lundi, 24 décembre 2012
Inception [Cinéma/Critiques]
Après le très réussi et acclamé The Dark Knight, Christopher Nolan (Memento, The Prestige) signe un nouveau film complexe et passionnant mélangeant habilement thriller, espionnage, drame et fantastique.
Ceux qui s'intéressent de près aux rêves devraient être comblés, le scénario exploitant brillamment les possibilités en la matière et les mécanismes du subconscient.
Inception n'est pas un film à effets spéciaux - bien qu'il réserve plusieurs scènes inédites et spectaculaires - la construction de son intrigue est sa principale force car d'une rare densité. Elle nécessitera certainement plusieurs visions pour être comprise et appréciée dans sa totalité. A l'heure des blockbusters sans âme, on ne peut que se réjouir de cela !
Une opération délicate, une équipe de spécialistes et un plan génial, tout cela et plus encore dans un monde où les règles se plient à la volonté de l'esprit...
INCEPTION ou quand Mission Impossible rencontre Matrix et Au-delà de nos Rêves !!!
D'ailleurs on peut se dire que pour qu'il accepte le contrat (et donc implicitement la guérison) Saito utilise cette phrase à dessein sachant qu'elle va lui rappeler Mall et le faire fléchir.
A noter que l'expression "take a leap of faith" peut se traduire par "faire un saut de la foi", tout un symbole ! (Non, je ne parle pas d'Assassin's Creed quoique question rêve lucide, Desmond en connait sûrement un rayon, lui aussi )
Je précise que l'interprétation que je donne est la seule que Nolan n'approuve ni ne réfute catégoriquement se contentant de dire que ce serait une explication intéressante...
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dimanche, 05 août 2012
Le Combat du Papillon - Version Musicale [Musique]
Etant à ce jour très loin d'être en mesure d'écrire l'histoire en intégralité - encore moins de l'adapter en film d'animation - avec une vraie 3D !!! - je vous propose cette version concise un peu mutante, mais qui vous permettra, je l'espère de tout coeur, de comprendre mes intentions en terme d'émotions. Pour une compréhension plus complète de l'univers et des personnages, je vous invite à visiter les liens et/ou à consulter la catégorie Dessins et Nouvelles.
Prologue - La Genèse, l'Age d'Or, le Paradis Perdu. C'est la vision qu'a Sylvain au plus profond de son désespoir : des anges dotés d'ailes de papillon tour à tour survolent et se fondent dans un océan doré : l'Océan Divin. Mais l'océan s'assèche et les anges chutent sur la Terre : leur Enfer !
Par l'intermédiaire de ses rêves, Sylvain accède à la Terre de Beulah, baptisée ainsi par William Blake, un monde peuplé par des anges, les Papillons et qui luttent contre les Démons, des créatures issues des vices et des péchés humains. Il assiste à une bataille lors de laquelle il découvre le charismatique et puissant Monarque, Mentor des Papillons.
Monarque présente les autres Papillons à Sylvain et le guide à travers les merveilles de la Terre de Beulah (cf William Blake), véritable patrie de la poésie, où le coeur et l'esprit règnent en harmonie.
Sphinx, Monarque, Vanesse, Morpho et Saturnie-Atlas
Sylvain affronte le terrifiant Python, sa Bestialité, autrement dit la somme de tous ses Démons : la personnification de ses peurs, de sa colère et de son désespoir. Il doit impérativement le vaincre pour pouvoir devenir à son tour un Papillon, une âme pure et libérée. Alors qu'il est en difficulté, Vanesse, la compagne de Monarque, émue par son sort, tente de s'interposer. Python la terrasse et profitant de l'aveuglement de sa victoire, Sylvain parvient à le détruire au cours d'un duel dantesque.
Monarque porte le corps inanimé de Vanesse sous les yeux des autres Papillons. Il le place dans une colonne de lumière et le regarde s'élever lentement, tandis que ses larmes l'accompagnent et que son coeur crache des roses meurtries.
Sylvain devient le Papillon Apollon et découvre toute l'étendue des pouvoirs de la poétisation : la capacité de modeler son environnement selon son inspiration et d'user de la symbolique du romantisme comme d'une arme sans équivalent pour purifier les âmes corrompues par leur séjour terrestre.
Au cours de l'un de ses voyages, Apollon parvient à retrouver son grand amour perdu, l'une des causes mêmes de son désespoir. La boucle est donc bouclée. Alors qu'elle vient de détruire sa bestialité, il assiste avec émotion à sa transformation en Papillon. Elle répond désormais au nom de Diane.
Bouleversés par leurs retrouvailles, Apollon et Diane profitent de leurs récents pouvoirs pour poétiser à volonté et démontrer ainsi toute la beauté et la force de leurs sentiments.
Les Papillons affrontent un important et puissant groupe de Démons. L'occasion pour eux d'unir leurs pouvoirs comme jamais et de renforcer leur espoir en un avenir plus lumineux.
