta sans broncher.  de toutes façons, les yeux du braqueur parlaient pour lui et son regard savamment étudié remplissait presque entièrement le rôle qu'on réseve d'ordinaire à une arme à feu.

Comme le commerçant finissait de réunir le contenu de la caisse dans un sac en papier et que son destinataire se voyait déjà très loin en possession de sa petite fortune, un déclic caractéristique se fit entendre, brisant le silence et le cheminement de pensées des deux hommes.

Le gangster lorgna du côté d'un présentatoir de magazines à sa droite et eut la surprise de constater qu'ils n'avaient jamais été seuls.

Elle était toute vêtue de noir, des mitaines de cuir aux botillons, en passant par le pantalon très ajusté et le blouson d'aviateur.

Et détail non négligeable : elle pointait vers le criminel le canon d'un pistolet-mitrailleur Punisher dernier modèle. Sa silhouette retenait aussi bien l'attention tant elle était fournie en matière de courbes sensuelles. Avant l'incident, le gérant n'avait d'ailleurs pas manqué s'y intéresser.

Sa chevelure présentait un somptueux dégradé de rouge et lorsqu'elle leva la tête de la revue féminine qu'elle tenait d'une main, elle arbora une paire de lunettes noires métallisées et une paire de lèvres dont elle réduisait à peine la sensualité en mâchant un chewing-gum.

Le criminel ne put cacher longtemps le trouble qu'une telle apparition avait fait naître en lui. Un trouble beaucoup trop grand à son goût. Le gérant, quant à lui, était aux anges, bien qu'il préféra dissimuler cet état de fait. Non seulement il la trouvait terriblement belle, mais en plus de cela, il savait qu'elle venait le sortir de ce mauvais pas. Si jamais ils s'en sortaient vivants, sûr qu'il allait la demander en mariage sans craindre d'essuyer son refus.

 L'homme armé se mordillait nerveusement les lèvres et commençait à sentir la sueur perler à son front. Il était en train de perdre un calme qui d'ordinaire faisait sa fierté. Un calme qui lui avait toujours permis de réussir ses coups facilement, en lui épargant les complications. Mais là, c'était différent. Au contraire de lui, la belle restait de marbre.

 

Gina.jpg
 
 
 

T’as aimé…ou pas

T’as tout lu, tout vu, tout entendu…ou pas

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samedi, 21 février 2009

Société Aveugle

SOCIETE AVEUGLE

 

 

Abrutis par la télé

Les supermarchés

On en oublie de penser

Mais pas de dépenser

 

La mécanique nous domine

On devient des machines

Dès qu’on se lève le matin

On cesse d’être humain

 

On bosse dur tous les jours

Pour payer le loyer

Dès fois on pense à l’amour

Mais on  veut pas s’y noyer

 

C’est la marche du progrès

On fait selon son grès

Pourquoi lui résister

Il nous fait exister

                                                                               

C’est notre société

Il faut s’y adapter

Elle a si belle allure

Sans yeux est sa figure

 

Le temps c’est de l’argent

Et en gagner ça urge

On est intelligent

Comme les moutons de Panurge

 

Ce qu’ont les autres on le veut

Tant pis si c’est futile

Et après on s’en veut

Quand ça devient fatal

 

La technologie

Est notre fée du logis

Une fois qu’on y a goûté

On ne peut plus s’en passer

 

On veut tout posséder

Sans rien avoir à céder

Et pour y arriver

On en oublie de rêver

 

Ce qui nous rendait beau

S’efface facilement

On devient des robots

Qui marchent docilement

 

La chasse aux états d’âme

Le cœur n’a plus raison

On se nourrit des drames

Chacun dans sa maison

 

On sait plus quoi bouffer

De peur de s’étouffer

On mange n’importe quoi

Si c’est prêt à l’emploi

 

On a plus peur de rien

Mais on se méfie de tout

Aux autres le chagrin

Et le mal est partout

 

Moi j’ai rempli ma Porsche

Je suis prêt à partir

Si jamais tu t’approches

Je te préviens je tire

 

 


T’as aimé…ou pas

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Superficielle

SUPERFICIELLE  

 

Elle est si cruche

Il est si con

Elle, si nunuche

Et lui, bidon

 

Ils sont trop nuls

Ils sont trop bêtes

Top ridicules

Rien dans la tête

 

T'as vu sa tronche ?

T'as vu ses seins ?

Il est trop moche !

Quelle planche a pain !

