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dimanche, 30 septembre 2018

Upgrade (Cinéma/Critiques]

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Après un accident de voiture inexpliqué et l'agression qui s'ensuit, un homme perd sa femme ainsi que l'usage de son corps. Dans son malheur, il bénéficie des bons soins d'un chercheur de sa connaissance qui va lui permettre d'être à nouveau autonome...enfin, presque.

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Logan Marshall-Greene est étonnant dans un rôle loin d'être évident. Sa prestation lors des combats est à saluer (de même que la mise en scène très inspirée) puisqu'il joue sur deux tableaux : l'efficacité de ses mouvements (gérés par l'IA qui l'habite) et les réactions de son personnage qui subit la violence dont il est lui-même l'auteur à ses dépens, ce qui donne lieu à des scènes très drôles. Attention, le premier combat (ci-dessus) comporte une issue gore inattendue !

Petit film d'anticipation sans prétention, Upgrade fait partie de ces séries B qui n'ont rien à perdre ou beaucoup moins qu'un gros budget et qui de ce fait donnent tout ce qu'elles ont et osent vraiment aller jusqu'au bout de leur idée.

Le concept d'un être humain piloté par une IA est d'ailleurs tellement bien exploité ici (entre drame, humour et action) que l'exploiter sous forme de série (Upgrade a tout d'un pilote réussi) paraît même évident surtout quand on sait que la franchise American Nightmare (du même studio) connaîtra bientôt ce destin.

A l'instar d'un Terminator premier du nom, c'est malin, dynamique, diablement inventif et le film se permet même le luxe de nous surprendre au moment même où on se dit qu'on avait tout deviné depuis longtemps.

Le studio Blumhouse, très productif, nous régale de plus en plus, après Get Out (vu récemment, je ne l'ai pas fait exprès !), et prochainement Glass, la suite très attendue de Incassable et Split. Que du bon !

jeudi, 27 septembre 2018

Never Enough [Musiques/Cinéma]

La chanson Never Enough m'a rapidement plu au point que j'ai voulu lui rendre hommage avec une dynamique à la hauteur. Cet extrait très très connu de la Reine des Neiges (Libérée, Délivrée !) m'a semblé être un équivalent visuel approprié.

La chanson telle qu'on la découvre dans le film. Très regrettable qu'on en revienne à une astuce que je croyais dépassée. Rebecca Ferguson (Mission Impossible : Rogue Nation et Fallout) fait illusion, mais ce n'est pas elle l'interprète et c'est important de le savoir.

Loren Allred, la véritable interprète de Never Enough.

jeudi, 20 septembre 2018

Get Out [Cinéma/Critiques]

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Un Bijou d'Horreur (sur)réaliste

Ca faisait longtemps que je voulais voir ce film méconnu en France et qui a pourtant fait un carton aux states à juste titre. Et je peux dire que je n'ai pas été déçu, il m'a littéralement scotché à mon siège comme le héros sur l'affiche.

L'identification, c'est la clé pour réussi un film et en particulier un film d'horreur. Trop souvent les personnages sont sacrifiés, dévoilant uniquement leur fonction de pions (sacrifiables) pour faire avancer l'intrigue.

Ici, il n'en est rien. On suit Chris Washington, un jeune homme noir et sa copine blanche, Rose (oui c'est important de le préciser) laquelle l'invite pour la première fois chez ses parents. Ses parents qui ne savent pas qu'il est noir à son grand désarroi. Après l'avoir rassuré sur le fait qu'ils n'étaient pas racistes ("ils auraient voté une troisième fois pour Obama"), ils partent donc passer un weekend qui va tourner progressivement au cauchemar.

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Chris peut compter sur Rose pour le défendre des sous-entendus réguliers, mais cela suffira-t-il à le délivrer de son emprisonnement croissant ?

Il faut en premier lieu saluer la performance de Daniel Kaluuya (Black Panther) qui porte en grande partie le film sur ses épaules.

Le tempérament calme, philosophe de son personnage ainsi que son jeu très naturel facilitent l'identification et on est très vite interloqué par tout ce qui lui arrive. Le sentiment d'isolement et de persécution passive est très bien rendu. La manière de Chris d'exprimer son impuissance face à des expériences aussi inattendues qu'éprouvantes est des plus percutantes (quand il pleure la première fois les yeux écarquillés ça fait rudement son effet !)

