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mardi, 31 décembre 2013

Happy New Year par Jamie Hartman [Vidéos/Clips]

Non, Jack Nicholson n'a pas rajeuni et non, il ne s'est pas mis à la chanson. Spéciale dédicace à mon véver. La roue tourne dans les deux sens, mais au moins elle tourne !

Pour l'anecdote, (merci mon véver) le clip est constitué de photos envoyées par des internautes d'où cet amalgame particulier !



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dimanche, 29 décembre 2013

Splinter Cell Blacklist [Jeux Vidéo/Critiques]

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Après un épisode Conviction très convainquant qui imposait de nouvelles références en terme de gameplay, la licence Splinter Cell revient avec un épisode baptisé Blacklist qui entend bien poursuivre sur la lancée de son prédécesseur.

Après avoir oeuvré contre son employeur, rien moins que le gouvernement, Sam Fisher reprend officiellement du service à la tête cette fois d'Echelon 4, Echelon 3 ayant été démantelé.

Un groupe terroriste baptisé Les Ingénieurs sème le désordre et la panique en s'attaquant à des bases américaines aux quatre coins du globe. Sam Fisher revient sur le devant de la scène avec une nouvelle équipe constituée de vétérans (la fidèle Grim) et de nouvelles recrues (Isaac Briggs et Charlie Cole).

Notre espion préféré a beau avoir perdu son poste fétiche, il est loin d'avoir perdu au change puisque dorénavant il préparera ses missions depuis le Paladin, un avion high-tech, équivalent du Normandy pour Shepard (Mass Effect).

En effet, depuis le cargo, véritable base d'opérations volante, le joueur pourra, via une carte mondiale, consulter les missions disponibles qu'elles fassent partie intégrante du scénario ou qu'elles soient annexes, jouables en multi ou en coop.

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L'IMS, un modèle de connexion à la fois dans l'univers du jeu et dans la réalité !

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Ce qui frappe en premier dans cet épisode, c'est l'interface terriblement immersive qui préfigure sans aucun doute celle que les nouvelles consoles se chargeront d'exploiter, gommant toute forme d'interruption entre le jeu et la manière de le paramétrer. Tout est visible et  accessible depuis la salle d'opérations sans qu'il soit besoin d'entrer dans les menus proprement dits, le gameplay et le jeu se fondant l'un dans l'autre d'une manière inédite fort réussie que Conviction avait déjà bien esquissé. Les écrans des ordinateurs affichent notre progression  et en interagissant avec nos alliés on accède à notre équipement et à ses améliorations ainsi qu'à des missions spécifiques jouables à tout moment.

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Anna "Grim" Grimmsdottir, également indissociable de la série, présente un nouveau design, très élégant, qui lui sied à ravir. 

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On ne peut pas en dire autant du nouveau look de Sam (c'est quoi ces cheveux ???), que les développeurs semblent avoir voulu maladroitement vieillir et rajeunir à la fois. Le rendu de ses tenues furtives étant lui aussi assez discutable. 

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Loin d'être un monde ouvert, le jeu offre malgré tout beaucoup de lisibilité et de liberté à l'image de son level design très fouillé qui permet encore une fois d'atteindre ses objectifs selon plusieurs itinéraires et bien sûr plusieurs méthodes via des environnements détaillés souvent dépaysants malgré la gravité de la situation.

Reprenant les nouvelles bases posées par Conviction, Blacklist autorise en effet le joueur à choisir à tout moment parmi trois types d'approches à l'instar d'autres jeux tels que Hitman Absolution ou Dishnored. Ici ces trois méthodes sont clairement dénommées :

- Fantôme : invisible, silencieux, vous évitez toute agression et filez vers l'objectif, ni vu, ni connu. Un véritable courant d'air humain.

- Panthère : vous préférez assurer vos arrières en éliminant rapidement et furtivement les ennemis se dressant sur votre route. En privilégiant la discrétion afin de ne pas aggraver la situation. Ombre mortelle.