 

Moi j'me maquille

Moi j'm'entretiens

Je suis une fille

Trop belle et vraiment bien

 

Superficielle

Je suis vraiment une fille

Super

Superficielle (bis)

 

J'aime tout ce qui brille

Qui étincelle

Je suis vraiment une fille

Superficielle

Superficielle

 

Et les rumeurs et les ragots

J'en fais mon beurre net d'impôts

Et les cancans et les on dit

J'achète, je vends et sans répit

 

Et les histoires et les déboires

Des honnêtes gens, des bonnes poires

C'est à manger et c'est à boire

Pour ma grande gueule

J'me sens si seule

Quand je suis pénard

 

Il me faut des fringues

Dernier cri

Je suis trop dingue

De mes envies

Il faut que j'achète

Dans les boutiques

Sur internet

C'est encore plus pratique

 

Il faut que je consomme

A tout prix

Que je m'assomme

De tous ces produits

Il faut que je remplisse

Tous mes placards

Pour que je puisse

Me faire valoir

 

 

T’as aimé…ou pas

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vendredi, 20 février 2009

Une Cage Dorée

Une cage dor€€

 

Entre une série B

et un feuilleton télé

on te dit que t'es pas belle

que t'as pas le bon rimel

 

On te jure qu t'es trop grosse

mais que tu bouffes pas assez de sauce

que t'as des kilos a perdre

et que t'as une vie de merde

 

Et comme tu sais plus vraiment

comment penser par toi-même

la chaîne se déchaîne

pour te mettre la sienne

 

On est né papillons

beaux comme des camions

mais la loi du talion

nous a rendus si cons

qu'on veut la part du lion

 

Et les autres on les compte

pas

 

On est des oiseaux

embouteillés dans les eaux

complètement conditionnés

au fil de toutes ces années

à croire qu'on peut nager

a condition d'oublier

 

Qu'on est fait pour voler

epris de liberté

les nuages sont si blancs

quand on peut passer dedans

et le ciel est si bleu

quand on le voit de ses propres yeux

 

Mais tu te réveilles

dans cette cage dorée

qu'on t'as appris à aimer

et même à adorer

tu vois même plus les barreaux

tellement tu les trouves beaux

et le plafond est si rond

qu'il te paraît pas faux

 

On veut que tu vieillisses

sans avoir mûri

et t'es déjà dans l'hospice

quand tu l'as compris

 

On est des ados

rampant dans un marais

construisons un radeau

histoire de se marrer

 

Toutes ces idées

qui te rentrent dans le crâne

dont tu n'es pas fièr(e)

et qui te condamnent

 

Elles ne t'appartiennent pas

ça tu le sais déjà

tu vois enfin la porte

tu sais que t'as la clé

pour pouvoir t'évader

de cette vie si morte

 

Mais ils sont déjà là

ceux qui t'on fait rentrer

vont pas te laisser faire ça

pour eux il y a danger

 

T'es la poule aux œufs d'or

dans ta cage dorée

ils préfèrent te voir mort(e)

plutôt que libéré(e)

 



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Les Vertus du Virtuel

Les Vertus du Virtuel 

 

J'appuie sur la gâchette

Une balle dans la tête

Le mort s'écroule dans la foule

Les gens crient à tue-tête

Mais personne ne m'arrête

 

Je suis le roi des tueurs

Je connais le jeu par cœur

 

Le temps d'un chargement

Je deviens fou du volant

Quand vient le GAME OVER

Je me remets au vert

 

Les vertus du virtuel

Me rendent la vie plus belle

J'oublie qu'elle est cruelle

Quand je deviens comme elle

 

Les vertus du virtuel

Sont devenues mon rituel

Pulsions et impulsions

Deviennent si réelles

Quand je les vois tel quelles

Sur ma télévision

 

Pirate dans les étoiles

Ou bien voleur de toiles

Assassin silencieux

Ou bien maître des cieux

Je suis celui que je veux

 

Par écran interposé

Je peux enfin tout oser

Tout m'est permis

Rien ne m'est interdit

La liberté se crie

La liberté s'écrit

Sur un écran je vis

 

GTAdolescent

Hyper introverti

Je deviens menaçant

Pour public averti

 

Toutes ces simulations

Stimulent mes émotions

Je sens mon cœur qui bat

Chaque fois que je me bats

J'enchaîne les coups de poings

Et j'encaisse tous les points

 

L'univers est à moi

C'est moi qui fais les lois

Je suis le noyau, le centre

C'est fou ce que j'en ai

Dans le ventre

 

Mais je suis qu'un ado

Qu'est pas bien dans sa peau

Je suis amoureux d'une fille

Mais je me trouve pas beau

 

Assis devant ma télé

Je joue aux contes de fée

Je suis chevalier sans peur

Elle princesse au grand cœur

 

Puis vengeur masqué

La rage au bout de l'épée

J'oublie tous mes malheurs

Et je fonce à cent à l'heure

 

Je tue, je vole, je jouis

Je joue donc je suis

Personne pour me juger

Ni pour me condamner

J'oublie les préjugés

Qui rongent ma destinée

 