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L'heure du thé sera aussi l'heure de vérité pour Chris : une tasse et une petite cuillère peuvent faire des dégâts insoupçonnables.

La montée de la tension est remarquable grâce aux autres personnages rencontrés, les parents bien sûr (Catherine Keener en tête), mais aussi les domestiques et le frère de Rose, glaçant à souhait.

Les situations ne cessent de semer le trouble chez Chris comme chez le spectateur et c'est la grande réussite du film. Tout parait plausible et en même temps la mise en scène et les craintes (légitimes) de Chris sèment le doute quant à ce qui est réel, ce qui est purement fantastique ou imaginé, déformé par un sentiment grandissant d'insécurité.

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Le meilleur pote du héros apporte un humour visant à désamorcer un peu l'énorme tension du film, mais cela vire parfois au grand-guignol. Peut-être pour jouer sur un autre niveau de lecture : la farce satirique.

Le film joue tellement bien sur l'aspect psychologique et la finesse de la mise en scène (la scène du bingo redoutable dans son silence) que forcément quand il se décide à jouer sur d'autres aspects plus démonstratifs comme l'humour ou l'action, on a l'impression de ne plus vraiment suivre le même film, de perdre en immersion.

La résolution est clairement moins intéressante que tout ce qui l'amène puisqu'elle retombe dans un classicisme éprouvé. Mais cela n'enlève rien à Get Out et surtout pas sa force première : redéfinir l'horreur dans le monde qui est le nôtre et nous susurrer atrocement à l'oreille : ce n'est pas si improbable que cela puisse arriver.

Au vu de ce qu'on peut lire un peu partout, de toutes façons on le croit sur parole. La fiction a de plus en plus de mal à dépasser l'horreur de la réalité. On le sait. On oublie juste pour se rassurer.

jeudi, 13 septembre 2018

Shadow of The Tomb Raider [Jeux Vidéo/Critiques]

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La jaquette fait aussi partie des arguments en faveur du titre

Un retour aux sources rafraîchissant

mais une héroïne toujours sacrifiée

Plutôt qu'à la jungle new-yorkaise de Spider-Man, j'ai décidé de succomber aux charmes de la jungle péruvienne de Shadow of the Tomb Raider. Pourquoi cela, alors même que je n'ai pas apprécié l'esprit du reboot/origin story qui faisait de Lara Croft moins une aventurière en devenir qu'une tueuse d'élite à la gâchette facile ?

Et bien parce que pour plusieurs raisons, j'ai senti que le dernier épisode de cette trilogie tendait à renouer avec les anciens épisodes, volontairement ou non.

Déjà les environnements sud-américains et le choix de la culture Maya ne pouvaient que me séduire, moi qui suis très fan de Tomb Raider Underworld.

A ce propos le jeu propose plusieurs skins des premiers jeux de la saga (attention ça peut piquer !), mais hélas pour moi, Underworld ne figure pas dans la liste. Etant plus récent il aurait quand même été plus agréable à l'oeil que les avatars polygonés de miss Croft.

Autre raison, un changement de VF salutaire à mes oreilles (finis les halètements et respirations paniquées) ainsi qu'une difficulté paramétrable sur les trois aspects majeurs de l'aventure : Exploration, Combat et Enigmes.

Ainsi le nostalgique des premiers TR pourra retrouver des sensations perdues d'autant que les tombeaux sont plus nombreux dans cet épisode.

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Le début du jeu rassure d'emblée question ambiance. Entre la Fête des Morts dans un village mexicain de nuit et l'exploration d'un temple maya, on entre tout de suite dans le vif du sujet, comme remettre de vieilles pantoufles confortables. Un plaisir qui se poursuit avec une séquence dans la jungle très réussie où les premiers prédateurs font leur apparition.

Sous la houlette de Eidos, studio papa de l'héroïne, le jeu semble vouloir éviter le spectacle facile et gratuit pour se concentrer sur les ingrédients fondateurs du mythe : l'exploration, les énigmes et la culture. Et quand le spectacle est présent, c'est pour servir l'intrigue laquelle surprend quant à ce qu'elle implique pour Lara en terme de responsabilités. On comprend alors mieux le Shadow du titre. Etre pilleur de tombes, cela a des conséquences. Lara va l'apprendre douloureusement. En cela le jeu renvoie de manière troublante au scénario de La Révélation Finale. Une raison supplémentaire de penser à un hommage délibéré des développeurs pour le passé de l'aventurière ou plutôt son futur.