- Assaut : la discrétion est une perte de temps. Si on est efficace, nul besoin de se cacher. Vous privilégiez la puissance de feu et une bonne couverture. L'idéal : tuer le plus d'ennemis possibles en un coup.

Quelle que soit votre stratégie, à la fin de chaque mission, l'écran de debrief vous informe de vos réussites dans chaque domaine, vous faisant cumuler des points et de l'argent en proportion. Un style n'est donc pas privilégié en particulier, du moment que vous remplissez l'objectif. On apprécie grandement, étant donné que régulièrement vous n'aurez guère le choix, il vous faudra passer totalement inaperçu faute de quoi c'est le game over garanti. Quand la mission ne comporte aucun checkpoint et que vous venez de remplir presque tous les objectifs, je vous laisse imaginer votre écoeurement. La progression par l'échec, vous connaissez ?

Peut-être une façon de nous inviter à expérimenter les Missions en Coop qui, il faut bien l'avouer, sont beaucoup plus payantes, dans tous les sens du terme et dévoilent toute la richesse et les subtilités du jeu.

Sur le terrain, les amateurs de Conviction prendront rapidement leurs marques étant donné qu'on retrouve le même gameplay exception faite de la roulade, pourtant bien pratique, qui a disparu.

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Comme dans Conviction, les lieux de vos investigations et vos différents objectifs sont affichés en surimpression dans le décor. Ca fait toujours son petit effet !

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On progresse toujours de couverture en couverture de manière très intuitive en s'aidant de repères visuels apparents, mais suffisamment discrets. Les déplacements se font donc toujours avec souplesse. On peut toujours regarder sous les portes, les enfoncer pour surprendre un ennemi. La verticalité est plus que jamais au rendez-vous avec même carrément des phases de plateforme que ne renierait pas Connor, le héros d'Assassin's Creed III.

Grâce aux gadgets (les mythiques et indispensables caméras-glu sont bien présentes) on éloigne et on neutralise les sentinelles distantes. Avec le bon timing on s'approche d'un garde isolé et d'une discrète attaque au corps à corps on le met à terre, ce qui là encore permet de gagner un précieux marquer/exécuter. Et cet atout ne sera pas de trop tant les ennemis s'avèrent nombreux, réactifs et aussi secondés. En cas de coup dur on pourra se servir du sbire comme bouclier.

Autre nouveauté : les chiens d'attaque. Vous apprendrez vite à les détester et à les repérer pour éviter de vous faire débusquer au moment le plus crucial. S'ils sont relativement faciles à neutraliser, ils ont le chic pour vous renifler et déclencher l'alerte. A noter que si vous êtes démasqué, votre dernière position connue est visualisée sous la forme d'une silhouette fantomatique comme dans Conviction. On ne change pas une formule qui marche !

Il faudra parfois enchaîner des passages tendus qui laisseront peu de place à l'improvisation. Car en plus des menaces précédemment citées (les gardes sont nombreux dès le début du jeu), il ne faut pas oublier les gardes blindés, les drones rampants et les caméras de rigueur. Les niveaux prennent rapidement l'allure de parcours du combattant et on aura tôt fait d'améliorer sa tenue et ses armes afin d'équilibrer les forces.

A noter un nouveau gadget fort utile : le trirotor, un drone volant parfait pour la reconnaissance et l'espionnage et qui pourra même neutraliser le cas échéant. L'ennemi disposant lui aussi parfois de drones, vous serez dans ce cas dans l'incapacité d'utiliser le sonar de vos lunettes tant que le propriétaire desdits drones sera actif.

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Air Force One peut aller se rhabiller, voici le Paladin !

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Autre originalité appréciable de cette épisode, certains de nos upgrades s'obtiennent en améliorant le Paladin lui-même. Par exemple acheter une infirmerie permettra de régénérer votre santé plus vite ou améliorer le radar facilitera la détection des ennemis.

Coté narration, c'est du bon cinéma hollywoodien, intense, spectaculaire, riche de rebondissements et de punchlines. On se laisse séduire volontiers comme par un divertissement de luxe bien huilé, intrigué par ce que nous réserve la suite des évènements.