Dans la peau d'un héros

Anti ou bien antique

On se sent tellement beau

Oui c'est tellement pratique

Je fais aucun effort

Pour devenir le plus fort

Je fleurte avec la mort

Et à chaque fois je m'en sors

 

Je suis chasseur de primes

Ca m'évite la déprime

Je suis gangster notoire

Ca me redonne de l'espoir

 

Quelques combinaisons

De flèches et de boutons

Je suis roi de la baston

J'oublie mes contusions

 

Dans l'enfer de la guerre

Baroudeur solitaire

Je n'ai besoin de rien

Je suis enfin quelqu'un

 

Dans une formule un

Ou bien sur un terrain

J'oublie le quotidien

Qui me fait un mal de chien

 

J'étends mon horizon

Et change ma perception

Ma bonne humeur se joue

Sur un bout de caoutchouc

 

Retour dans le réel

C'est fou ce qu'elle est belle

Je me sens si fragile

Débranché de mon fil

 

Elle a trouvé un gars

Qui a su lui parler

Je ressens les dégâts

De mon incapacité

 

Personne à qui me fier

Personne pour me confier

Pour y remédier

Y a pas trente-six solutions

 

Pour que j'aille mieux

Pour me rendre heureux

Pour que j'existe

Pour que rien ne me résiste

 

Il n'y a que la télé

Et ma super station

 

 

 

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Comme un Ballon

Comme un Ballon 

 

J’ai l’impression

Que ça tourne pas rond

Que je deviens

Vraiment très con

Et ça je veux pas

Ah non !

Devenir des cons

Le roi

Dès qu’on me voit

Ah non !

Ca je veux pas

Oh non !

Devenir comme ça

 

Je voudrais devenir

Quelqu’un de bon

Tellement bon

Que ça tournerait rond

Comme un ballon

Ah bon !

Et faire des bonds

Et des rebonds

Comme un ballon

Ah bon !

Devenir bon

Si bon

Que ça tournerait rond

Très rond

Comme un ballon

 

J’ai l’impression

Que ça tourne rond

Que je deviens

Vraiment très bon

Et ça je veux bien

Ah tiens !

Et ça je veux bien

Très bien !

Et bien c’est bon

Ah bon !

Et des rebonds

Si rond

Comme un ballon


 

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Il faut que tu expires

Il faut que tu expires  

par Tanis et Greg Armatory

 

 

Laissez-moi vous conter le récit de cette guerre

Déclenchée par un homme qui se prenait pour Dieu le père

En fait sa religion c’était celle du pognon

Il se foutait des autres y avait que son opinion

 

Il voulait un pays

Où coulait de l’or noir

Pour ça il haït la couleur de l’espoir

 

La paix, la liberté

Il les a répudiées

Quand sa maudite armée

S’est remise à marcher

 

Comment peut-on laisser un seul homme faire tout ça

Un pseudo démocrate qui n’a ni foi ni loi

Un vrai fou faux dévot qui méprise les instances

Qui souhaiterait imposer au monde sa différence

 

Il est temps que tu expires

Que tu pousses ton dernier soupir

Afin d’éviter le pire

Il faut que tu expires

 

Bien sûr y en a qui pensent que tout est justifié

Qui vont jusqu’à le prendre pour un vrai justicier

Mais il y a un détail qu’il faut pas oublier

C’est que derrière son bouton il joue bien les planqués

 

Un jour il décida d’appuyer sur ce bouton

Et nous on était là à regarder comme des cons

Ce panache de fumée, vénéneux champignon

Qui nous a tous brûlés comme des poupées de chiffon

 

A détruire la planète, y avait rien à gagner

C’est la vie qui s’émiette, c’est l’avenir en danger

Malgré les boucliers de nos télévisions

Nos sorts étaient liés sous le cul d’un avion

 

Il est temps que tu expires

Que tu pousses ton dernier soupir

Afin d’éviter le pire

Il faut que tu expires

 

Il faut juste nous unir

Afin de l’empêcher de nuire

Ou on a plus qu’à s’enfuir

Devant ce mal en devenir

 

Vous tous qui m’entendez

Derrière vos barricades

Et qui appréhendez la prochaine décade

Ne soyez plus surpris

De ne plus être humains

Mais les fruits d’une folie

Qui a fait son chemin

 

Son âme était damnée

Les nôtres condamnées

La force de sa faiblesse

Nous a privé de liesse

Il était président

Pour certains une idole

Mais son cœur était blanc

Comme un puits de pétrole

 

Il est temps que tu expires

Que tu pousses ton dernier soupir

Afin d’éviter le pire

Il faut que tu expires

 

Il faut juste nous unir

Afin de l’empêcher de nuire

Ou on a plus qu’à s’enfuir

Devant ce mal en devenir

 

Il faut que tu expires

 


 

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Le Ciel Fuligineux

Le Ciel Fuligineux

 

 

Comme un sol de fumée

Comme un tapis de brume

Noir comme la suie

Noir comme la nuit

Comme un immense drap de soie

Etendu au-dessus du monde

Un tournoiement au-dessus des toits

Une forme informe se forme

C’est un oiseau sans nom, c’est un démon

Un gigantesque rapace

Au bec vorace

Il éploie ses ailes de cendre

Tel un phénix il vient descendre

Vers la ville avilie

Des volutes s’échappent

Il les perçoit et les happe

Avec la vitesse de la foudre qui frappe

Sont-ce des âmes à vendre

Que le diable est venu prendre ?