Au cours d'un combat, Monarque est gravement touché par un Démon. Lui qui n'a jamais eu à vaincre sa Bestialité pour devenir Papillon grâce à la présence de Vanesse, est contraint de mener enfin ce propre combat. Lorsqu'il l'apprend, Apollon tente de l'aider, mais il arrive trop tard et assiste, impuissant, à sa défaite.
Avant de disparaître, Monarque désigne Apollon comme le nouveau Mentor des Papillons. Il lui révèle aussi que Diane et lui sont l'unique clé pouvant ouvrir la Porte d'Ivoire qui sépare l'Humanité d'un nouvel Age d'Or. Et que désormais, plus Rien d'autre ne compte.
Diane et Apollon fusionnent, donnant naissance à Astralis (Cf Henri d'Ofterdingen de Novalis), seul capable de retransformer l'Humanité en Ame-Unité.
Epilogue - Astralis se transporte dans la réalité. Il découvre qu'il peut voir l'âme des hommes à travers leur corps et qu'il peut poétiser physiquement le monde.
Générique de Fin
THE END ?
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samedi, 31 juillet 2010
Les Rêves et Vous !
A l'occasion de la sortie du film-évènement INCEPTION, je vous propose un petit sondage pour savoir un peu où nous en sommes avec les rêves, ce que nous en pensons, l'importance que nous leur accordons et pourquoi pas au final partager nos expériences en la matière.
Pour répondre, un simple commentaire suffira, libre à vous de développer, ce que je vous encourage vivement à faire, évidemment. Pour certaines questions, plusieurs réponses peuvent être cumulées.
1. Vous êtes du genre à oublier presque systématiquement vos rêves :
a - Et vous trouvez cela frustrant car vous avez l'impression de rater quelque chose d'important.
b - Cela vous est égal puisque pour vous ce qui compte c'est la réalité.
2. Vous êtes du genre à vous souvenir de vos rêves :
a - Au point de pouvoir les raconter avec autant de détails que s'il s'agissait d'un souvenir.
b - Vous en gardez quelques images confuses et une impression générale.
3. Vous vous souvenez facilement :
a - Des jolis rêves.
b - Des cauchemars.
c - Des rêves un peu bizarres.
d - Des trois, mon Capitaine !
4. Une fois réveillé, en général :
a - Vous essayez d'oublier votre rêve pour revenir rapidement à la réalité.
b - Vous le racontez par écrit afin d'en conserver une trace.
c - Vous vous empressez de le partager avec vos proches.
5. Votre expérience la plus marquante dans un rêve c'est :
a - D'avoir rencontré votre star préférée.
b - D'avoir retrouver un proche perdu.
c - De vous être réveillé dans votre rêve.
d - D'avoir rêvé un évènement que vous avez vécu plus tard.
6. Pour vous, les rêves :
a - Ca n'a aucun sens !
b - Servent à nous dire qui on est vraiment.
c - C'est un défouloir psychologique.
d - C'est un pouvoir inexploité.
7. Dans le futur, les rêves :
a - On pourra totalement les contrôler.
b - On pourra les enregistrer et les revoir à volonté.
c - Serviront à espionner les gens.
d - N'existeront plus.
D'autres films qui ont abordé le sujet du rêve et des pouvoirs de l'inconscient :
D'un Rêve à l'Autre, The Cell, Au-delà de nos Rêves, La Science des Rêves, Vanilla Sky,
Mr.Nobody http://dartetdamour.hautetfort.com/archive/2010/01/25/mr-...
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vendredi, 23 janvier 2009
Les Premières Influences Artistiques
Le 24 décembre 2008, je me suis mis sur mes 31 ans. L'occasion de jeter un coup d'oeil dans le rétroviseur et de voir le chemin parcouru. Et plutôt que de me pourrir l'esprit sur les déceptions enregistrées, je préfère penser à toutes mes inspirations, à ce qui m'a fait avancer en tant qu'artiste et forcément aussi en tant qu'être humain.
Enfant, j'ai savouré Les Livres Dont Vous êtes le Héros, série mythique de livres interactifs (véritables ancêtres des jeux vidéos modernes) enfantée par les anglais Ian Livingston et Steve Jackson à qui je dédie volontiers mon roman de Fantasy Rex Warrior contre le Maître de la Montagne. J'ai découvert énormément de choses au travers de ces livres : goût de la lecture, de l'écriture, de l'imaginaire, de la Fantasy, du jeu, du dessin. Bref de tout ce qui m'a passionné et défini par la suite. Ces livres ont été en quelque sorte l'argile qui m'a façonné.
La lecture a continué de me passionner, surtout la S-F et le fantastique. J'ai découvert Le Seigneur des Anneaux au collège et grâce à ma grand-mère (qui avait vraiment le nez fin) j'ai fait la rencontre de deux auteurs de poids : Jack Vance et Howard Philips Lovecraft (HP pour les intimes).