Pour l'anecdote, j'avais écrit il y a quelques années une histoire sur fond d'espionnage et de terrorisme en mettant en avant une technologie assez poussée qui pourrait peut-être préfigurer l'avenir de la série. Qui sait ?

 

 

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samedi, 28 décembre 2013

Premium Rush [Cinéma/Critiques]

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Alors que Don Jon son premier film en tant que réalisateur sort en salles, petit retour sur Joseph Gordon-Levitt (Inception) et l'un des films (désastreusement rebaptisé Course contre la Mort) qui le mettait en vedette.

Willee, dit Le Coyote, est un coursier à vélo. Le meilleur. Pourquoi ? Parce qu'il ne freine jamais (d'ailleurs il n'a pas de freins). Le jour où il doit convoyer un ticket valant 50 000 dollars, convoité par un flic endetté jusqu'au cou, il sera plus que jamais tenté de respecter ce principe rien que pour rester en vie, au risque de devenir l'ennemi public numéro un.

Réalisé par David Koepp à qui l'on doit le scénario de rien moins que Jurassic Park et de pépites méconnues comme Hypnose (avec Kevin Bacon) Premium Rush annonce la couleur dès les premières scènes : ça va à cent à l'heure, c'est dopé à l'adrénaline et c'est filmé de manière inventive et ludique (comme quand le héros visualise la trajectoire optimale) avec en prime une plongée inédite au coeur de ce métier méconnu qui comporte, il faut bien le dire, sa part de risques que le film décuple bien entendu pour assurer le spectacle.

Bourré de péripéties, de cascades et d'humour (mention spéciale pour le flic en vélo), l'intrigue se suit avec grand plaisir du début à la fin. L'action n'est jamais répétitive, l'espace et la chronologie sont intelligemment exploités et les personnages très vite attachants même si c'est parfois involontaire comme dans le cas du bad guy, Monday, le flic un peu pourri, incarné par Michael Shannon (Les Noces Rebelles) qui aligne les rôles de méchant avec une régularité métronomique (Man of Steel). Dommage en effet que la menace qu'il représente devienne vite relative quand on le voit bêtement tombé dans des pièges que le spectateur lui-même voit venir à des kilomètres ou qu'il oublie un peu trop vite d'employer sa plaque et son flingue pour s'imposer dans certaines situations. Du coup il devient vite la risée et passe pour un méchant de cartoon. Effet voulu ? Peut-être, le film se voulant plutôt tout public.

Outre un rythme endiablé, Joseph Gordon-Levitt est évidemment l'un des arguments majeurs du film, se rendant naturellement sympathique dès qu'il apparaît à l'image. Et ce n'est pas ce rôle de bon samaritain kamikaze et malin qui va changer la donne. A ses côtés on apprécie la présence de l'athlétique Diana Ramirez (X-Men l'Affrontement Final) et de Jamie Chung, bien plus jolie au naturel que dans Sucker Punch.

Un film qui vous fera donc passer un bon moment et qui remplit parfaitement son objectif : distraire et amuser avec un maximum d'efficacité.

 

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vendredi, 27 décembre 2013

Les Noces Rebelles [Cinéma/Critiques]

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Avant d'apporter sa remarquable contribution à la franchise James Bond avec Skyfall, Sam Mendes nous offrait les retrouvailles entre Kate Winslet et Leonardo Dicaprio (Inception, Gatsby le Magnifique, Django Unchained), 11 ans après Titanic.

Sam Mendes fait partie de ces réalisateurs de plus en plus rares à changer de sujet et d'univers à chaque film en réussissant à chaque fois à atteindre son but.

S'il avait déjà fait une critique acerbe de l'imagerie du couple américain avec son époustouflant American Beauty, le cinéaste, loin de resservir la même formule, va encore plus loin en collant au plus près de l'intimité d'un ménage et de ses idéaux au point que n'importe quel couple devrait s'y retrouver, dans le meilleur et dans le pire.