Est-ce le fruit d’une récolte ?

Alors que le diable l’emporte !

Pas de fumée sans feu

La Terre est un foyer idéal

Pour les idées du mal

L’oiseau le sait

Il n’est pas à son coup d’essai

Il se repaît

De toutes ces âmes amassées

Qui n’ont pas su trouver la paix

Ou la donner

L’oiseau s’en moque

En quittant leur corps elles l’invoquent

Il n’est pas là pour leur offrir le paradis

Ca lui est interdit

Satan le lui a dit

Il gobe une dernière âme perdue

Et repu

Il replonge dans sa dimension

Personne n’a rien vu

Personne n’a fait attention

Le ciel est redevenu bleu

Les nuages blancs

L’oiseau a fait de son mieux

Mais il reviendra forcément

 

 

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Nos Rêves

Nos Rêves

 

 

 

Que deviennent nos rêves

Une fois que l’on se réveille ?

Que deviennent nos souvenirs

Une fois que l’on meurt ?

 

Sont-ils récupérés par un appareil ?

Sont-ils colportés comme des rumeurs ?

 

Que deviennent nos rêves

Une fois que l’on se réveille ?

Que deviennent nos souvenirs

Une fois que l’on meurt ?

 

Sont-ils des brebis sur lesquelles un berger veille ?

Sont-ils dirigés par un dieu selon son humeur ?

Cartes à Gêne

Cartes à Gêne

 

 

Cela VALET le coup de te rencontrer

Tu m’as fait me sentir ROI

Toi mon TREFLE porte-bonheur

Toi la DAME de mon CŒUR

Qui m’a laissé sur le CARREAU

 

DIX – SEPT à quel âge d’habitude

Que l’on tombe amoureux ?

C’est comme si notre cœur

Redevenait tout NEUF ?

 

SIX ça continue

AS rythme là

Je vais DEUX voir prendre la fHUIT

Et descendre QUATRE à quatre

Les marches de l’amour

 

Mais il ne faut pas que l’on CINQuiète

Mon coeur est un cheval de TROIS

Qui ne s’ouvrira que pour toi

Je me PIQUE de le savoir



 

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Enfants de Héros

Enfants de Héros

 

On est tous les enfants de héros

On a tous nos épreuves, nos travaux

On naît tous enfants de héros

Survivants des enfers les plus chauds

 

Persée

Thésée

Méduse

Ou Minotaure

La vie nous use

Et se fait matador

 

Jason aura sa toison

Ulysse son odyssée

Achille son talon

Leur destin est tissé

 

Pygmalion trouve Galatée

La passion récompensée

Orphée perd Eurydice

Une de perdue il n’y a pas de dix

 

Icare approche les cimes

Et y laisse des plumes

Hercule a douze travaux

Pour racheter ses travers

 

Atlas porte les cieux

Sisyphe pousse son rocher

Les caprices des dieux

Font de nous leur hochet

 

 


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Dans l'Esprit de Morphée

Dans l’Esprit de Morphée

 

 

Dans l’Esprit de Morphée

Je deviens Orphée

Retrouvant son Eurydice

Je deviens Novalis

Retrouvant sa Sophie

Ma passion reconvertie

En ma seule philosophie

 

Dans l’Esprit de Morphée

Je deviens Eros

Et tu deviens Psyché

Tu deviens une rose

Et moi papillon

Tes pétales tu m’exposes

En un péché mignon

 

Dans l’Esprit de Morphée

La voie est toute tracée

Il n’y a qu’à suivre les fées

Là-bas je respire

En bas j’étouffais

Là-bas tout peut se faire

En bas j’ai tout fait

 

Une tension dans le crâne

Un effet dans les dents

Le réel qui se fane

Je m’explore au-dedans

 

La banalité

La médiocrité

La perversité

Nous séparent

Mais je sais que nous nous retrouverons toujours

Quelque part

Le temps nous mutile

Nous devons lui résister

Notre amour est utile

Il ne cesse d’exister

Et continue d’enfler, de se former

 

Dans l’Esprit de Morphée




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d'Art et d'Amour

D’Art & d’Amour

 

 

L’art est mon père

L’amour est ma mère

 

Je suis né d’art & d’amour

Je suis fait d’art & d’amour

 