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Points Positifs :

+ La difficulté paramétrable

+ Un savoureux mélange entre l'esprit old-school de la saga et la modernité du gameplay et du level-design. Fusillades et  acolytes en retrait pour laisser la place à cette sensation unique et ô combien grisante d'isolement et de découverte majeure qui a fait l'identité de la saga. Quelques scènes (scriptées) de spéléologie font leur effet !

+ Les environnements sud-américains (la jungle luxuriante, les temples, les villages d'autochtones) et le background lié aux Mayas et aux Incas dont la beauté et l'intérêt encouragent vivement le joueur à poursuivre l'aventure pour découvrir encore plus de secrets cachés aux yeux du monde.

+ Les tombeaux très présents, variés, soignés qui nous plongent dans les rites des civilisations précolombiennes avec ses pièges, ses croyances, son imagerie emblématique. Les ambiances sont à la fois grandioses et inquiétantes à souhait. Un vrai régal pour tout fan de la première heure. Les cryptes, bien que beaucoup moins conséquentes, ajoutent également des lieux très intéressants à explorer et surtout des tenues à débloquer.

+ Les nouvelles techniques de prédatrice de Lara qui diversifient le gameplay et permettent de le personnaliser davantage

+ Des petits cadeaux divers aux fans de la première heure (dont une séquence flashback très réussie !)

 

+/- Un mode photo qui a vraiment sa place dans un tel jeu, mais qui montre assez vite ses limites : caméra trop proche de Lara (à l'instar de celle de Far Cry 5) et selon son action (sur une tyrolienne, en escalade) ne permet pas de tourner à 360°.

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- Mais je suis toute mimi, moi ! La mono-expression enfantine de Lara

Points Négatifs :

- Des bugs de son (voix inaudibles) et de post-synchro

- Une navigation dans les menus qui manque de souplesse et on aurait apprécié d'avoir une galerie digne de ce nom pour admirer nos reliques

- L'attaque surprise d'un prédateur dont Lara garde trop peu de séquelles (Dicaprio est jaloux !), tandis qu'un autre l'épargne sans qu'on comprenne vraiment pourquoi : il sent qu'elle seule peut sauver le monde au bord de la destruction dont elle est à l'origine ? Clin d'oeil à Underworld en mode : on se retrouvera ?

- Toujours des rappels de commandes affichés en gros durant l'exploration, même quand on a désactivé les assistances visuelles, du coup on a la désagréable impression de suivre continuellement un tutoriel

- Une VF plus agréable (finis les halètements poussifs) sans être trop différente de la précédente en terme de sonorité, mais la voix  autant que le visage manquent cruellement d'expressions et de conviction, on ne ressent pas la détermination de Lara, elle parait toujours trop innocente compte tenu de qu'elle sait et de ce qu'elle fait. Sa colère lorsqu'elle est exprimée est trop brève et rend le personnage pathétique au lieu de susciter l'empathie.

Si je le jeu est globalement très réussi de mon point de vue, on ne peut pas en dire autant de Lara qui est très mal incarnée. Cette trilogie a échoué à faire ressentir son évolution de manière cohérente. On la devine, mais l'émotion n'est pas au rendez-vous.

- Beaucoup trop de cinématiques et de communications inutiles avec Jonah qui hachent le jeu, nous coupent dans notre élan, nous privant d'actions immersives, parfois juste pour mettre en scène un déplacement ou le repérage d'un objet pertinent, choses qu'on aurait pu faire soi-même. A trop vouloir jouer la carte cinéma, le jeu oublie d'être ludique et sabote régulièrement l'identification du joueur avec une héroïne qui est solitaire par essence.

Heureusement, une fois le scénario mis entre parenthèses ou terminé, on pourra savourer pleinement l'aventure d'une Lara Croft ne devant compter que sur elle-même, libre de tout script intempestif et d'interférence extérieure.

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Bonus

lundi, 10 septembre 2018

Lessons from the Screenplay [Cinéma]

 

vendredi, 07 septembre 2018

Black Panther

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