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mardi, 01 décembre 2015

Red Dead Redemption [Jeux Vidéo/Critiques]

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Deux ans après la sortie de GTA IV, Rockstar produisait le nouvel opus d'une licence ayant pour cadre l'ouest américain. Je me souviens encore des annonces faites quant aux possibilités du jeu et notamment la richesse de l'écosystème. J'en bavais littéralement.

Il s'avère que non seulement Red Dead Redemption ne m'a pas déçu, mais qu'il est devenu pour moi le chef-d'oeuvre de Rockstar. Faut dire qu'à l'époque la nouvelle orientation prise pour GTA m'avait fait l'effet d'une douche froide.

Même si John Marston est loin d'être un ange, il n'en reste pas moins qu'il s'éloigne des crapules que le studio avait l'habitude de nous faire incarner. Devant se racheter une conduite aux yeux de la loi, rêvant d'une vie de famille paisible, le voilà donc courant après ses anciens partenaires avec lesquels il jouait les hors-la-loi quelques années plus tôt. Sur sa route, il croisera une belle brochette de personnages, tour à tour, admirables, détestables, cocasses ou franchement inquiétants. Pour au bout du compte nous livrer un final dantesque digne des plus grands westerns tout en réussissant le pari fou de nous surprendre et nous émouvoir via un procédé narratif inédit.

Petit retour sur un jeu époustouflant à plus d'un titre qui a laissé une empreinte durable dans l'esprit des joueurs et qui continue de séduire dès lors qu'on s'y attarde à nouveau :

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John Marston éclate de charisme. De sa voix éraillée (sublime VO) au visage couturé de cicatrices (attestant d'un passé agité) en passant par la tenue et la dégaine, cet anti-héros force le respect et l'admiration. On prend un plaisir fou à arpenter ces étendues désertiques, régler quelques comptes à des voyous en n'oubliant pas un séjour de rigueur au saloon le plus proche histoire de vider quelques chopines (attention au verre de trop !) et de se taper l'incruste sur une table de poker pour plumer deux-trois péquenauds (à moins que ce ne soit l'inverse).

Les détails qui tuent sont légions dans RDR. Plus vous serez fidèle à un cheval, plus son endurance sera élevée. Un coup d'oeil à votre cartouchière vous indiquera approximativement la quantité de munitions qui vous reste pour chaque arme.

Le menu radial des armes annonçait celui de GTA V. Les différentes armes regroupées par catégorie : colts, armes de lancer, de corps à corps, carabines, fusils à lunette, fusils de chasse,... L'inventaire s'étoffe au gré du scénario.

Des croix apparaissent sur la mini-map pour indiquer l'emplacement des corps, système que reprendra Far Cry 3 et 4. Pratique pour récupérer sans encombres quelques dollars ou trophée de chasse. Il suffit aussi de passer sur les armes des morts (à pied ou à cheval) pour récupérer leurs munitions.

Si utiliser un voyage rapide reste une option classique et nécessitera un inévitable chargement, il existe plusieurs moyens de  conserver l'immersion jusqu'au bout : monter dans un train (depuis un cheval lancé au galop c'est encore mieux !) et se laisser guider (sur le toit d'un wagon c'est encore mieux !) ou prendre une diligence. S'asseoir à côté du cocher c'est encore mieux car on peut continuer de manoeuvrer Marston. On peut ainsi vivre une expérience absolue en parcourant en temps réel la carte mise à notre disposition. Personnellement, c'est l'un des aspects qui m'a le plus bluffé et qui prouvait que le jeu vidéo venait de faire un grand bon en avant.

Les animations sont également très réussies avec force détails étonnants la première fois comme lorsque notre destrier se cabre  ou que Marston se met à couvert à côté d'une fenêtre et qu'il casse naturellement la vitre pour pouvoir tirer. On s'amusera donc beaucoup à chercher jusqu'où les développeurs ont poussé le réalisme : tirer sur les lampes et voir le pétrole enflammer les alentours, découvrir que les chiens nous suivent des yeux lorsqu'on se baisse et qu'on se relève,...

