vendredi, 09 octobre 2015
Red Faction Guérilla [Jeux Vidéo/Critiques]
TU TE CASSES SUR MARS !
Vous incarnez Alex Mason, un mineur fraîchement débarqué sur Mars qui va se retrouver malgré lui à la tête d'une révolte contre la dictature en place incarnée par l'EDF (non rien à voir avec notre électricité).
On pourrait en toute logique penser que son concept de destruction massive et permanente (tout est destructible et de manière définitive) est le seul argument de Red Faction Guerilla, mais le fait est que ce n'est pas la vérité.
Outre un monde ouvert convainquant et un gameplay très agréable, le jeu de Volition met également en avant un système de Moral. Vos actions en faveur de la population et donc contre l'EDF rallieront de plus en plus de citoyens à votre cause, ce qui vous octroiera différents avantages comme plus de caisses de munitions, d'avantages de Métaux comme récompenses aux missions et donc plus de renforts lors des escarmouches.
Mais le système marche aussi dans l'autre sens et c'est cela qui le rend très intéressant. Ainsi, si vous tuez des civils, si vous perdez trop d'hommes ou si vous mourrez, votre Moral baissera proportionnellement.
Sachant que les missions principales se débloquent selon un certain niveau de Moral, à l'image du Respect dans les Saints Row et du Chaos dans les Just Cause, on comprend vite l'intérêt de bien faire les choses pour pouvoir progresser.
Les Actions de Guérilla, certaines missions annexes uniques (les missions avec Jenkins) d'autres rejouables (défis de démolition) vous permettront de renforcer également le Moral, de réduire le contrôle de l'EDF et/ou de gagner du Métal. Egalement des évènements aléatoires qui donnent une certaine dynamique. Elles sont totalement optionnelles et les ignorer n'entraîne aucun malus un peu comme celles de Far Cry 4.
Le Métal est donc la monnaie du jeu. Vous l'obtenez en détruisant des édifices, en réussissant des missions, des défis annexes. Il vous permet d'acheter des items spéciaux (jet-pack, déplacement rapide,...), de nouvelles armes, de les améliorer et d'augmenter leurs munitions. Les armes sont plutôt variées, cela va de divers explosifs à des mitraillettes plus classiques en passant par le fusil à nanites (qui désintègre la matière), le broyeur (un lance-disques) et les armes de corps à corps (le marteau, la lance des maraudeurs). Dès que l'on ramasse une nouvelle arme, elle est automatiquement enregistrée dans notre stock, donc pas besoin de toutes les acheter. On apprécie.
Le monde ouvert est réussi, peu vivant comparé à ce qui se fait maintenant, mais cela reste suffisant.
Si un jeu encourage bien la destruction de l'environnement, c'est bien celui-ci !
Si Mars peut se résumer à des plaines désertiques et des montagnes, l'ambiance est très réussie, on se croirait vraiment sur la planète rouge. Les différents secteurs ont chacun des couleurs spécifiques qui changent d'ailleurs radicalement dès que l'on passe de l'un à l'autre. La topographie accidentée permet en outre des cascades assez fun. Les véhicules sont d'ailleurs taillées pour ce type de terrain. Assez variés et plutôt originaux, avec une mention spéciale pour les véhicules des maraudeurs qui nous donnent la sensation d'être en plein Mad Max.
Peu d'intérêt à l'exploration en dehors des dépôts de minerais à extraire, des enregistrement audio à trouver et en lien les bombes Ultor à détruire. Ultor qu'on retrouve dans Saints Row 2, normal c'est Volition qui a également développé cette série.
Pas mal de griefs à retenir qui nuisent à l'ensemble et qui en font donc un jeu très fun, mais à court terme seulement :
Scénario bateau fort de quelques séquences intéressantes, mais qui manque de belles occasions de réellement nous passionner. A ce titre la rencontre avec les maraudeurs aurait pu être beaucoup mieux exploitée.
Beaucoup d'allers-retours inutiles qui plombent le rythme.
L'on ne peut sauvegarder que si l'alerte est verte.
Certains véhicules ne peuvent accueillir plus d'un passager et les otages délivrés étant incapables de conduire eux-mêmes, on se retrouve à les attendre tandis que l'ennemi nous mitraille.
On sort parfois de la zone de mission sans y prendre garde et on en est averti que lorsqu'il est trop tard.
On veut faire une activité annexe de démolition, mais on s'aperçoit qu'on a pas l'arme requise et le jeu ne le prenant pas en compte ne nous la donne pas et le chrono défile comme si de rien n'était.
Contrairement aux armes, il est impossible de stocker les véhicules que l'on trouve au gré de notre exploration. Si bien que pour avoir le plaisir de les piloter il faudra noter les emplacements précis où les trouver dans certains cas (véhicules des maraudeurs, robots) ou provoquer les conditions requises pour les voir apparaître (véhicules militaires de l'EDF).
Une fois reconquise, les zones n'offrent plus trop d'intérêt puisque l'EDF s'en est allée. C'est logique et en même temps un monde ouvert implique qu'on y joue sur le long terme.
Et enfin une difficulté exacerbée qui même en mode Facile vous verra mourir de nombreuse fois à cause du nombre très important d'ennemis et de l'agressivité de l'IA.
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un petit commentaire
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23:47 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : red faction guerilla, monde ouvert, open world, jeu d'action, jeu de tir, sf, anticipation, futuriste
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