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lundi, 31 mars 2014

Captain America : The Winter Soldier [Cinéma/Critiques]

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Après avoir réuni avec un brio incontesté tous les super héros dans Avengers et donné une suite plus sombre aux aventures de Iron Man et Thor, Marvel continue sur sa lancée en élaborant simultanément le devenir de Captain America et du Shield. Alors ce second opus de Captain America, simple suite surfant sur le succès ou véritable tremplin de la saga ?

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Cap est toujours aussi solide et intègre, mais cela ne l'empêche pas d'être encore paumé dans notre société et tiraillé par les tragédies de son passé. Heureusement il pourra compter sur Natasha Romanoff pour l'épauler dans les moments difficiles. Après Iron Man 2 et Avengers, La Veuve Noire continue d'être très bien exploitée, à tous points de vue. Les fans seront aux anges. 

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Un nouveau venu : Sam Wilson alias Le Faucon, interprété par Anthony Mackie (Gangster Squad) qui saura trouver et prouver son utilité au moment le plus crucial.

Très difficile de parler du film sans spoiler outrageusement. Autant vous dire que c'est la première et pas la moindre preuve que la qualité est bel et bien au rendez-vous. Pour faire simple, non seulement on est pas déçu, mais le plaisir qu'on reçoit va bien au-delà de ce qu'on pouvait en attendre, même en étant exigeant. L'action et le scénario sont si équitablement gorgés de morceaux de bravoure et de coups de théâtre qu'il n'est pas exagéré de dire qu'on a carrément l'impression d'assister à la projection de Avengers 2. Oui, rien que ça. Hormis le fait que tous les super héros ne soient pas présents, le film est d'une telle générosité qu'il égale au moins l'oeuvre de Joss Whedon. Surpasse ? Je serais presque tenté de le dire. En fait, votre appréciation dépendra, il est vrai, de plusieurs paramètres à commencer par ce que vous saurez du contenu du film. Un conseil : évitez un maximum de vous faire spoiler inutilement. Ensuite, les références étant nombreuses aux films précédents comme à l'univers des comics, si vous connaissez bien les premiers, mais beaucoup moins les seconds, vous serez en quelque sorte le spectateur idéal puisque les multiples rebondissements feront leur effet sur vous tout en ne vous perdant pas en cours de route. C'est là qu'on se dit que la connaissance de tous les films devient quasi-obligatoire. Car plus que tous les autres films avant lui, The Winter Soldier donne la vision d'un puzzle scénaristique immense qui repousse sans cesse ses limites. Rien n'est laissé au hasard. Les interactions présentes et futures entre les différents protagonistes et leurs retombées deviennent dès lors de plus en plus passionnantes, annonçant un Avengers 2 de folie.

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Nick Fury/Samuel Jackson (Incassable, Iron Man 2, Avengers) est au coeur même de l'histoire et va connaître bien des mésaventures. A ses côtés, rien moins que Robert Redford éternellement charismatique, dans le rôle d'une tête pensante du Shield lequel va être particulièrement mis à mal, on en dira pas plus. La présence d'un acteur aussi prestigieux démontre le sérieux apporté tout du long par Marvel à sa franchise.

Sans même parler des surprises liées à la présence de certains personnages, le scénario en lui-même est déjà largement ponctué de ces renversements de situations, du côté des gentils comme des méchants. Ainsi même si certains seront plus faciles à deviner que d'autres voire carrément évidents, il y en a tellement qu'il y a fort à parier que vous ne pourrez pas tous les voir venir. On peut même dire que le film repose énormément sur ces effets, au point peut-être d'en faire trop, il est vrai, mais comment le lui reprocher lorsque d'autres blockbusters au budget comparable se contentent encore aujourd'hui du minimum syndical en matière d'écriture. Impossible donc de ne pas voir en The Winter Soldier un exemple à suivre pour certains cinéastes. 

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Le Winter Soldier du titre. On avait pas vu un méchant aussi stylé depuis un moment. Puissant et tenace, il est un adversaire redoutable même pour Cap. C'est dire s'il est dangereux. Ses apparitions et les combats qui s'ensuivent sont délectables. Finalement, le film comme le personnage méritent peu le titre de Winter Soldier tant ils réchauffent tous deux le coeur du spectateur. On apprécie d'autant plus ce bad guy mystérieux comparé au classicisme de Loki, tout en sourires et ricanements et qui au final ne fait jamais peur.

Avengers a posé de précieux jalons et l'on sent que Marvel a eu à coeur de reprendre la recette en la poussant un peu plus dans différentes directions. Résultat : beaucoup de personnages et de situations, mais encore une fois un excellent équilibre entre tous les éléments réunis. Peut-être un bémol lors d'une scène de retrouvailles où l'émotion voulue souffre d'un montage incohérent.