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Un cavalier qui surgit hors de la nuit, court vers l'aventure au galop...(sur un air connu)

La carte est vaste (une deuxième partie - le Mexique - se débloquant plus tard dans le scénario comme dans Far Cry 2) et si le désert ne vous ennuie pas trop, vous serez en mesure d'apprécier de magnifiques panoramas, sublimés par des soleils levant et couchant de toute beauté et un ciel nuageux du plus bel effet. A noter qu'en fin de scénario on a accès à une région enneigée (Tree Falls) qui contraste à merveille avec les étendues arides sillonnées au préalable.

Un écosystème développé et cohérent, chasse et cueillette au programme, dépeçage et revente de peaux et d'autres trophées, autant de features qu'Ubisoft reprendra également à son compte avec Far Cry 3 et 4. L'animation du dépeçage est réussie (avec en prime quelque juron de Marston) et ne reste en toute logique que la carcasse de l'animal, ce qui est quand même plus crédible que dans Far Cry 3 et 4 dans lesquels on a l'impression de ne faire qu'extraire les viscères.

Les chevaux remplacent les voitures, mais on ne perd pas au change étant donné la remarquable modélisation dont ils ont bénéficié. On s'extasie de voir les muscles des équidés s'animer selon leurs mouvements. Quand on repasse après sur Assassin's Creed II ou III, le choc est assez violent, il est vrai.

Plus de trajets en voiture, certes, mais on a toujours droit à ces sempiternels dialogues en début de mission. A propos de conversation, comme dans les GTA, les dialogues des missions principales et secondaires sont traduits intégralement, mais ce n'est hélas pas le cas des répliques entendues lors des phases d'exploration libre. On aurait aimé savoir ce que disent ces aventuriers lorsqu'on s'assit à leur campement comme pour écouter une histoire passionnante au coin du feu (ça aurait été l'occasion d'accéder à de nouvelles missions d'ailleurs comme dans Skyrim). Les chevaux s'achètent ou se domptent dans la nature via un mini-jeu qui demande juste ce qu'il faut de patience et de doigté.

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Mais le lasso ne vous servira pas qu'à attraper vos futures montures, il vous permettra également de capturer des cibles selon vos envies/besoins : criminels, citoyens, hommes de loi. Les trainer au sol comme dans les western vous amusera peut-être surtout si un rocher ou une falaise passe à proximité. On pourra même chevaucher un âne. Pour changer officiellement de monture, suffit de l'attacher comme un vrai cowboy. Dommage que les montures soient stockées simplement dans l'inventaire, sans même un visuel pour nous renseigner.

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On regrette que certaines activités annexes n'aient pas été plus approfondies comme pouvoir se constituer son propre ranch ou faire du rodéo. Mais heureusement Rockstar a quand même pensé à rendre les à-côtés variés et fort plaisants avec entre deux missions annexes et évènements aléatoires la possibilité de se détendre sur une partie de poker classique ou menteur (avec les dés), un bras de fer, un jeu du couteau ou du fer à cheval. Le duel, lui, demandera un certain temps d'adaptation pour être compris et ce sera toujours l'autre qui vous provoquera, de manière aléatoire, à vous de voir si vous voulez relever le défi.

Niveau sauvegarde c'est un système entre deux. On ne peut pas sauvegarder n'importe quand, mais on a une certaine liberté, plus que dans GTA IV et les précédents opus. Il suffit d'établir son campement hors des sentiers battus, mais en s'éloignant aussi des rivières, des villes, et des hauteurs. On peut aussi profiter du confort de quelques campements et de chambres d'hôtel. En plus de sauvegarder, à ce moment là, on peut également changer de tenue ou faire un voyage rapide.

Les tenues se débloquent en obtenant différents composants ou selon certaines missions réussies. Certaines ajoutent des bonus, d'autres ont un effet purement esthétique (j'ai une préférence pour la tenue mexicaine de Hayes). Vous pourrez même vous déguiser comme un membre de gang et vous infiltrer parmi eux lors d'une mission Mort ou Vif pour mieux mettre la main sur votre cible. On regrettera que même en furtivité, la mort d'un hors-la-loi recherché déclenche automatiquement l'agressivité de ses acolytes. Mais à part participer à une attaque de diligence (encore faut-il tomber dessus) l'interaction avec le milieu criminel est anecdotique.

