Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mercredi, 20 août 2014

3D ciné/3D télé : le Jour et la Nuit ! [Cinéma]

 3D Ciné/3D Télé : le Jour et la Nuit !

3d au ciné,3d télé

Il y a quelques années la 3D commençait d'apparaître ici et là comme pour annoncer une évolution et aussi compenser les pertes d'audience et d'argent dues au téléchargement et au streaming.

Bien implantée aujourd'hui on pourrait penser que la technologie a été maîtrisée et qu'elle nous vend plus que du rêve.

Que nenni ! C'est encore pire que ça. Non seulement la prétendue 3D répond toujours aux abonnées absentes, mais en plus elle existe bel et bien. Seulement il faut avoir un équipement adapté chez soi pour le savoir et en profiter. A cette occasion je remercie mon pote Nico grâce à qui j'ai pu faire ce douloureux, mais ô combien déterminant constat.

Car expérimentons la chose : que se passe-t-il quand vous regardez le même film sur une télé 3D ? Ô miracle, de la 3D !!! Bah oui c'est tout con, mais en pratique ça marche vraiment au final. Ce qu'on nous vend et ce qu'on achète au cinéma comme des moutons de Panurge on ne peut en bénéficier en fait que dans son salon (ou celui d'un pote donc !). C'est-y pas couillon quand même ! Car là vous avez pas seulement de la profondeur, vous avez du relief, dans les deux sens, oui, cette putain d'image sort enfin de ce putain d'écran, c'est pas encore la pub Haribo, mais bon c'est carrément plus jouissif. Car en allant voir un film 3D au ciné c'est un peu comme si on nous promettait un film en couleurs et qu'on se retrouvait devant un film en noir et blanc (et muet si la 3D déconne). Je n'ai rien contre le noir et blanc, bien au contraire, c'est seulement un exemple. Je souhaite à tout le monde d'avoir l'occasion de comparer c'est tellement flagrant que ça fout la gerbe.

Car clairement dans les faits qu'est-ce que la 3D au ciné ? Au mieux un effet de profondeur dans l'image. Mais on est quand même encore très loin du prétendu relief surtout que deux choses viennent saboter le peu d'intérêt de cette soi-disant évolution :

Tout d'abord un flou désagréable soit sur des objets en particulier soit sur certains arrières-plans (Jurassic Park)

Deuxièmement, et bien la 3D peut carrément lâcher en cours de route. Ca m'est arrivé sur les deux derniers films vus en 3D (Man of Steel et Captain America 2).

Si c'est pas du foutage de gueule, je sais pas ce que c'est.

Ah et puis il ne faut pas oublier un petit détail : on a même plus le choix de voir un film en 2D ou en 3D. On a juste le droit de payer une illusion ou de passer son chemin.

Comme je suis pas fan de la dictature, bah, j'ai décidé de boycotter. En même temps si on veut que le massacre s'arrête y a pas trente-six solutions.

Y aussi la réclamation, directement sur un site officiel par exemple celui des cinémas CGR (Sujet : Mécontentement ou Déception à vous de choisir), la pétition pour qu'on ait de nouveau le choix de se faire entuber ou pas, en tout cas de pouvoir continuer à profiter de sa passion avec un peu moins d'hypocrisie. Un début de projet que vous pouvez enrichir :

Réclamations, pétition pour versions 2D

Vous pouvez aussi témoigner de votre appréciation de la 3D sur les deux supports sur ce sondage :

Films 3D au ciné et sur télé 3D

 

 

Sinon j'ai hâte de voir Avatar, enfin en vraie 3D. Quelque chose me dit que je vais prendre une méchante claque !

 

 

Ce blog c'est pas juste un passe-temps
j'y bosse dur tous les jours
Je ne te demande pas d'argent
mais juste en retour
un petit commentaire
Ce sera mon salaire
C'est plus précieux que ça en a l'air

Thief [Jeux Vidéo/Critiques]

Thief_box_art.jpg

Tout d'abord, je tiens à commencer cette critique en remerciant masterthief lequel grâce à sa review du jeu m'a totalement convaincu de faire fi des retours pour le moins négatifs de la presse spécialisée et de pas mal de joueurs.

J'étais moi-même très emballé par les premières vidéos de gameplay. Je trouvais l'ambiance et l'immersion réussies et graphiquement le jeu avait l'air très agréable, notamment avec son design médiéval austère. Refroidi par les tests, mon intérêt s'est dilué et j'ai fini par oublier mon engouement premier et le jeu avec.

Désormais accessible pour un  prix modique, j'hésitais à le prendre. Et c'est donc en voyant la vidéo de masterthief, passionné par cette série, qui en parle donc très bien sans omettre pour autant ses défauts, que j'ai compris que j'étais à même d'apprécier ce jeu, jouant depuis quelques temps de manière très RP sur toutes sortes de jeux et donc familiarisé avec l'idée de contraintes, de restrictions en faveur du réalisme et de l'immersion.