Ils m’offrent les plus beaux atours

M’apprennent les plus beaux discours

Ils me couvent toujours

Ils me couvrent tous les jours

 

Ils découvrent en moi

Mon âme et mes émois

Ils ouvrent en moi

Ils s’ouvrent en moi

 

Ils décorent mon intérieur

Repeignant les taches antérieures

 

D’art & d’amour

Comme deux arbres enlacés ne faisant plus qu’un

Comme une vérité faisant son chemin

Au plus profond de mon être

Coule la sève de cette union

Roule le rêve de cette fusion

C’est mon destin et c’est ma vie

Impossible que je les renie

 

Sans eux je m’appauvris

Sans eux je suis réduit

A n’être plus moi

A naître aussi bas

Que quand je ne les avais pas

 

En arrière je ne puis faire un pas

Ce serait faire un deuil et surtout mon trépas



 

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Exposition d'Art & d'Amour [Mars 2006 à La Ville-aux-Dames]

Ma première et pour le moment unique exposition. Outre l'occasion de dévoiler mes oeuvres à un public et de recueillir des impressions très positives, cela a été aussi et surtout l'opportunité de rencontrer Xavier de Harlay qui est devenu par la suite le fondateur des Editions Littetgraphie, mon éditeur et un très bon ami. Rencontre qui en a permis un peu plus tard une autre de qualité : celle d'Ambre Benès.

Cette exposition a été pour moi le déclencheur de beaucoup de choses et principalement d'une grande ouverture vers l'extérieur, d'une communication et d'un échange qui me manquaient jusque là. Dès que j'ai pensé créer un site internet, il m'est donc apparu évident de l'intituler d'art et d'amour.

 

Imagination.JPG
Le Sang des Etoiles 3.JPG
 
Les Ames-soeurs.JPG
 
La pudeur & La Femme illustrée.JPG
 
Dans l'Esprit de Morphée.JPG
 
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Muse 3.JPG
 
Super Heros.JPG
 
Un Miracle Ordinaire.JPG
 
Sirènes.JPG
 
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dimanche, 15 février 2009

En Mon Ame


podcast

Voici le fruit de ma collaboration avec une chanteuse amateur et une équipe technique réduite mais efficace. C'est une adaptation très libre de la célèbre chanson My Immortal interprétée par Amy Lee du groupe Evanescence. A  la base le texte était plus long, mais pour des soucis de rythme et de cohérence, il a été retravaillé. Si elle n'est pas exempte de défauts, je demeure néanmoins très fier du résultat.

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En mon âme

 

Ecrit par Greg Armatory & Sandra

interprétée par Sandra

(Libre adaptation de « My Immortal » d’Evanescence)

 

 

Les gestes lents, léger sourire

Regards brûlants qui ne veulent pas mourir

Mais le charme est si loin

Tant de blessures entre nos mains

 

L’âme et le cœur au bord des yeux

Je soupire à nos vents d’adieu

 

Ce souvenir est ma croix

Je le porte à chaque fois

Que la vie déchire tous ces rêves en moi

 

En mon âme

Tu es si homme, moi si femme

En mon âme

Le bonheur seul nous condamne

En mon âme

Notre amour libéré s’enflamme

Nous sommes une âme

En mon âme

 

Dans les ténèbres chaque jour s’écoule

Un chant funèbre dont je suis saoule

 

Je ne joue plus à tous leurs jeux

Ce monde odieux

Me prive de tes yeux

Oh…Je meurs à petits feux

 

Et là je revois ton visage

Qui me renvoie dans cette cage

 

Ce souvenir est ma croix

Je le porte à chaque fois

Que la vie déchire tous ces rêves en moi

 

 

REFRAIN

 

 

 Parmi les ombres

Qui me mènent vers ma tombe

Je ne sais plus qui je suis

Si sombre ma vie

Gronde comme une bombe

 

REFRAIN

 

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jeudi, 12 février 2009

La Genèse [Nouvelles/Le Combat du Papillon]

                                                                                        

La Chute de l’Age d’Or

 

 

 

 

 

 

Les sept jours de la création

constituèrent sept phases de l’emprisonnement de  l’homme

enchaîné dans un antre,

dans les limites mêmes d’un monde

uniquement perçu par les cinq sens.

 

                                                                William Blake

 


 

I. L’Harmonie Primitive

 

 

Au commencement était le Paradis

Tout n’était que pensées

Rien n’était dit

Nous étions des anges qui dansaient

 

Le firmament

Etait notre mer

L’amour était omnipotent

Nul ne pouvait être amer

 

Nous étions un

Et étions Dieu

Au sein de chacun

S’ouvrait une paire d’yeux

Un cœur d’enfant innocent

Qui demeurait grand ouvert

Pour répandre et recevoir

L’amour tout en vers

Qui remplissait sans se voir

Toutes les âmes tel un sang

 

Sommet de l’Age d’Or

Où la pureté triomphait

Où l’absence de corps

Donnait vie aux fées

En une sublime geste

Qui sublimait nos gestes

 

Eden de notre origine

Où la musique était oxygène

La vertu religion

La poésie naissait

De la moindre pensée

Elle était le langage

Le plus précieux des partages

L’imagination nous baignait

Nul ne voulait l’ignorer

Nul ne pouvait le nier

En un océan doré

Symbole vivant

De notre liberté

Qui s’étendait à l’infini

Et sa source d’éternité

Etait reliée à nos esprits.