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Un couple complice qui transpire la passion. Cela commence toujours ainsi, non ?

Nous sommes dans les années 50, époque mythique associée plus que toute autre au mythe américain. Pour Frank et April Wheeler, c'est rapidement le coup de foudre et l'idée de s'installer dans un pavillon pour élever des enfants et mener une vie confortable paraît la chose la plus naturelle du monde.

Pourtant leur guide et amie, incarnée à nouveau par Kathy Bates (réchappée aussi de Titanic) leur confie qu'elle voit en eux des êtres exceptionnels. Ca tombe bien, le jeune couple croit aussi dur comme fer à leur destin extraordinaire.

Mais à peine à-t-on caresser le rêve d'une vie meilleure que déjà il semble à jamais inaccessible pris dans l'engrenage du quotidien.

Aussi quand April, inspirée, pense pouvoir relancer l'espoir d'une vie plus palpitante voire d'une vie tout court, le dilemme est incontournable : doit-on se résigner et profiter au mieux de son confort ou bien tenter le tout pour le tout pour repousser ses limites au risque de sacrifier la stabilité acquise au fil des années ?

Cette question, tous les couples sont fatalement amener à se la poser. En la traitant avec justesse et profondeur du côté masculin et féminin, de l'extérieur comme de l'intérieur, Mendes ausculte les remous, les élans et les soubresauts de la vie à deux avec une précision chirurgicale qui laisse pantois.

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Kathy Bates, à nouveau ange-gardien de Kate et Leo ?

Plus qu'un drame, Les Noces Rebelles fait figure de véritable analyse et on serait plus que tenté de le recommander afin de permettre à chacun de se regarder dans ce miroir et d'y voir où il en est avec ses ambitions et son intégrité.

Il est toujours plus facile de se voiler la face, de se convaincre que tout était joué d'avance et que l'on ne maîtrise plus rien plutôt que de se faire violence et de prendre la vie à bras le corps pour lui imposer notre propre pas de danse.

"On oublie pas la vérité. On apprend à vivre dans le mensonge." dira le personnage de Kate Winslet.

Que d'ingrédients pour mettre un couple à rude épreuve : les secrets, les tentations, les doutes et les craintes  sans compter l'égo.

Frank ne cesse de parler. On ne peut lui reprocher de communiquer. Mais ne parle-t-il pas pour mieux cacher ce qu'il ne veut pas s'avouer, ses propres faiblesses ?

En le poussant à exploiter son véritable potentiel et à remettre en question leur bien-être, April semble la plus raisonnable des deux, sauf que dans les années 50, entretenir son homme pour lui laisser le temps de trouver sa véritable voie fait figure de folie. Et puis ne pense-t-elle pas un peu trop pour deux en imaginant cette existence idyllique à paris ?

Trouver l'équilibre entre bonheur mutuel et épanouissement individuel est évidemment la plus grande difficulté. Et puis il y a les imprévus qui vont se bousculer au moment où le choix paraît enfin évident. Comment interpréter ces nouvelles opportunités ? Comme des signes bienfaiteurs ? Des mises à l'épreuve ? Des raisons de renoncement ?

On assiste tour à tour réjoui et impuissant aux fortunes et aux infortunes de ce couple, vivante incarnation du rêve américain, du bonheur conjugal. De havre de paix, de petit paradis, le pavillon se change en arène de combat, en ring de boxe et les coups de pleuvoir de chaque côté, chacun retranché dans ses convictions et son désespoir.

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Michael Shannon, l'invité mystère qui va jouer au jeu de la vérité pour April et Frank.

Et c'est finalement le personnage de Michael Shannon (Man of Steel) présenté comme le moins sain d'esprit qui sera la voix de la conscience et extériorisera de manière implacable les raisons de ce naufrage (oui encore un !) n'épargnant aucune vérité pour l'un comme pour l'autre.

Et la chute du film d'enfoncer le clou en nous démontrant de manière originale à quel point ces tragédies sont d'une banalité terrifiante.