Avec le premier j'ai exploré Le Cycle de Tschaï, un univers de S-F ambitieux et d'une richesse telle que je me demande encore pourquoi aucun cinéaste ne s'est encore vraiment penché dessus (qui veut le meilleur de Starwars, de Dune et de La Planète des Singes réunis ?) Tellement passionné par cette planète, ses races et ses coutumes (Vance n'a rien à envier à Tolkien pour ce qui est de créer un univers original et d'une cohérence bluffante) pendant un temps j'ai travaillé sur un jeu de rôle. Mais face à la tâche, j'ai fini par lâcher le projet en cours de route. Cependant, ce fut un réel plaisir pour moi et l'occasion d'exploiter mon intérêt pour cette saga sous une autre forme. C'est d'ailleurs ce qui me caractérisera par la suite : ce besoin de prolonger un univers qui m'est cher sous diverses formes, sur différents supports, quitte à les créer s'ils n'existent pas.
Avec le second, j'ai basculé dans un autre univers, sombre, menaçant, suintant d'une terreur sans nom, d'une démesure cosmique. Avec Dagon, puis l'ensemble de sa série connue sous le nom de Mythe de Cthulhu, j'ai trouvé un nouveau mentor. La manière unique de Lovecraft de dépeindre l'horreur la plus viscérale en ne faisant que l'effleurer du bout de la plume, sa capacité à suggérer, à susciter, à introduire le fantastique le plus redoutable dans le réalisme le plus absolu, tout cela à contribuer à faire de cet auteur une référence majeure, un démiurge en puissance. Sa mythologie faite de cultes secrets, d'investigations, de dimensions parallèles et bien sûr de monstres protéiformes a connu bien des adaptions (Jeux, films) mais le cinéma n'a pas encore réussi à honorer dignement cette oeuvre remarquable. John Carpenter - avec L'Antre de la Folie - a su selon moi capter le mieux l'essence du Mythe.
Dans mon recueil de contes fantastiques Amalgâme (Editions Littetgraphie) la trilogie de La Colère du Démiurge est un hommage évident à Lovecraft et à sa création et une manière encore pour moi de prolonger le plaisir.
Un autre conteur fantastique a également su m'influencer dans ma manière d'écrire : Robert E. Howard, créateur du légendaire Conan le Barbare (et de ses suites) Son talent pour illustrer des éléments extraordinaires avec des mots simples ("son poing formidable") a été une vraie révélation. Par ailleurs, l'adaptation cinématographique demeure à mes yeux l'une des meilleures références de la fantasy. Le barbare Rex Warrior, héros de mon roman Rex Warrior contre le Maître de la Montagne, est délibérément copié sur Conan, l'archétype même du guerrier. L'aspect magie/arts martiaux incarné par le personnage de Mao'Jin m'a été inspiré par le film Histoires de fantômes Chinois 2 (auquel je dédie le nom du pays d'où est originaire Mao'Jin) Ce film asiatique débridé a été une vraie claque à l'époque par sa virtuosité et son imagination ("Il est monstrueux, ce monstre" !)
Difficile de parler littérature sans aborder le 7ème art. C'est d'autant plus vrai que le cinéma a été pour moi une énorme source d'inspiration telle que j'ai besoin de visualiser presqu'entièrement mes histoires avant de pouvoir envisager de commencer à les écrire. Tout a sans doute commencé le jour où Steven Spielberg nous a offert Jurassic park sur grand écran en 1993. S'il en profitait pour révolutionner les effets visuels, il révolutionnait aussi ma perception du cinéma et ma manière d'approfondir une histoire. L'impact a été tel (Ah, l'attaque du T-Rex sous la pluie !!!) que j'ai écrit mon premier roman (intitulé Apocalypse) en imaginant les animaux se rebeller contre les êtres humains(30 millions d'amis version Jurassic Park, quoi!) J'étais encore lycéen à l'époque et un poil misanthrope. Pas de succès auprès des éditeurs, mais un tremplin décisif pour moi. Jurassic park a été également la source d'une autre de mes passions : la musique de films. Grâce à des thèmes magnifiques, John Williams (Starwars) rappelle qu'un compositeur est un artiste à part entière et que la musique peut avoir une vie après le film. J'avais déjà pu le constater avec Willow (autre grande réussite de ciné Fantasy) et la sublime partition de James Horner ( A quand la BOF de Krull dans le commerce ?)
A partir de là, la machine s'est emballée. J'ai commencé à créer et à consommer tout azimut. Histoires, jeux, cinéma, musique, littérature, tout y passait. Rapidement, un autre roman m'est venu à l'esprit : Bons Baisers de la Mort (rebaptisé après Omega)En résumé, j'imaginais John Mc Clane (le personnage incarné par Bruce Willis dans la série Die Hard) dans un contexte futuriste. J'avais aussi été inluencé par le film Speed (avec Keanu reeves) et le héros (Phil Costemon dans mon histoire) était vêtu dans mon esprit comme Jack Traven (le héros de Speed) Mais la base même du récit -qui se déroule sur une autre planète au milieu d'autres races et de gadgets futuristes-je la dois au jeu vidéo Flashback (sorti sur Mégadrive)...
15:23 | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : greg armatory, parcours, passions, rêves, projets, univers, inspirations