 

 

 

II. La Chute du Paradis

 

 

 

Le chaos vint pourtant

Le chaos et le Temps

La Nature fut envahie

Par la naissance de nouvelles envies

Des lois rigides s’instaurèrent

Et vinrent ce monde appauvrirent

De mécaniques habitudes

Une croissante lassitude

Naquirent un peu partout

Divisant ce qui constituait le Tout

Nous qui n’étions pas faits alors

Pour mener et gagner une lutte

Nous donnâmes

La mort

A ce fabuleux Age d’Or

Et damnâmes nos âmes

En érigeant sa chute.

 

 

  

III. La Séparation de l’Esprit

 

 

 

Et naquit la discorde

La lyre cassa ses sept cordes

Les hommes raisonnèrent

Les hommes s’emprisonnèrent

Ils perdirent leur unité

Coupèrent le fil de leur infinité

Ils cessèrent d’être devins, divins

Pour devenir sombres humains

Avec une tête, avec des mains

Une cosse matérielle

Détruisant leur essence spirituelle

L’esprit dont ils faisaient partie

Se réduisit, partit

Il se morcela pour venir habiter

Chacune de ces nouvelles entités

Leur conférant une nouvelle identité

Une âme aux maigres proportions

De ce corps

Résultat de leur malédiction

Pauvre et illusoire décor

Pour des être ayant connu l’essor

Ridicules et avilissants haillons

Pour d’anciens papillons

Devenus rampantes chenilles

Ils ne méritaient que des guenilles

Là où des ailes d’arc-en-ciel

Faisaient leur rang

Faisaient leur nom

En eux coula un nouveau sang

Qui n’avait plus rien des merveilles

La marque de démons

Tout prêts à l’éveil

Pour répandre et s’abreuver

De cette rivière vermeille

Dès qu’ils pourraient œuvrer.

 

 

  

IV. La Genèse de l’Enfer

 

 

 

L’Homme nouveau

Ayant revêtu sa peau

Ne pouvait plus faire marche arrière

Et se mit en devoir de créer une terre

Digne de l’accueillir

Digne de le soustraire

A son appartenance céleste

Il créa le Nord, le Sud, l’Ouest et l’Est

Aux limites du temps

Lui qui n’en avait jamais eu avant

Il ajouta la chaîne de l’espace

La raison croissant toujours en lui

Le dévorant comme le ver le fruit

Il sépara l’unité de son espèce

En deux sexes distincts

L’un féminin, l’autre masculin

Ruinant les principes de son origine

Scindant les valeurs de sa nature androgyne

En deux êtres complexes

Qu’il dota chacun d’un sexe

Propre à permettre sa perpétuation

Par leur association

 

En sept jours

Il se créa sept fardeaux

Si bien conçus qu’ils seraient toujours

Bien trop lourds à porter

Faisant de lui son plus parfait bourreau

Sans se sentir victime

Ignorant totalement la portée

De ces carcans intimes

 

Toutefois, avant que tout esprit rêveur

En lui ne meurt

L’Homme se forgea un lien avec ferveur

Il noua son âme à l’Océan Divin

Se donnant ainsi le moyen

Par le rêve et par la Mort

Quand il pourrait quitter son corps

De remonter vers les célestes ondes

Pour qu’à nouveau il s’y fonde.

 

 

V. L’Eclosion du Mal

 

 

L’Homme qui n’était que vertu

Lui dont la sagesse était instinct

Sema en lui les graines de la perversité

Condamnant sa vertu à être perdue

Et son bon sens à être éteint

Dans une future adversité

Il jugea le vice

Comme une nouvelle liberté

Lui qui s’ennuyait de tout

Mais en permettant qu’il s’immisce

Il donna un ennemi à la pureté

Et brûla son ultime atout.

 

  

VI. L’Héritage de l’Harmonie

 

 

Avant de rejoindre son nouveau monde

Qui avait débuté son évolution

L’Homme employa une dernière seconde

Pour réaliser une précieuse opération

Dans son désir encore ingénu

De pouvoir converser avec les nues

Il produisit en lui

Sept germes comme autant d’armes

Qui s’opposaient

Aux sept chaînes

Auxquelles il s’était assujetti

L’Amour, le Rêve, la Mort

La Religion, l’Art

La Poésie

Et la Magie

Sept sens

Héritage de l’originelle essence

Sept moyens d’agir

Vestiges de l’Harmonie

De la cassure de la lyre

De son absolue symphonie.

