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mardi, 16 août 2011

La Planète des Singes : Les Origines

la planète des singes : les origines

C'est le gros film de l'été qu'on attendait pas et c'est certainement l'un de ceux qu'il ne faudra pas rater cette année tant il regorge de qualités.

Son utilisation à très bon escient de la technologie rodée sur Avatar (Capture de Performance) est l'une des nombreuses bonnes idées de ce long-métrage pour le moins fascinant.

Les Origines nous racontent posément et de la manière la plus crédible ce qui a amené les singes a supplanter les hommes comme en témoigne l'inoubliable film avec Charlon Heston. A ce propos, les amoureux de ce chef-d'oeuvre seront aux anges tant ce premier opus a manifestement inspiré le scénario : Les références et les clins d'oeil sont judicieusement placés et feront frissonner les cinéphiles.

Là où certains cinéastes auraient favorisé une approche purement intellectuelle ou au contraire de l'action décérébrée, Rupert Wyatt a choisi l'angle idéal, à savoir celui de l'animal autant que celui de l'émotion tout en incitant à la réflexion et en nous réservant des séquences spectaculaires à souhait (la scène d'anthologie du Golden Gate).

L'émotion, il nous la transmet donc en grande partie grâce au traitement très réussi du personnage principal. Jeune chimpanzé prodige, César va passer du statut privilégié d'animal de compagnie à celui de simple captif, puis martyr avant de se dresser comme le leader incontesté d'une future génération de primates à la volonté de fer et à l'intellect puissant. Son parcours initiatique aurait pu être celui d'un homme et c'est ce qui le rend très vite attachant et implique le spectateur de manière surprenante. Bien sûr les expressions, attitudes et regards humains transférés au singe par la magie des effets spéciaux (merci encore Andy Serkis, à quand l'Oscar ?) ne sont pas étrangers à cette identification. Mais le récit, loin d'aller dans la simplicité, s'enrichit de l'évolution de César et de ses états d'âmes. Dès lors, quand la révolte gronde, elle nous apparaît comme inévitable et même justifiée. Les thématiques et les questions soulevées par le  film sont nombreuses et c'est ce qui en fait un blockbuster intelligent et donc indispensable. Après un remake très inégal de Tim Burton, la saga retrouve une nouvelle intensité.

La Planète des Singes : Les Origines représente ce que le cinéma peut nous offrir de mieux : il respecte autant son sujet que le spectateur. Le mariage parfait du drame et du divertissement.

Pour tous publics, donc !

 

 

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mercredi, 03 août 2011

Super 8 [Cinéma/Critiques]

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J.J. Abrams le dit clairement : malgré les (nombreuses) apparences, Super 8 n'est pas un hommage au cinéma de Spielberg (producteur du film), mais bel et bien à sa propre enfance. Au vu de la sensibilité de l'histoire et de ses héros (les enfants en tête), il apparaît que les deux cinéates ont eu la même. Ils étaient donc faits pour se rencontrer et ce, pour notre plus grand plaisir de spectateur.

Le résultat est ce qu'on pouvait attendre de ce duo fantasmé : on rit, on pleure, on frémit et on en prend plein les yeux, un peu comme si les deux hommes avaient fusionné le meilleur de leur filmo respective. De E.T. on passe à Cloverfield sans oublier Rencontres du 3ème Type ou encore Les Goonies. Il y a pire comme ingrédients !

Les cinéphiles avertis se feront d'ailleurs une joie de repérer toutes les références, similitudes et autres analogies avec le cinéma de Spielberg des années 70-80. Si vous êtes nostalgique de cette époque, allez voir Super 8 les yeux fermés. Si vous avez en plus gardé votre âme d'enfant, l'émotion - déjà très présente - n'en sera que plus grande pour vous.

Le film brasse avec bonheur Drame, SF, Thriller, Fantastique, avec parfois quelques incohérences, mais sans jamais perdre de vue ce qui fait et fera toujours le coeur d'une bonne histoire : les personnages !

[Re] Bienvenue dans un cinéma qu'on croyait disparu et qui revient, plus puissant que jamais !

