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mardi, 23 décembre 2014

Le Domaine des Dieux [Cinéma/Critiques]

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Avec une longue tradition de films d'animation et une régulière création de films live depuis quelques années, Astérix et Obélix sont devenus aussi incontournables en BD qu'au cinéma.

Si les plus irréductibles gaulois ont globalement bénéficié d'une attention et d'un accueil conséquents, il est tout aussi vrai que les dernières adaptations commençaient à souffrir d'un manque d'inspiration, d'un certain souffle, se contentant d'en mettre plein les yeux et de mettre en avant un casting royal, mais parfois discutable d'un pont de vue de l'utilité (Les Jeux Olympiques et son défilé de célébrités) ou de la cohérence (Edward Baer dans la peau d'Astérix chez les Bretons alors qu'il jouait un simple architecte chez Cléopâtre !)

Quand on apprend que c'est Alexandre Astier (Pop Redemption, Une Rencontre), le papa de Kaamelott qui se charge de la nouvelle adaptation et pas des moindres, forcément on a envie d'y croire. Le premier trailer tombe et là le sourire aussi. On a le plaisir d'entendre Astier lui-même doubler un chef romain, mais on se désole de constater que son timbre ne colle pas avec le design du personnage, et puis il y a Elie Semoun qui semble faire du...Elie Semoun, et puis il y a le design qui semble bien fade comparé à ce qui se fait de nos jours...

Bref, ça sent le poisson pas frais. Heureusement un trailer n'est qu'un trailer.

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César, faut pas lui raconter de salades, sinon, c'est direction l'arène !

Si une fois le film sous les yeux, la voix d'Astier dans ce contexte gêne toujours quelque peu il est vrai, on finit par s'y habituer et même par apprécier grâce à l'ironie de la situation. Pensez ! Un acteur incarnant anciennement un légionnaire romain devenant roi de Bretagne se retrouvant dans la peau (bien que virtuelle) d'un chef de légion romain !!! Sa navrante tentative de faire de ses subordonnés de véritables guerriers n'étant pas sans rappeler les déboires du Roi Arthur face à ses  bras cassés de chevaliers.

Mais au-delà de cette plaisante boucle, ce qu'on kiffe évidemment c'est l'ADN de l'oeuvre de Goscinny/Uderzo couplée à l'esprit créatif d'AA. Un vrai fantasme, il faut bien le dire !

A la manière d'un Chabat (lui-même dans le casting) qui s'était totalement emparé de ce patrimoine national et y avait imprimé avec une audace revigorante sa griffe personnelle tout en préservant le ciment originel, Astier fait de même et non seulement ça fonctionne, mais ça fait encore une fois un bien fou. Ce n'est donc pas par hasard qu'on retrouve au générique une pléiade de guests issus de Kaamelott (à vous de les reconnaître !) mais qui - faut-il le rappeler ? - sont avant tout des comédiens chevronnés capables de s'adapter à toutes sortes de rôles. C'est ainsi que le roi Burgonde de Kaamelott au vocabulaire des plus limités (Arthour, Coui-hier !) devient la nouvelle voix officielle d'Obélix. Et malgré le challenge de succéder à l'inoubliable Pierre Tornade, force est de constater que l'interprétation de Guillaume Briat est parfaite, préservant totalement la personnalité du plus célèbre mangeur de sangliers. Astérix, lui, parle toujours avec la voix reconnaissable entre mille de Roger Carel (C3-PO dans Starwars) et on apprécie énormément cette forme d'adoubement de l'animation 3D.

Et si l'humour bon enfant et pour enfants assure, loin de se cantonner à cela, Le Domaine des Dieux bénéficie d'un deuxième niveau de lecture redoutable que les adultes auraient tort de bouder tant il met en évidence les absurdités de notre société moderne.

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Laurent lafitte donne sa voix à l'esclave Duplicatha, épris de liberté tout autant que de diplomatie. Si ce choix surprend de prime abord, il constitue en fait l'une des meilleures trouvailles du film.

On retrouve ainsi l'esprit progressiste qui caractérisait Kaamelott et son Roi Arthur. Pour exemples, on voit ainsi les esclaves remettre en question leur condition, se libérer de leur joug avant de se laisser broyer aveuglément par les rouages du système capitaliste en se croyant plus libres que jamais (travailler pour ne faire que conserver son emploi, de quoi devenir fou, là aussi !). La société de consommation - cible première du film - dont les gaulois seront eux-mêmes les instruments et les porte-paroles. Ajoutez à cela une dénonciation du tourisme agressif, un enfant rêvant d'un héros que son père semble très loin de pouvoir incarner et une révolte de légionnaires romains lassés de devoir jouer la chair à canon de service sans aucune considération pour leur sacrifice et vous comprendrez que "Astierix" est là aussi pour mettre des baffes à la Gaule d'aujourd'hui.