 

 

VII. La Chute aux Enfers

 

 

Dans sa nostalgie de l’Age d’Or

L’homme avait façonné

Un océan comme l’azur

Dans lequel jadis il était né

Fidèle à son idée première

Il décida qu’il renaîtrait en ce monde

En cet Enfer baptisé Terre

Au sein de ses nouvelles ondes.

 


 

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Transylvania - Le Roman

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I


La voiture roulait dangereusement au cœur de la nuit. Elle pénétra à vive allure dans la forêt  regorgeant d’ombres aux origines suspectes.
L’attelage était conduit par deux hommes, chacun armé d’un fusil.
A l’intérieur, siégeait une famille importante. Le père, serein, serrait la main de sa femme tout en dévisageant intensément ses deux filles de sept et douze ans, comme pour leur communiquer sa force tranquille.
- La région n’est pas sûre, hurla le plus jeune des deux domestiques pour couvrir le vacarme de la cavalcade. Pourquoi a-t-il fallu que nous passions par là ?
L’autre ignora son angoisse.
- Parce que c’est le chemin le plus sûr.
Son interlocuteur afficha une mine renfrognée.
- Oui, pour une mort certaine.
Le vétéran brandit son fusil avec véhémence.
- La mort, je peux la donner aussi facilement que cette région. Tu as raison d’avoir peur, mais tu as tort de penser que cela peut suffire à nous arrêter.
Des éclairs déchirèrent la nuit sans un bruit.
Brusquement les chevaux devinrent comme fous. L’aîné s’empara des rênes et usa de toutes ses ressources pour les arrêter afin d’éviter à la voiture de se renverser. L’attelage s’arrêta sous un arbre.
- Les chevaux  ne veulent plus avancer. On dirait qu’ils sont paralysés.
- Paralysés par quoi ?
Un éclair illumina la nuit, révélant deux silhouettes menaçantes juchées sur une branche au-dessus des deux hommes.
- Qu’est-ce qui se passe, Papa ? demanda la plus grande des filles. Elle serrait sa petite sœur contre elle avec l’évidente intention de la rassurer.
Le Baron Henri d’Ofdigen demeurait impassible.
- Un contretemps, ma chérie, un simple contretemps. Nous allons bientôt repartir.
Mais la manière dont il serra la main de son épouse trahit sa nervosité. Le regard de celle-ci  l’invitant vivement à s’informer de la situation, le baron allait se pencher par la fenêtre lorsque la voiture fut violemment secouée. Des bruits de lutte leur parvinrent, rapidement suivis par les cris reconnaissables des deux conducteurs.
L’aînée des filles plaqua ses mains sur les oreilles de sa sœur sur le point de sangloter.
- Mais papa, qu’est-ce qui se passe ?
Des coups de feu retentirent, puis, plus rien.
Le silence qui succéda fut plus terrible encore.
Prenant une profonde inspiration, le Baron décida de sortir. Mais au moment où il s’exécutait, la porte s’ouvrit à la volée et l’un des agresseurs le repoussa brutalement à l’intérieur. Il était élégamment mis ce qui tranchait nettement avec la rudesse de ses gestes. Son regard était effrayant de sévérité. Et ne cachait rien de la réalité de ses intentions.
L’épouse du Baron se rua sur l’autre porte laquelle fut violemment arrachée, manquant peu la jeter au dehors.
Un deuxième spadassin apparut. Même élégance. Même regard dénué de compassion.
- Pour vous, cette nuit n’aura pas d’issue.
Il découvrit deux canines d’une longueur animale avant de bondir à l’intérieur de la voiture. L’autre l’imita naturellement.
L’attelage fut secoué de spasmes tel un corps moribond avant d’être foudroyé par la mort.
Les corps des deux postillons gisaient dans des postures impies, exsangues, leur visage blanc comme un linge et leur cou portant la marque de crocs avides.

La pluie frappait rageusement le sol.
Les chevaux avaient fui, terrorisés par l’odeur du carnage.
La voiture était renversée.
A une dizaine de mètres de là, les deux tueurs achevaient leur macabre festin.
Marco terminait de boire le cou de la plus grande des filles.
Rodolphe, genoux au sol, laissait le crachin nettoyer son visage ruisselant du sang pris à la mère et à la plus jeune des soeurs.
Il ouvrit démesurément la bouche, savourant encore dans ce geste rituel la fraîcheur de la chair mordue.
Ceci fait, il contempla son reflet dans une flaque d’eau.
- Après tout ce temps, pourquoi cela fait-il toujours autant de bien, mon frère?
L’intéressé se redressa brusquement et après une ultime succion, rejeta le petit corps sans vie telle une vulgaire poupée de chiffon.
- Parce que, mon frère, nous sommes immortels et que notre faim l’est tout autant. Et je ne vois pas qui pourrait changer cela !


