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vendredi, 17 avril 2015

Ce n'est pas mon souci [Méditations]

Se faire du souci.

Une expression pour le moins familière et qui dans sa forme reflète parfaitement l'origine du souci en lui-même. Ce dont nous n'avons pas forcément conscience dans un premier temps et qui va faire que le souci en question va s'amplifier de manière disproportionnée.

On se fait du souci signifie ni plus ni moins que nous en sommes l'auteur, le producteur. La plupart du temps, pour peu qu'on prenne le recul suffisant, on réalise vite que le souci n'existe pas, il est de notre fait. Ou bien encore quand il existe bel et bien, il appartient à quelqu'un d'autre et nous avons fait l'erreur instinctive de nous l'approprier.

Exemple : Quand une personne nous juge et nous adresse une critique voire nous insulte ouvertement. Même quand c'est injustifié et mensonger, nous en sommes naturellement affectés, nous en souffrons plus ou moins et cela devient un souci (Cf Pensées Négatives et Ruminations). Comme si le verbe devenait vérité. Nous souffrons en fait qu'on puisse se tromper à ce point à notre sujet.

Mais si nous modifions notre perception, nous sommes amenés à comprendre que finalement celui qui nous juge ainsi, qui nous attaque n'expose pas une vérité nous concernant, mais exprime une vérité le concernant, lui. Dès lors, notre souci, notre problème est en réalité le sien. Ses mots ne font qu'extérioriser sa perception, sa colère, sa peur, son incompréhension. C'est ainsi que se manifeste notamment le racisme et l'intolérance d'une manière générale.

Il est souvent question d'interprétation. Nous nous trompons sur les gens et les gens se trompent sur nous, parce que nous croyons nous connaître mutuellement, prenant en référence ce que nous percevons et comprenons. Et qui bien souvent ne traduit que notre propre état d'esprit ou fait écho à nos désirs.

Mais nous savons que nous-même dissimulons volontairement ou pas nos propres pensées, par sécurité ou par un manque de maîtrise de la communication. Des lors, il très courant que nous construisions des rapports avec les autres basés sur des quiproquos, des faux-semblants.

Nous vivons dans une société qui a érigé le calcul, le mensonge et la manipulation en arts de vivre. Si bien qu'on en viendra paradoxalement à se méfier davantage de la bienveillance et de l'honnêteté lorsqu'elles sont réelles.

Et de passer alors à côté du meilleur de nous-mêmes et de celui des autres.

 

Parce qu'on se fait aussi beaucoup de souci quant à savoir si on doit faire confiance à quelqu'un (plus ou moins proche). Un bon moyen de ne plus se prendre la tête : faire confiance tant qu'on a pas de sérieuses raisons de ne plus le faire. Car nous ne sommes pas des dieux : nous ne sommes ni omniprésents, ni omniscients.

 

 

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