Côté divertissement pur et dur, l'animation rassure heureusement dès les première minutes (la chasse aux sangliers !!!) les clins d'oeil à la pop culture sont savoureux, et les bonnes idées de mise en scène (la séquence avec le son étouffé) démontrent aussi tout le travail et le savoir-faire du réalisateur Louis Clichy, échappé de Pixar (Excusez du peu !).

Sans oublier Elie Semoun (le répurgateur de Kaamelott) qui contrairement à la première impression est au final l'un des meilleurs ingrédients du film avec quelques répliques hilarantes (celle de la limonade en premier lieu !).

Avec cerise sur le sanglier, des musiques pêchues et inspirées de Philippe Rombi ! Quedemanderdeplus ???

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Quand Panoramix pique une colère et une réplique culte du Seigneur des Anneaux par la même occasion !

 

En lien

Fanfics Kaamelott

Alexandre Astier au sujet de l'écriture

Fanfics Skymelott (Crossover Kaamelott/Skyrim)

 

 

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mercredi, 05 juin 2013

Pop Redemption [Cinéma/Critiques]

En général, je prévois toujours un minimum à l'avance les films que je vais voir au ciné. Etant donné que j'y vais peu, je préfère ne pas y aller pour rien. Ce matin je découvre par hasard l'affiche de Pop Redemption et piqué par la curiosité je visionne la bande-annonce. Et là je me dis tout net : il faut que j'y aille !

Pop Redemption C'est l'histoire de 4 potes formant un groupe de Black Metal (oui, celui avec les grosses voix !) avec dans le rôle du leader/chanteur un Julien Doré méconnaissable en ersatz de The Crow, totalement envoûté par le satanisme, ce qui ne l'empêche pas outre-mesure de s'occuper de sa grand-mère mourante.

Les joyeux drilles décident de faire la route jusqu'au Hellfest, le mythique et incontournable festival de Metal pour tous les fans et représentants du genre dignes de ce nom. Seulement voilà, la cohésion du groupe n'est plus ce qu'elle était et le Road Movie va rapidement se transformer en Hell Movie, pour notre plus grand plaisir.

Pop Redemption est avant tout une comédie dans la plus pure tradition. Elle en respecte tous les codes et ne réinvente nullement le genre, avec ce que cela comporte de grosses ficelles et de rebondissements prévisibles, mais aussi de répliques qui tuent et de gags qui font mouche. Le charme qui s'en dégage, lui, est assez unique et les mélanges que le scénario brasse avec bonheur valent le déplacement, surtout si on aime la musique au sens large. Car loin de se cantonner à un hommage forcené au Black Metal et autres références gothiques, le film est avant tout un prétexte à réunir deux styles à priori que tout oppose. Et c'est avec une certaine jubilation que l'on assiste à la transformation progressive de ces quatre attachants rockers nihilistes en adeptes de la pop music rétro version peace and love. L'occasion d'adresser au public plusieurs clins d'oeil délectables.

Grégory Gadebois (qui incarne JP) a un petit air de Marco Hietala, le chanteur/bassiste du groupe Nightwish

                       

Et si cela ne suffit pas pour vous convaincre, la présence d'Alexandre Astier (Une Rencontre, Le Domaine des Dieux et qui a participé à l'écriture de Pop Redemption) et d'Audrey Fleurot (la Dame du Lac de Kaamelott, la secrétaire intouchable dans...Intouchables) seront certainement l'argument ultime pour y parvenir, d'autant que c'est pour eux deux l'occasion de se réunir, de manière...très surprenante !

Pour conclure, on passe un très bon moment, sans prétention, mais sans ennui. On aurait sans doute apprécié que la mise en scène soit plus mordante et aussi inventive que les deux génériques stylisés qui servent d'écrin au film, mais en l'état on a droit à une sorte de film-concept mutant, un gentil hybride de The Pick of Destiny qui aurait rencontré Jean-Philippe en cours de route. Ce qui avouons-le, n'est déjà pas si mal, vu qu'il s'agit là de très bonnes références.

 Si ça vous rappelle un autre groupe, c'est normal !

 

 

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samedi, 17 novembre 2012

L'Auberge des Deux Renards [Site Kaamelott]

J'ai le plaisir de vous informer de l'existence d'un site particulièrement bien fourni sur la série Kaamelott ainsi que sur l'actu de tous les acteurs. Que vous recherchiez un épisode précis ou que vous souhaitiez vous tenir au courant des futurs projets d'Alexandre Astier & Co, vous trouverez votre bonheur en quelques clics. 

L'Auberge Des Deux Renardshttp://www.auberge-des-deux-renards.com/


http://blog.yannguern.com/wp-content/uploads/2010/03/kaamelott2livre10.jpg

Léodagan - Alors eux, ils ont carrément tout bité au tableau !!!

Arthur - Sans déc ???

Perceval - Paraît qu'on a plus aucun secret pour personne.

Karadoc - Ouais. Ca pue du cul !


 

 

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