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Si Marston est présenté comme un bon samaritain, on pourra toutefois jouer nous-mêmes les hors-la-loi comme pour mieux restituer son passé criminel. Mais tuer d'innocents citoyens ou des hommes de loi vous vaudra d'être pris pour cible. Une prime tombera qui augmentera selon vos crimes. Vous pourrez effacer votre ardoise en payant  ou en trouvant des documents spéciaux. A noter que le port du foulard vous rendra anonyme et dès lors vous ne serez pas inquiété par une quelconque prime. Si votre réputation est assez négative, vous pourrez visiter la ville de Thieve's Landing en toute tranquillité. Et si vraiment vous atteignez le plafond en matière de noires actions, vous obtiendrez un destrier spécial.

La météo est un autre point fort du jeu. Si l'ambiance est déjà de base très réussie avec des panoramas et une lumière aux petits oignons, quand vient la pluie et l'orage c'est tout bonnement grandiose. Les éclairs font un effet boeuf sur le décor et le sol détrempé dans lequel le héros laissera des traces de botte ajoute encore au réalisme.

Une empreinte durable, donc.

 En Lien :

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vendredi, 14 août 2015

Saints Row 2 [Jeux Vidéo/Critiques]

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Le Boss, c'est lui !

Il était une fois une série qui avait atteint un niveau d'excellence inattendu en matière de fun et de liberté qu'elle n'atteindrait plus jamais par la suite, ni elle, ni une autre d'ailleurs. Il était une fois Saints Row 2.

Après un premier épisode sympathique, mais encore trop proche de son modèle, à savoir GTA San Andreas, sans pour autant l'égaler en matière de possibilités, l'éditeur THQ (RIP) et le studio Volition décidaient de mettre le paquet, de pousser leur bébé dans ses retranchements, d'aller plus loin que ce que les joueurs eux-mêmes pouvaient attendre et espérer d'une suite. Le filon était par ailleurs d'autant plus facile à exploiter que Rockstar optait pour un réalisme radical avec GTA IV : la porte ouverte à toutes les opportunités dixit Roman Bellic.

Si reprendre la même ville que dans Saints Row premier du nom, à savoir Stillwater, peut dans un premier temps frustrer le fan, on s'aperçoit vite que ce n'est pas un problème étant donné qu'entre temps la ville s'est considérablement agrandie et altérée au point d'apparaître comme une nouvelle ville (verticalité à la clé). Nouvelles activités, nouveaux lieux, nouveaux véhicules (bateaux, motos, avions) et forcément nouveaux gangs. Et qui dit nouveaux gangs, dit nouvelle histoire avec en objectif premier celui de reconquérir un par un chaque territoire et les repeindre en violet, couleur attitrée de notre gang : les Saints.

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La personnalité de nos potes - Gat en tête - est pour beaucoup dans le plaisir qu'on prend à jouer et à suivre l'histoire. C'est d'autant plus regrettable que l'on doive éliminer tous les gangs pour avoir le privilège de les avoir comme potes à volonté. Mais sans les gangs - lesquels ont été aussi très soignés - Stillwater n'a plus le même intérêt.

Mais cette reconquête est loin de constituer le seul point d'intérêt du scénario lequel au fil des rencontres va s'épaissir et surprendre par des rebondissements et une mise en scène réellement inspirés là où on attendait qu'une intrigue secondaire prétexte à des délires sex, drog et gangsta rap. En témoignent certaines cinématiques qu'on ne se lassera pas de revoir (d'autant qu'elles intègrent notre avatar customisé, autre prétexte à rire selon nos choix). A ce titre, Teuf est sans doute la meilleure preuve de cette inspiration de par son enjeu dramatique inattendu et son action chorégraphiée digne d'un film de John Woo. 