Sam Mendes prouve donc une fois de plus qu'il est le fervent défenseur d'un cinéma exigeant. Habité par deux grands acteurs investis, qu'on est très heureux de retrouver, qui plus est dans la force de leur maturité, tour à tour lumineux et déchirés, Les Noces Rebelles s'avère indispensable quel que soit son expérience sentimentale personnelle tant il reflète la chronologie du couple et sa mécanique, de sa grandeur à sa déconstruction.

 

 

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lundi, 16 décembre 2013

Interstellar [Cinéma]

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Un film de Christopher Nolan est toujours un évènement, même si son dernier (The Dark Knight Rises) a fait l'effet d'une douche froide à plus d'un. Délivré de la saga du Chevalier Noir il aborde le sujet de la conquête spatiale sous un angle volontairement flou étant donné que le film ne sortira que dans un an.

En attendant, on patientera avec ce trailer à la gloire de l'humanité pionnière, un poil pompeux quand même.

A noter que le héros sera incarné par Matthew McConaughey (youpi !) qui s'était contenté de regarder partir Jodie Foster dans l'espace dans l'excellent Contact de Robert Zemeckis. Comme quoi y a une justice.

Si Interstellar arrive à faire aussi bien que l'adaptation du livre de Carl Sagan ce sera déjà énorme car Contact reste une référence absolue dans le domaine de la science-fiction contemporaine et réaliste.

L'utilisation des trous de ver à l'instar de Contact est encore un point commun entre les deux films. Une rencontre du 3ème type est-elle au programme ? Réponse dans quelques mois sans doute.

Après l'audacieux Gravity, l'aventure spatiale semble avoir de nouveau les faveurs des cinéastes et pas des moindres.


 

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mercredi, 04 décembre 2013

Skyrim Future : La Confrérie Rouge [Fanfics]

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 Je rentre du taf sur les rotules et l’estomac dans les talons. Je suis tellement crevé que je me rappelle plus comment je suis rentré. Je me souviens pas avoir conduit, j’en déduis que j’ai dû prendre un taxi. Pas mon genre, pourtant.
Je commande une pizza, je mate la télé vautré sur mon canapé. Je me réveille un peu plus tard, toujours dans le coltar, avant de réaliser qu’il y a une belle blonde assise sur l’encadrement de ma fenêtre de salon. L’air de rien. Je me redresse comme dans un cartoon.
- Putain, t’es qui ?
- Je m’appelle Astrid.
Sa voix est d’une sensualité inouïe et son corps est bien assorti semble-t-il. Elle porte un truc moulant entièrement noir avec des reflets rouges. Elle a pas dû acheter ça chez H&M.
- On est au 5ème, comment t’as fait ?
- Comment je suis arrivé jusqu’ici est le dernier de tes soucis, mon chou.
Sa jambe droite effectue un lent mouvement de balayage qui fait claironner ma libido.
Elle ignore ma réaction et appuie sur la télécommande…que j’étais certain il y a encore une seconde de tenir dans ma main. Je suis son regard et je découvre les infos locales.
J’arrive pas à me concentrer sur les commentaires de la journaliste tellement je me focalise sur la photo de la victime d’un meurtre atroce commis pas loin de chez moi. A mon boulot, en fait. D’ailleurs le pauvre type qui s’est fait égorger ressemble vachement à …
- Mon patron, bordel !
- Du bon boulot ! fait la voix de la pin-up.
- Quoi ???
Je contemple mes mains, terrorisé à l’idée de les voir couvertes de sang. Mais, rien. Pourtant, je sens que j’y suis pour quelque chose. Ce mystérieux trou de mémoire, sans doute.
- Un état second, reprend la miss. C’est normal pour un baptême du sang. Tu n’es pas le premier à être dans cet état. Mais ta technique te fait sortir du lot. C’est pourquoi je suis là. Et autant te dire que je ne me déplace pas pour les désaxés qui font des cartons au calibre 12. Là, c’est de la dentelle.
Elle fait passer sa langue sur ses lèvres.
- Et j’aime la dentelle.
Je déglutis. Je suis partagé entre mon envie de me jeter sur elle pour l’étrangler ou pour la…
La sonnerie de l’interphone me ramène à la réalité.
- Merde, ils m’ont déjà retrouvé !
- Mais, non, gros bêta, c’est le livreur de pizzas.
- Ah !
- Elle est aux anchois ?
- Quoi ?
- Ta pizza ?
Mon cerveau rame et pas qu’un peu. Sans doute parce que question galère j’ai pas connu pire.
Je commande l’ouverture de la porte sans même répondre. Ma bouche est ankylosée comme si je sortais de chez le dentiste. Quand je me retourne, Astrid n’est plus là. Je me précipite à la fenêtre et je regarde en bas. Personne. La nuit l’a englouti. J’ai envie de la revoir. Elle est canon et elle sait sûrement mieux que personne comment me sortir de cette merde. Je me penche et gueule un grand coup :
- Ca te dit une quatre fromages ?
Ca cogne à la porte d’entrée. C’est le livreur. Le ventre plein, je pourrais plus facilement remettre de l’ordre dans mes idées. J’ouvre. Le type me fait un grand sourire avant d’ouvrir la boite. Au lieu de tomber sur une quatre fromages, je tombe sur un étrange graffiti :