 

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lundi, 01 août 2011

Adele - Someone like You

 

 

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Captain America : The First Avenger [Cinéma/Critiques]

 

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On peut dire que celui-là, il était attendu au tournant tant il demeure une icône de l'imagerie américaine autant que des super-héros made in Marvel. Mais c'était aussi et surtout une adaption risquée de part la nature même du personnage et de son contexte narratif.

Pour atteintre son objectif, le studio a fait des choix réfléchis et une fois de plus on est forcé de constater avec un plaisir non dissimulé que les choses ont été encore une fois très bien faites à tous points de vue.

Commençons par le choix du réalisateur : Joe Johnston dont la filmographie - un vrai best of du fantastique (Rocketeer - un ancêtre de Cap ? en passant par Jumanji ou le récent Wolfman) le présentait comme le parfait chef d'orchestre de ce projet. Et Marvel ne s'y est pas trompé.

Deuxième choix judicieux : une histoire se déroulant exclusivement pendant la deuxième guerre mondiale, permettant ainsi de présenter posément Steve Rogers (alias Captain America) avant sa transformation en super soldat, alors qu'il n'est qu'un garçon chétif qui hante désespérément les bureaux de recrutement comme un acteur les scéances de casting. La construction du personnage, très réussie, n'a d'égale que l'origine de son étonnant costume qui aurait pu tourner facilement le héros en ridicule. Mais là encore, coup de génie du scénario. Pleines d'humour, les séquences qui introduisent progresssivement Captain America dans le coeur des américains constitue l'un des meilleurs moments du film. D'autant plus qu'elles n'auront pas les conséquences attendues.

Tout comme le dernier X-Men se servait intelligemment d'un contexte historique emblématique et réaliste, Captain America nous emmène dans les coulisses de la 2nde guerre mondiale où science et magie ne font plus qu'un et où la frontière entre le présent et le futur devient presque invisible. On a ainsi droit à des véhicules et des décors au design rétro-futuriste très appréciable qui renvoient à d'autre films (Hellboy, Sucker Punch).

Dans la peau du super soldat au bouclier étoilé : Chris Evans (Avengers) qui avait déjà fait ses armes dans le genre avec les deux volets des 4 Fantastiques et le méconnu, mais pourtant excellent Push. Sa performance est admirable, aidée en cela par des effets spéciaux invisibles lorsqu'il apparait en gringalet. Tommy Lee Jones joue impeccablement un gradé dont le caractère terre-à-terre et taciturne donne lieu à des scènes vraiment drôles et Stanley Tucci en professeur visionnaire incarne avec talent le mentor du héros. Tel un sculpteur, il va le façonner autant physiquement que mentalement et lui donner sa première motivation de super-héros au moment de sa métamorphose, un peu à la manière du prisonnier dans Iron Man.

Le lien entre ces deux films est d'ailleurs très présent grâce à la présence constante d'un personnage déjà exploité dans Iron Man 2 qui fera la joie des fans. Mais je ne vous en dis pas plus.

Que serait un film de super-héros sans un grand méchant pour lui faire obstacle ? Pour incarner le cruel et ambitieux Crâne Rouge, rien de moins que Hugo Weaving, le Monsieur Smith de Matrix ou Le Masque de V comme Vendetta. Si on assiste pas là à sa meilleure performance - rôle un peu trop simple et prévisible - on est heureux de retrouver le comédien dans le rôle  du diabolique nazi qu'il campe avec conviction. Mention spéciale à son terrifiant maquillage !

Ajoutez à cela un peu de suspens et une love-story amusante et pudique et vous avez tous les ingrédiens d'un excellent blockbuster.

 Le mois d'aôut est décidément très généreux cette année. Il devrait se clôturer de façon magistrale avec Cowboys et Envahisseurs mercredi prochain. Un film réalisé par... John Favreau !!! (Iron Man). La boucle est bouclée.

 

NB : Je conseille fortement aux spectateurs de Captain America de rester jusqu'à la fin du générique. Une scène supplémentaire et un trailer du film Avengers, ça ne se refuse pas !

 

 

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