Mais à l'instar d'un jeu Bethesda (Skyrim), le point fort de la licence c'est aussi et surtout de nous permettre d'oublier le scénario, l'aspect linéaire, pour nous offrir une énorme rasade de liberté immédiate en faisant à peu près tout ce qu'on veut, où on veut et quand on le veut.

Collant davantage à San Andreas avec sa multitude d'activités annexes et de cascades possibles que ce soit sur terre, sur mer ou dans les airs, Saints Row 2 s'en démarque avec un humour et une dynamique bien à lui qui l'ont fait rentrer dans le panthéon des must have en matière de jeux bac à sable. Car si un soft mérite bel et bien ce titre, c'est bien Saints Row 2. Stillwater est un véritable terrain de jeu où l'enfant qu'on est resté s'amuse comme un petit fou avec des jouets un peu plus modernes et adultes (faut dire ce qui est), mais avec ce même désir d'expérimenter et de marier son imagination à celle des créateurs. Résultat : une euphorie quasi-permanente et un plaisir renouvelé sans cesse car niveau contenu, ce second épisode met la barre très très haut, tellement que les épisodes suivants n'ont pu que régresser et qu'on a jamais retrouvé ailleurs cette addition unique de sensations.

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Qui dit éditeur de personnages approfondi, dit possibilité de recréer des têtes connues. Vous le reconnaissez, celui-là ? Réponse ICI

Ca commence par un éditeur de personnage ultra-complet qui permet les pires excentricités et ça continue avec un éventail de vêtements affolant voire unique. Car Saints Row 2, à l'instar de Dragon's Dogma, est le seul jeu sur 360 à permettre d'appliquer plusieurs couches de vêtements sur son personnage. Rien qu'avec ça, les possibilités sont déjà nombreuses. Mais ce n'est pas tout, puisqu'on peut aussi modifier les couleurs, le style, les motifs et rajouter des logos. Le choix devient vite vertigineux et l'on passera des heures sans s'en rendre compte à refaire sa garde-robe alors qu'on avait juste prévu d'acheter une ceinture.

Un défaut à noter : les coiffures longues ou imposantes disparaissent sous les couvre-chefs et les vêtements (tout comme les cheveux) ne sont pas animés.

Puisqu'on aborde les points négatifs, on ne peut que mentionner les nombreux bugs, pas toujours punitifs heureusement car parfois même à l'origine de gags supplémentaires. En revanche on pestera que les personnages féminins perdent certaines attitudes (port de certaines armes) à chaque rechargement de partie obligeant le joueur pour les récupérer à repasser chez le chirurgien. Heureusement il suffit de changer l'ethnie et de reprendre celle d'origine (ce qui modifiera les sourcils et le maquillage).

Il y a aussi un bug sonore qui fait qu'une fois immergé on entendra le bruit de l'eau par intermittence. Assez déplaisant à la longue. On aura tôt fait d'appuyer sur Y pour se téléporter sur la terre ferme. 

Contrairement à un GTA, notre personnage est limité dans les obstacles qu'il peut escalader même quand ils sont nettement à sa hauteur.

Les véhicules de l'IA ont une nette tendance à disparaître dès qu'ils s'éloignent en dépit du fait qu'ils sont encore dans le champ de vision du joueur.

Si graphiquement il ne plaira pas à tout le monde, mais cela reste subjectif, en revanche la conduite manque cruellement de sensations et la physique du jeu fait un peu trop dans le WTF.

Cela aurait pu être facilement corrigé, on s'étonne que Volition ne l'ait pas fait. Mais le pire défaut de la série était déjà présent à l'époque : la présence de DLC au détriment de la finition du jeu de base. Depuis les fans savent combien cela a empiré.