NOUS SAVONS

Au-dessus des deux mots, il y a l’empreinte d’une main rouge.
Je regarde le type. Il a perdu son sourire. Je comprends rien.
- Comment ça, nous savons ? Vous savez quoi ? Que je fais encore des chèques en bois ?
Il fait voler la boite et m’étrangle à deux mains. J’ai soudain envie de pisser, mais je me retiens. Je m’accroche à ses poignets et on entame un mambo dans mon salon. Il me colle contre un mur en éclatant mon Picasso à neuf euros et je sens ma dernière heure arriver.
- Eh, beau brun, ça te dirait de danser avec moi ?
C’est Astrid. Elle était peut-être jamais partie finalement. En tout cas, je respire, dans tous les sens du terme. Elle colle un coup de pied retourné au livreur qui l’envoie traverser ma table basse. Ce qui me met hors de moi :
- Putain ! Ils en font plus chez IKEA !!!
Le type se relève en un éclair en pointant un long morceau de verre comme une lame de couteau.
Mon envie de pisser revient. Astrid, elle, semble se réjouir.
- Tu n’as que dix centimètres !
Son adversaire jubile lui aussi.
- Mais tu vas les sentir !
Astrid fait apparaître une espèce de dague exotique qu’elle a dû ramener d’un voyage au Maroc. Enfin c’est ce que je me dis pour me rassurer. D’un seul coup ils se mettent tous les deux à s’énerver avec leur lame. Mon papier peint prend cher ainsi que des bibelots sur les étagères, mais eux esquivent les coups comme s’ils avaient appris la choré par cœur. Là je sais que j’ai pas affaire à des amateurs. Malgré tout, je sens que le type commence à prendre le dessus. Et ça aussi ça me met hors de moi.
- Dis donc, connard, t’as pas honte de t’en pr…
Sa pointure 44 m’arrête net dans mon élan de bravoure. Je m’affale comme une merde, pissant le sang par le nez. Mais au lieu de m’apitoyer sur mon sort, ma colère monte. En fait, non, pas ma colère, mais un truc différent, une force que j’ai du mal à définir. Mais qui me fait me lever en un clin d’œil, désarmer le connard en question et lui plonger sa lame de verre dans la gorge. Je regarde le livreur s’écrouler à mes pieds dans un gargouillis. Astrid lui dédie son plus gros mollard avant de me lancer :
- T’en as mis du temps. Je commençais à douter de toi.
Comme dans un état second, je lui balance :
- Je t’en donnerais plus l’occasion, ma belle !
Avant de m’apercevoir que j’ai pissé dans mon froc. Tout en me changeant et en me nettoyant dans la salle de bains, je poursuis :
- Si ce type était livreur de pizzas alors moi je suis président.
- C’était un membre de la Confrérie Rouge, fait la voix d’Astrid à travers la porte.
- Encore une secte à la con ?
- J’aimerais bien, mais non. C’est un concurrent sérieux pour nous.
- Nous, mais c’est qui nous ?
Je reviens dans le salon. Là, je suis sur le cul. La pièce est de nouveau nickel. Enfin dans son bordel provisoire habituel. Le cadavre a disparu comme s’il ne s’était rien passé. J’en ai le souffle coupé. Astrid sourit et me fait les yeux doux.
- La crème des meurtriers de tout temps et de tout univers.
Et tu as maintenant la chance d’en faire partie. Bienvenue dans la Confrérie Noire, mon chou !

