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samedi, 28 décembre 2013

Premium Rush [Cinéma/Critiques]

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Alors que Don Jon son premier film en tant que réalisateur sort en salles, petit retour sur Joseph Gordon-Levitt (Inception) et l'un des films (désastreusement rebaptisé Course contre la Mort) qui le mettait en vedette.

Willee, dit Le Coyote, est un coursier à vélo. Le meilleur. Pourquoi ? Parce qu'il ne freine jamais (d'ailleurs il n'a pas de freins). Le jour où il doit convoyer un ticket valant 50 000 dollars, convoité par un flic endetté jusqu'au cou, il sera plus que jamais tenté de respecter ce principe rien que pour rester en vie, au risque de devenir l'ennemi public numéro un.

Réalisé par David Koepp à qui l'on doit le scénario de rien moins que Jurassic Park et de pépites méconnues comme Hypnose (avec Kevin Bacon) Premium Rush annonce la couleur dès les premières scènes : ça va à cent à l'heure, c'est dopé à l'adrénaline et c'est filmé de manière inventive et ludique (comme quand le héros visualise la trajectoire optimale) avec en prime une plongée inédite au coeur de ce métier méconnu qui comporte, il faut bien le dire, sa part de risques que le film décuple bien entendu pour assurer le spectacle.

Bourré de péripéties, de cascades et d'humour (mention spéciale pour le flic en vélo), l'intrigue se suit avec grand plaisir du début à la fin. L'action n'est jamais répétitive, l'espace et la chronologie sont intelligemment exploités et les personnages très vite attachants même si c'est parfois involontaire comme dans le cas du bad guy, Monday, le flic un peu pourri, incarné par Michael Shannon (Les Noces Rebelles) qui aligne les rôles de méchant avec une régularité métronomique (Man of Steel). Dommage en effet que la menace qu'il représente devienne vite relative quand on le voit bêtement tombé dans des pièges que le spectateur lui-même voit venir à des kilomètres ou qu'il oublie un peu trop vite d'employer sa plaque et son flingue pour s'imposer dans certaines situations. Du coup il devient vite la risée et passe pour un méchant de cartoon. Effet voulu ? Peut-être, le film se voulant plutôt tout public.

Outre un rythme endiablé, Joseph Gordon-Levitt est évidemment l'un des arguments majeurs du film, se rendant naturellement sympathique dès qu'il apparaît à l'image. Et ce n'est pas ce rôle de bon samaritain kamikaze et malin qui va changer la donne. A ses côtés on apprécie la présence de l'athlétique Diana Ramirez (X-Men l'Affrontement Final) et de Jamie Chung, bien plus jolie au naturel que dans Sucker Punch.

Un film qui vous fera donc passer un bon moment et qui remplit parfaitement son objectif : distraire et amuser avec un maximum d'efficacité.

 

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