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samedi, 26 septembre 2015

Ma version de Assassin's Creed Syndicate [Jeux Vidéo]

Assassin's Creed : Les Brumes de Londres

ou comment j'ai crée Assassin's Creed Syndicate deux ans avant sa sortie

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Quand on écrit une histoire alternative à un celle d'un jeu vidéo, on appelle ça une fanfic. Mais quand on découvre l'histoire d'un jeu vidéo dont on a soi-même écrit une version des années auparavant, ça s'appelle comment ?

C'est ce qui vient de m'arriver avec l'annonce du futur DLC Jack l'Eventreur du prochain Assassin's Creed Syndicate.

Tout a commencé lorsque j'ai lu dans l'un des guides officiels de la série que l'une des prochaines époques potentielles était l'Angleterre victorienne. Personnellement j'aime beaucoup ce contexte historique. Quand on y pense, deux personnages nous apparaissent presque instantanément, deux personnages qui d'ailleurs ont déjà été intimement liés à travers des livres, des films et aussi des jeux vidéo.

Je veux bien sûr parler de Sherlock Holmes et de Jack l'Eventreur.

Rapidement, je me suis mis à faire des recherches passionnantes sur les crimes du célèbre tueur en série et de fil en aiguille j'ai commencé à ébaucher une trame mêlant la lutte ancestrale Assassins/Templiers et les agissements du meurtrier, mais jusqu'à un certain point seulement. Car la facilité, et je l'ai vite compris, aurait été de faire de Jack l'Eventreur un simple Templier ou sympathisant à leur cause. Or je trouvais beaucoup plus intéressant de préserver son mystère et de l'employer d'une manière plus subtile.

Tout d'abord voici l'élément qui a particulièrement retenu mon attention dans la chronologie des faits et qui m'a aidé à construire les bases de mon projet (qui ne dépassera probablement pas cet état).

Source : Wikipédia

Elizabeth Stride, dite « Long Liz »

Née Gustafsdotter le 27 novembre 1843 à Torslanda, district de Göteborg, (Suède), mère de deux enfants et divorcée en 1876 de John Thomas Stride, elle fut retrouvée morte le 30 septembre 1888. Son corps fut découvert dans Dutfield's Yard, une courette qui s'ouvrait sur Berner Street, devenue Henriques Street, par un certain Louis Diemschutz. Elle fut enterrée dans le Cimetière Est de Londres (en) (tombe n° 15509).

Son corps fut découvert dans la cour d’un immeuble abritant des Juifs et des Allemands. Liz Stride ne présentait qu’une profonde entaille à la gorge ; selon le témoignage d'un cocher, le sang en coulait encore lorsqu’il la découvrit. La presse la surnomme ironiquement « Lucky Lizbeth », celle que l'assassin, dérangé par un témoin, n'a pas eu le temps d'éventrer.

Selon certains spécialistes, ce meurtre, qui a été commis très peu de temps avant le suivant et dans un lieu éloigné, ne peut pas être l'œuvre de Jack l'Éventreur. Il lui est pourtant attribué. Un témoin, Israel Schwartz, assiste à son agression par un homme ivre qui l'a jetée à terre en vociférant des insultes.

Après le double crime du 30 septembre, la police inspecta les lieux à la recherche d'indices ou de témoins. Vers 3 heures du matin, un inspecteur nommé Alfred Long découvrit un morceau de tablier taché de sang dans Goulston Street, à environ dix minutes à pied du lieu où Catherine Eddowes avait été assassinée. Cherchant d'autres indices, Long découvrit alors une inscription sur un mur près du morceau de tablier. Le texte en était : « The Juwes are the men That Will not be Blamed for nothing » (« Les juifs ne seront pas accusés pour rien » le mot "juifs" étant mal orthographié). On supposa que l'inscription était récente, car dans le cas contraire, une des nombreuses personnes vivant dans les appartements voisins l'aurait effacée. Afin de ne pas éveiller de mouvements antisémites, l’inscription fut immédiatement notée puis effacée.

Les « ripperologues », en particulier Stephen Knight, ont cependant relevé une curieuse corrélation entre la mauvaise orthographe du mot Juwes au lieu de Jews (juifs) et le nom de Jubelo, Jubela et Jubelum, (assassins de la légende d'Hiram) - cf le premier Asssassin's Creed.