Mais combien de bonne idées à côté de cela dans ce second opus qu'on ne retrouvera plus après ou tronquées : les nombreux objets destructibles, les interactions avec les personnages et le mobilier urbain, les innombrables lieux à visiter (on peut vraiment rentrer dedans !) sur plusieurs niveaux parfois (le centre commercial) des lieux parfois secrets voire ultra secrets (qui a dit îles perdues) avec à la clé des surprises vraiment délirantes (l'antre du tueur dans le cimetière) dont des easter eggs qui réapparaitront dans les épisodes suivants (le lapin rose géant). Les armes qu'on peut équiper dans une ou deux mains, mais avec TOUJOURS la possibilité de changer cette option au gré de notre envie, pas comme dans Saints Row The Third où le moindre changement devient définitif (armes dans les deux mains, ajout du silencieux, etc...), pouvoir refaire toutes les missions, pouvoir revoir toutes les cinématique, personnaliser ses véhicules, ses habitations, jouer à un super jeu dans le jeu (Zombie Uprising),... et cette incroyable vie dans la ville qui fait qu'on prendra autant de plaisir à voir naître des conflits entre gangs, citoyens, macs et flics qu'à participer à ce joyeux bordel qui peut s'improviser d'un seul coup à chaque coin de rue avec toujours un scénario différent qui fera qu'on aura beaucoup de mal à se lasser. Et puis si jamais l'issue de la bataille vous a déçu, il reste une solution : dégainer votre paire de défibrillateurs (acquis avec l'Activité Ambulance) pour réanimer tous ces fauteurs de troubles et remettre ça ! Car la grosse qualité de Saints Row 2 en substance c'est de faire du joueur un véritable metteur en scène qui pourra exploiter les fréquents évènements aléatoires pour exprimer sa créativité sans devoir toujours être à l'origine de l'action, défaut de beaucoup trop de jeux jugés plus indispensables en matière d'open world (GTA V pour ne pas le nommer).

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Dans Saints Row 2, on peut aussi customiser les véhicules des gangs comme ici les motos des Ronin.

Oui, tout dans Saints Row 2 fait sourire et respire l'amour du jeu et le respect du joueur :

Une vraie campagne et pas une série de tutos et d'activités annexes pour camoufler la paresse des développeurs (n'est-ce pas Saints Row The Third et Saints Row IV), des tonnes de choses à faire de plein de façons différentes, du choix, de la liberté, du fun (Ah ! Foncer sur les pompes à essence !), de l'exploration digne de ce nom, de la customisation poussée à l'extrême, plein de trucs drôles, imprévisibles, débiles, parfois d'un goût douteux, mais bon sang que c'est bon, autant que si THQ/Voltion avait su trouver notre point G (G comme Gamer bien sûr), au point qu'après des heures, on  dise encore, encore...

 

L'avis d'Elo : En ce qui me concerne, j'apprécie ce jeu pour les totales libertés qu'il est possible de prendre, autant dans les actions que dans la création des personnages, ainsi que le choix de l'itinéraire. En effet, rien n'est imposé ni balisé comme dans pas mal d'autres jeux où il s'agit de suivre une mission précise dans un ordre déjà établi. Avec ce jeu, il est possible de faire n'importe quoi, n'importe quand, n'importe où, et j'aime cette liberté presque illimitée qui fait vivre le personnage. C'est un jeu qui m'amuse beaucoup, puisqu'il peut aussi bien être adapté à des débutants qu'à des joueurs plus expérimentés, ce qui n'est pas toujours le cas dans d'autres jeux vidéo où il est indispensable de posséder des bases quant au déroulement de l'histoire ou à la façon dont la manette se dirige. J'aime ces possibilités multiples qui peuvent convenir à tous âges, tous niveaux et toute personnalité.

Pour ma part, j'avoue prendre beaucoup de plaisir à retourner chez le chirurgien esthétique ou dans les boutiques de bijoux (eh oui, je ne suis pas une femme pour rien !), afin de customiser à l'infini mon personnage selon mes humeurs. Il nous arrive d'en créer un qui ne nous correspond plus forcément au fil du jeu : j'aime ce côté réversible et non définitif. Je peux habiller ma joueuse comme une gothique, ou bien une femme d'affaires, ou encore une ado un peu fofolle, à ma guise. C'est d'ailleurs ce qui m'amuse le plus dans ce jeu et ce qui m'y fait passer le plus de temps !

 

 

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