Cinq minutes plus tard je me retrouve à l’arrière de sa moto sous des trombes d’eau. J’ai remarqué un logo bizarre sur le deux-roues.
- Sithis ? Connais pas. C’est une nouvelle marque ?
Elle rit à s’en décrocher la mâchoire. J’ai encore dû passer pour un con. En dehors du fait que j’ai tué deux types proprement je vois vraiment pas ce qu’elle me trouve. Euh…qu’est-ce que je viens de dire là ?
- Bon boulot, répète-t-elle.
Je préfère l’ignorer. J’ai encore du mal à assumer ma nouvelle vocation.
- On va où là ?
- Au sanctuaire. Je vais te présenter aux autres membres.
Je redoute la nature du sanctuaire en question.
- Ne me dis pas que vous vous planquez dans les égouts ?
Elle rit à nouveau.
- Non, on laisse ça aux voleurs !

Trempés jusqu’aux os on arrive devant la porte noire d’un sous-sol. Un crâne est tagué dessus. Mon idée de secte me revient en tête. Astrid actionne l’interphone. Moi je suis pas à l’aise. Je crains quand même un coup fourré.
- Dis, t’es sûr de l’endroit ?
- Silence, mon frère.
Son assurance me calme direct.
- Ok, je ferme ma gueule.
La porte s’ouvre. Elle remarque ma surprise.
- Quoi ? Tu t’attendais à ce qu’une voix sinistre me demande le mot de passe ?

L’intérieur du Sanctuaire fait un peu peine à voir. Je regrette presque mon appartement.
- Vous avez pas l’air de rouler sur l’or.
Un type sec comme un coup de trique avec un nez comme une lame de couteau jaillit soudain de l’ombre. Il porte un iguane sur l’épaule.
- Ccc’est cccce qu’on veut faire croire, par Ssssithissss.
- T’as un problème avec les S, l’ami ?
Il me tire la langue. Elle est fourchue comme celle d’un serpent. Je ne sais pas si je dois rire ou pleurer. Mais bizarrement je commence à me détendre. Comme si j’étais chez moi. Après tout, j’ai jamais été foutu de m’intégrer bien longtemps alors qu’une bande de marginaux veuille de moi, c’est un peu l’idéal pour moi.
- Je te présente Veezara.
J’incline la tête. Son lézard et lui fond de même.
Une femme portant un sweat à capuche s’assoit face à moi. Elle pose les pieds sur la table et croise les mains sur sa poitrine. Ce que j’ai pris pour une décoration sur son épaule se met soudain à bouger et je me rends compte qu’elle se trimballe avec une mygale de la taille de ma main.
- Fallait venir avec un animal ?
Astrid ignore ma réaction.
- Elle, c’est Gabriella.
Je tends la main, mais l’araignée fait mine de s’approcher alors je comprends que mes rapports avec elle n’iront jamais plus loin.
- Moi c’est Arnbjorn.
Un malabar, la soixantaine bien frappée, vient se poster près d’Astrid. Pas besoin d’être devin pour voir qu’ils fricotent ensemble. J’arrive pas à cacher mon dégoût.
- Mais il pourrait être ton père !!!
Comme pour me provoquer elle fourre sa langue dans la bouche du vieux et me tend son majeur.
- Je sens qu’on va bien se marrer !
Arnbjorn poursuit :
- Tu rencontreras les autres bientôt...

 

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