Et le fait est que pour le moment je suis très satisfait. Ma première séance de jeu reflète parfaitement la première impression que j'avais eu. Je trouve le titre soigné quasiment à tous points de vue hormis les cinématiques qui paraissent datées en comparaison de ce qui se fait, mais c'est histoire de chipoter car autrement je suis totalement séduit. Graphiquement il est franchement propre et suffisamment détaillé, je joue pourtant sur 360.

S'il y a bien quelque chose qui caractérise le soft c'est l'immersion. La caméra subjective est remarquablement bien exploitée, sans doute l'un des meilleurs résultats dans ce domaine vus sur 360. Le gameplay est intuitif et souple au possible ce qui permet d'entrer sans peine dans la peau de Garrett, le héros de la série. On se coule dans l'ombre comme un serpent, on rapine ici et là à la vitesse de l'éclair sans oublier d'éteindre quelques bougies au passage histoire de rester invisible. Car dans Thief, les règles ne sont pas les mêmes. Ici on est pas là pour défourailler à tour de bras, la discrétion est de rigueur sous peine d'ajouter son cadavre à la morgue. Et pour peu, comme moi, que vous ayez ôté les aides visuelles afin de parfaire les sensations de Roleplay, vous connaîtrez l'ivresse d'user de l'obscurité et du level-design sans retenue en les combinant bien sûr avec votre patience, votre sens de l'observation et votre imagination ceci afin de créer vos meilleures armes pour atteindre vos objectifs. C'est ainsi et seulement ainsi que l'infiltration prend toute sa dimension et le joueur tout son plaisir.

La gestuelle est au premier plan, FPS furtif oblige, les mains du personnage sont souvent visibles, et les voir s'emparer d'objets de valeur, déclencher des mécanismes secrets (manipuler les tableaux pour les trouver est carrément jouissif) ou encore se poser sur une encoignure afin d'épier les actions des gardes garantit une identification totale. En résumé, on ne s'est jamais senti aussi voleur dans l'âme. Et le fait que Garrett lui-même précise bien à sa partenaire au début qu'il n'est pas du genre à jouer les assassins nous encourage encore plus à nous conformer à cette éthique, à jouer le jeu à fond, tel qu'il a été pensé.

Autant dans Dishonored, Hitman Absolution ou encore Splinter Cell Blacklist (qui par ailleurs doivent sûrement beaucoup à Thief) on peut s'amuser à varier les styles, autant dans Thief on comprend qu'on est pas taillé pour l'affrontement. Et ce n'est franchement pas plus mal.

La Cité devient une amante fortunée que Garrett/le joueur se fera un devoir d'effeuiller progressivement, en dénudant ses murs de ses plaques mémoriales, en appauvrissant ses intérieurs, de la cave aux combles, lui ravissant ses plus beaux et plus secrets atours. 

Afficher l'image d'origine

L'ambiance sonore n'est pas en reste avec des bruitages soignés. Ici, alors qu'on progressera au ras du sol dans une ruelle sombre on entendra une fillette chanter gaiement à travers une porte avant de l'écouter sangloter tant et si bien qu'on aura presque envie d'aller lui venir en aide.  Ailleurs, c'est une vieille dame qui toussera témoignant de la maladie qui ronge la cité ou bien on percevra la discussion animée d'un couple sans pour autant en saisir la teneur.

Mais c'est aussi à ce niveau qu'on constate des bizarreries qu'on pensait corrigées avec la maj. On entend par exemple le ronflement amplifié d'un garde comme s'il était à côté de nous alors qu'il est plus loin dans une pièce fermée. La localisation dans l'espace est donc aléatoire, ce qui nuit à certains moment à l'immersion. Et comme elle est globalement très réussie, ces bugs sont d'autant plus évidents.

Pour ce qui est de la liberté décriée, si elle est sans doute moins étendue que dans Dishonored, elle n'est pas absente pour autant. Il faut seulement percevoir cette apparente limite, tels que le saut et les portes accessibles, comme une sorte de récompense, de bonus. Ainsi, le loot qui dans beaucoup de jeux devient vite compulsif et donc ennuyeux, prendra ici tout son intérêt. Fouiller un garde en maraude, découvrir une porte dérobée, dénicher les trésors uniques seront autant de challenges et quêtes secondaires que le joueur lui-même se créera, le choix de s'y risquer et la méthode pour ce faire n'appartenant qu'à lui.

En revanche, la manière dont la Cité est segmentée et articulée autour du hub central est effectivement assez perturbante et il faudra un temps d'adaptation plus ou moins long avant de comprendre l'organisation des  quartiers, ceci rendu plus ardu par des chargements placés étrangement sans qu'on les devine comme par exemple derrière une fenêtre.   

 

Dans la même veine :

Dishonored Mirror's Edge

 

 

Ce blog c'est pas juste un passe-temps
j'y bosse dur tous les jours
Je ne te demande pas d'argent
mais juste en retour
un petit commentaire
Ce sera mon salaire
C'est plus précieux que ça en a l'air