Knight en déduit que Jack l’éventreur était franc-maçon, ou en tout cas proche d'eux.

 

Voici maintenant les détails de mon intrigue :

Le héros s’appelle Jonathan Pride. Il est policier à Scotland Yard. Son partenaire et ami se nomme Elliott Stingley.

Ils enquêtent sur les meurtres commis par Jack l’éventreur.

Jack l’Eventreur : création des Templiers pour détourner l’attention de la police ?

En vérité, deux de ses meurtres supposés seront perpétrés par les Templiers afin de maquiller leurs propres crimes, l’une des prostituées (Catherine Eddowes) servant d’informatrice pour le compte des Assassins et les renseignant sur les agissements des Templiers, la seconde (Liz Stride) ayant simplement été témoin du meurtre.

Au début de l’histoire, Jonathan ne connaît rien de ses aptitudes. Il découvre la vision de l’aigle en étudiant une scène de crime. Il voit en rouge l’itinéraire du tueur. Il décidera de suivre cette piste malgré les protestations de Elliott. Plus tard Jonathan verra la silhouette de Elliott en rouge. Il comprendra alors intuitivement que c’est un ennemi et pourquoi il a tenté de le dissuader. Elliott étant un Templier et de surcroît le meurtrier de Catherine et de Liz, la piste aurait conduit inévitablement à lui.

Quelques jours plus tard, de rouge sa silhouette va devenir dorée, signe pour Jonathan qu’il doit assassiner son ami. Elliott provoquera Jonathan pour qu’il le tue afin d’achever de révéler son statut d’Assassin. En mourant, Elliott lui révèlera qu’il n’était plus vraiment en accord avec les agissements des Templiers et que mourir de la main de son meilleur ami est pour lui une forme de délivrance. En guise de rédemption, pour racheter son âme, il  révèle des informations cruciales à Jonathan sur les projets et les repaires des Templiers et des Assassins dans Londres.

Comprenant que tout ceci le dépasse et qu’il n’est pas de taille, il décide d’abandonner l’enquête sur Jack l’Eventreur, qui n’est plus sa priorité, et de contacter la confrérie des Assassins pour la rejoindre... et bientôt assumer son destin.

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Conan Doyle, ami et mentor du héros ?

C'est en effet un élément que je trouvais très intéressant à exploiter. Il aurait fallu faire une ellipse temporelle, mais c'était tout à fait possible. Je voyais bien Conan Doyle jouer le rôle qu'a tenu Da Vinci pour Ezio Auditore. Doyle n'ayant pas toujours été l'écrivain prolifique que l'on connait, il aurait rencontré mon héros lorsqu'il exerçait encore la profession  de médecin (oui, le métier de Watson !) et aurait servi de confident et de soutien à Jonathan. Il se serait inspiré de ses méthodes d'investigation pour créer son fameux Sherlock Holmes. Car une utilisation nouvelle et particulièrement intéressante de la vision d'Aigle aurait pu permettre à l'Assassin de déceler des indices et des informations cruciales sur les personnes interrogées et/ou soupçonnées.

https://fanparty.ru/fanclubs/sherlock-holmes/gallery/3696707_sherlock_holmes_pic.jpg

Wikipédia nous informe d'autres potentielles sources d'inspiration, forcément plus crédibles :

Son premier travail d'importance est Une étude en rouge, qui paraît dans le Beeton's Christmas Annual en 1887. C'est la première apparition de Sherlock Holmes, personnage en partie inspiré par son ancien professeur d'université, Joseph Bell, à qui Conan Doyle écrit : « C'est très certainement à vous que je dois Sherlock Holmes. Autour du noyau déduction, inférence et observation que je vous ai entendu enseigner, j'ai essayé de construire un homme. » Cette similitude n'échappe pas à l'écrivain Robert Louis Stevenson, qui écrit à Conan Doyle de la lointaine Samoa : « Mes compliments pour vos ingénieuses et intéressantes aventures de Sherlock Holmes… Peut-il s'agir de mon vieil ami Joe Bell ? » D'autres auteurs suggèrent des influences supplémentaires, par exemple, le fameux personnage Auguste Dupin d'Edgar Allan Poe.

En Lien :

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