II


- Sylvania !
Le Baron Olaf Streggens supervisait  la fin de l’aménagement  du manoir de Castlered. Et étant donné l’ampleur de la tâche, il lui importait de savoir précisément où chaque objet de sa nouvelle propriété se trouvait et où chaque futur membre de sa demeure était posté. Malgré l’incessant va et vient et le flot continu du personnel mis à sa disposition, il était parvenu à repérer tout et tout le monde. Sauf une personne. Et la personne la plus chère à ses yeux et à son cœur.
- Sylvania !
Son désespoir grandissant de seconde en seconde, le Baron arrêta un vieux palefrenier transportant une volumineuse chaise.
- Cyrius, personne n’a donc vu ma fille ? Nom de nom, où a-t-elle encore bien pu se fourrer ?
Le domestique esquissa un sourire.
- Vous connaissez Sylvania mieux que moi, Monsieur le Baron. Elle n’a jamais pu rester en place et  elle a toujours détesté la foule.
Le baron croisa les bras sur sa poitrine et hocha la tête.
- Vous la connaissez sans doute mieux que moi, Cyrius. A la mort de ma femme, c’est principalement à vous qu’elle s’est confiée, plus qu’à moi ou à son frère.
Le visage du palefrenier s’assombrit un instant, puis il redressa la tête en souriant.
- Cherchez du côté de la forêt.
Le Baron soupira bruyamment.
- Elle aurait quand même pu prêter main forte !

Elle tourna brusquement la tête. Elle était certaine d’avoir entendu du bruit. De ses grands yeux noirs, elle fouilla l’endroit suspect. Une rafale de vent glacial anima les branches et fit s’envoler les feuilles mortes jonchant le sol du sous-bois. L’hiver annonçait son arrivée imminente dans la région. Elle resserra ses fines jambes en un geste naturellement gracieux. Elle n’aurait jamais dû s’éloigner de la sorte de sa famille. Elle ne connaissait pas encore suffisamment bien les environs pour s’y aventurer seule de la sorte. Le danger était présent. Son père l’avait déjà mis en garde. Il y avait des prédateurs qui pouvaient ne faire qu’une bouchée d’elle. Mais c’était peut-être et surtout le goût du risque qui l’avait amené jusqu’ici. A son âge, l’innocence était  mère de nombreux péchés.
Tapie derrière un bosquet, Sylvania observait la jeune biche. Elle n’avait jamais eu la chance d’en voir une de si près et la tentation était de forte de vouloir se rapprocher. Mais l’animal était aux aguets. A la moindre erreur de sa part, il disparaîtrait sans crier gare pour rejoindre les siens. La jeune femme prit soudain peur. C’était peut-être aussi ce qu’elle devait faire. Son père et son frère devaient se ronger les sangs. Cela faisait combien de temps qu’elle était partie ? Une heure ? Sans doute plus. A moins qu’ils ne soient tous trop occupés à installer le mobilier pour songer une minute à elle. Mais là, elle savait qu’elle se mentait à elle-même.
Elle jeta un dernier regard à la biche figée avant de se retourner.  
Et se sentit tout à coup aussi vulnérable qu’elle.

Les cercueils étaient disposés selon une géométrie précise.
Celui de Lord Kelnorth, le Maître, celui qu’on nommait aussi  le Comte de Brume, était au centre de la salle. Celle qu’on nommait à juste titre la Salle des Songes.
A sa droite, reposait Marco, son fils aîné, un vampire fier et fougueux, d’une grande ténacité et d’un tempérament ardent.
A la gauche du Maître, Rodolphe, le second fils. Rapidement pris en main par Marco, Il était devenu son égal dans bien des domaines. Et ce qui les séparait encore était toujours pour eux l’occasion de jeux et de défis dans lesquels ils contentaient leur insatiable appétit de victoires.
Autour d’eux, trois cercles concentriques de cercueils contenant les membres privilégiés de la cour - pour ne pas dire les amants – la confrérie des artistes, puis rassemblée dans la périphérie, les domestiques.
Ils se réveillèrent à peu près tous en même temps, leur horloge biologique en parfaite relation avec les mouvements de la lune. Question de survie.
Une longue nuit de fête et d’orgies les attendait et chacun avait hâte d’y prendre part.
L’occasion de goûter à de nouvelles expériences et de savourer à nouveau les plus anciennes...

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mardi, 10 février 2009

Horreur à Slaughterfalls [Dessins/Mes Histoires]


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horreur à slaughterfalls,nouvelle d'épouvante,horreur,fantastique,loup-garou,pleine lune
 
 
 
 

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dimanche, 08 février 2009

Ciném'Art

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Humour

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