A Part ça, rien à redire, tout y est : action à cent à l'heure, spectacle, humour bien dosé et même cette fois une ambiance de thriller politique pour le moins intéressante qui finit de persuader, si besoin était, que les comics sont très loin d'être des divertissements insipides et tape-à-l'oeil si tant est qu'on en prend soin. Comme vous l'avez compris, c'est nettement le cas ici, avec derrière la caméra deux réalisateurs jusque-là inconnus, deux frères, Anthony et Joe Russo, qui devraient, après cette belle réussite, se voir confier d'autres projets d'envergure. On l'espère pour eux et pour nous aussi, surtout si c'est de même qualité.

NB : Une fois n'est pas coutume, restez jusqu'au bout du générique de fin pour apprécier non pas une, mais deux scènes bonus !

Et vous, vous la préférez comment la Veuve Noire ?

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 de haut en bas : Iron Man 2, Avengers et Winter Soldier

Pourquoi je termine par cette image ? Et bien sachez-le, un élément importante du passé de Cap est visible dans le jeu vidéo et fait le lien avec l'intrigue du film. Mais ce n'est pas la seule raison de découvrir cette adaptation qui mérite beaucoup mieux que son anonymat.

Lire la Critique de Captain America : Super Soldier.

 

 

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Iron Man 2 [Cinéma/Critiques]

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Ce deuxième opus se fait un devoir d'étendre les enjeux amorcés dans le premier tout en levant le voile sur un pan de l'héritage familial Stark.

Disons-le d'emblée, cette suite ne joue clairement pas dans la même cour que son prédécesseur. Là où le premier volet était centré sur la naissance du super héros et surtout sur l'évolution d'un homme, ici il sera essentiellement question d'un bras de fer entre l'intégrité de la technologie Stark et les ambitions personnelles de l'armée avec en filigrane la vengeance d'un ingénieur russe pour le moins polyvalent. On évitera donc une comparaison simpliste et on appréciera donc différemment les ingrédients réunis.

Si à première vue, le contenu peut paraître un brin trop roboratif, surtout comparé au caractère épuré du premier, on réalise au final que le scénario est assez bien équilibré et plutôt malin de surcroît. Chaque personnage trouve naturellement sa place parmi les autres et les différentes intrigues se nourrissent entre elles sans se bouffer.

Robert Downey Jr excelle dans ce personnage à l'ironie mordante toujours sur le fil du rasoir. Son allergie aux compromis et aux responsabilités  lui vaut d'ailleurs ici d'être régulièrement la cible de ses ennemis comme de ses amis. Parmi ces derniers, on retrouve l'énergie et le charme de Pepper Potts incarné par Gwyneth Paltrow, toujours aussi maternelle avec Tony au point de prendre du galon malgré elle, ainsi que James "Rhodey" Rhodes, cette fois sous les traits de Don Cheadle, qui va étoffer le personnage en s'immisçant lui aussi davantage dans la vie de Tony et aussi celle d'Iron Man. Au point de voir leur relation souffler le chaud et le froid.

Côté bad guys, Sam Rockwell (Cowboys et Envahisseurs) nous gratifie d'une prestation encore une fois jubilatoire et s'autorise même un petit pas de danse à la Charlie et ses Drôles de Dames.

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Et puis il y a évidemment Mickey Rourke qui revenait sur le devant de la scène après des interprétations mémorables dans Sin City (dans le rôle de Marv) et The Wrestler. L'originalité de son personnage de Vilain est qu'il est tout à la fois muscle et cerveau, redoutable en face à face comme à distance. Sa discrétion par moment dans le film le sert plutôt bien puisqu'à chaque fois qu'il refait parler de lui ce n'est pas pour rien.

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"Je vous ai à l'oeil , Tony !"

L'occasion est aussi donné à un tandem, et pas des moindres, de faire son entrée. Nick Fury/Samuel Jackson (Incassable, Avengers), qui était déjà apparu à la fin du premier volet, revient surveiller de près les agissements de Tony, mais cette fois en compagnie de Natasha Romanoff/Scarlett Johansson (Avengers, Her) alias La Veuve Noire. Laquelle va pouvoir exercer ses talents de diplomate comme de combattante. En préparation du futur Avengers, le Shield montre cette fois un peu plus que le bout de son nez. Un atout indéniable de cette suite.

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Une pose qui assure le fan-service.

Iron Man est une adaptation de comics et reste à ce titre un divertissement calibré pour les fans d'action et d'effets spectaculaires. De ce côté le film assure, notamment avec une course de Formule 1 explosive et l'attaque de drones armés jusqu'aux dents en pleine exposition sans compter une soirée qui tourne au règlement de comptes.

En fait le seul véritable reproche qu'on puisse faire au film c'est ce choix scénaristique concernant le père de Tony. Il eut été plus intéressant et original de conserver sa réputation initiale de père égoïste et de ce fait son apport scientifique à la santé de son fils aurait été moins délibéré et plus ironique. En accord même avec la personnalité du héros et de son univers, ni tout blanc, ni tout noir.

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Jon Favreau, le réalisateur, s'octroie dans ce deuxième volet un rôle plus consistant que celui de simple chauffeur.

 

 

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